Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
florentbalme
64 abonnés
516 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 3 mars 2011
Un film qui a les défauts de ses qualités. Aldrich voulait rendre l'intrigue labyrinthique pour dérouter le spectateur, et il n'y arrive que trop bien : ce méli-mélo policier sans queue ni tête est tellement incompréhensible qu'il en devient vite lassant et inintéressant. Il en est de même de Mike Hammer, qui diffère du héros classique des films noirs ; le réalisateur américain en a fait un détective privé pathétique, antipathique, et même sadique sur les bords. Et au lieu de femmes fatales, les personnages féminins de l'intrigue tiennent plutôt de faire-valoir plats et inutiles. Impossible alors de s'identifier ou de s'attacher à quelque chose de concret, ce qui fait qu'on attend impatiemment la fin qui réserve pourtant la seule véritable bonne idée du script avec cette mystérieuse boîte. Entretemps, de nombreux "rebondissements" auront rendu le tout encore plus bordélique, d'autant plus qu'Aldrich ne s'embarrasse pas une seconde d'explications visant à éclaircir le spectateur ; de ce fait, les multiples protagonistes sont tous plus inutiles les uns que les autres, comme Christina Bailey, dont la présence demeure singulièrement inconnue. A oublier.
Pas la bombe à laquelle je m'attendais, mais c'est un film noir qui réunit tous les éléments pour passer un bon moment, avec du suspense et une musique glaçante.
Quel ennui ! On m'avait annoncé un chef-d’œuvre du film noir, c'est juste un nanars de série B, dont le mauvais scénario est effroyablement mal joué par des comédiens de seconde zone. L'histoire est idiote, tout comme les dialogues. Quelques petits effets de mise en scène, mais ça ne sauve rien...
Ce film souffre de toute évidence d'un probleme de fond sinon de rouages mais il est vrai que le portrait entre autres du joueur de base ball un peu débile fait attendre un recit qui nous inquiete parfois.
Voilà une très grosse déception. pourtant, je conservais de ce film un souvenir très flatteur pour l'avoir vu à la télévision au ciné club au début des années 90. En fait, la mise en scène peine à installer un climat de mystère, de suspens. La plupart des scènes sont balancées sans jamais faire naitre ni entretenir la tension qui devrait pourtant assaillir le spectateur livré à cette intrigue avec laquelle nous avons été appâté dans la très belle scène d'introduction. Mike Hammer, le détective privé, est intéressant mais les autres personnages manquent singulièrement d'intérêt et de présence. On a l'impression que le film tourne à vide autour d'une intrigue alambiquée.
Robert Aldrich fait partie de ces cinéastes qui en leur temps ont, citons maintes critiques, « fait voler en éclats » des genres rois de Hollywood (thriller, western, film de guerre) par des œuvres audacieuses sinon révolutionnaires. Fortement emprunt de ce ton sarcastique si cher à l'auteur des Douze Salopards, En Quatrième Vitesse est considéré comme l'un des sommets du film noir... mais n'aurait-il pas moins bien vieilli que nombre de ses légendaires prédécesseurs ? Ses excès et son baroquisme en font tout du moins un métrage aussi décousu que magistral, aussi irritant que fascinant. On pourra au bout du compte lui préférer Attaque, Vera Cruz ou même Le Grand Couteau, trois indéniables réussites qui semblent mieux supporter le poids des ans.
J'ai été très déçu par ce film qui s'il débute sur un vrai suspens, s'achève de la manière la plus ridicule qui soit (même en le replaçant dans son époque). Ajouter à cela un scénario totalement incompréhensible et un acteur, Ralph Meeker vraiment pas à la hauteur du personnage crée par Mickey Spillane.