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    L'Arnaqueur
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    57 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 octobre 2018
    Un scénario affaibli par sa construction dramatique. La première scène suivant le générique mettant aux prises les deux maîtres de la baguette est la meilleure du film alors que l’affrontement revanche tant attendu à la fin est beaucoup moins travaillé, plus expéditive. La relation entre Eddie et Sarah occupe une place importante dans le film et même si les deux personnages écorchés par la vie, alcoolique et portés sur la procrastination sont très intéressants, leur trame manque de paliers. La fin tragique de leur histoire d’amour est escamotée. Sarah écrit un message d’adieu dans le miroir de sa chambre, quelques instants plus tard Eddie la retrouve sans vie et saute à la gorge de son escroc de manager qu’il croit coupable de sa mort; séquence particulièrement mal tournée. Piper Laurie en Sarah est très crédible. Son mal être intérieur sous sa mine un peu absente la rende mystérieuse, comme prête à chavirer à tout moment. La réalisation et son partenaire de jeu l’empêchent toutefois d’être sublime. Robert Rossen ne lui a pas donné l’occasion d’atteindre son paroxysme et Paul Newman est de cette race d’acteurs qui perdent de leur intériorité parce que trop préoccupés par l’image qu’ils projettent à l’écran. Cela l’empêche d’être à l’écoute et de réagir à la bonne hauteur émotionnelle. La force de l’œuvre réside dans la qualité de la direction photo et de la direction artistique. Notamment pour les intérieurs, alors que les univers hyperréalistes permettent de bien camper les situations. La huit au coin !
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 823 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2012
    J'avais vu la couleur de l'argent il y a quelques années sans savoir que c'était la suite de ce film de 1961 déjà avec Paul Newman. Comme quoi on en apprend tous les jours.
    Ce film s'offre un noir et blanc imparable, d'une rare beauté, fin, élégant et raffiné, comme Newman.
    Je pensais voir un film centré sur le billard (ou je ne sais quelle variante). Et chose surprenante et assez plaisante, j'ai beau ne rien y connaître, je n'aurai pas supporté de voir les règles du billard expliquées au début du film pour que le premier venu puisse comprendre.
    Le film n'a pas besoin de ça et le spectateur non plus. Tant mieux. Mais je suis certain que si le film sortait aujourd'hui on aurait belle phase explicative à deux balles, la manie du cinéma hollywoodien de ne jamais tabler sur l'intelligence du spectateur. Enfin passons puisque l'arnarqueur de tombe dans ces travers.
    La scène d'introduction m'a laissé dubitatif, je n'avais pas lu le synopsis et je pensais qu'on aurait à faire à un grand joueur de billard. Seulement voilà, c'est bien joué puisque j'y ai cru, j'ai cru à l'arnaque des deux comparses. Le fait de faire semblant de mal jouer pour justement parvenir à faire monter le prix de la partie qui sera gagnée de toute façon, malin.
    Je dois avouer que le sport je m'emmerde comme un rat mort si j'en regarde en vrai ou à la télé, sauf que, au cinéma j'aime en voir. J'aime voir une belle partie de poker par exemple et là j'aime les voir jouer au billard, tout simplement parce que mise en scène il y a.
    Mais ce n'est pas réellement un film sur le billard, c'est plus un film sur l'homme, du coup le film s'offre une autre dimension que la seule dimension du mec qui va tout gagner et c'est plutôt bien mené et intelligent.
    Après le film dure 2h15 et c'est assez long je trouve, à plusieurs reprises je pensais qu'on approchait de la fin, (bon on y approche toujours, mais parfois moins vite qu'on ne le croit) du coup ça serait ça le défaut peut-être du film, d'être un peu trop long.
    Et ceci même si ça reste rudement bien foutu et vraiment bien.
    Akamaru
    Akamaru

    2 814 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2012
    "L'Arnaqueur"(1961)est le rôle qui aura immortalisé Paul Newman,dans l'image de l'Apollon insolent et talentueux,qui chute durement de son piédestal.Il a aussi contribué à populariser le billard et à recréer l'ambiance des tripots,un peu à l'image de l'ultérieur "Kid de Cincinatti",consacré lui,au poker.Dans un noir et blanc intime et avec des plans panoramiques travaillés,Robert Rossen ne se soucie guère d'exaltation.Il préfère que son ambiance soit réaliste,anxiogène et excitante,où les champions du billards se défient à coups de petites piques et de réussites improbables.C'est aussi un drame sportif qui parle de la relativité de la victoire ou de la défaite,ce qui compte le plus étant l'humilité,la relativité et l'appréciation de soi.Newman l'apprend durement à ses dépends.George C.Scott est un manager manipulateur qu'on finit par plaindre tant il est aride.Piper Laurie est impressionnante en épave qui tente de sauver Felsom et elle-même,à perte.On regrette que le rythme soit si langoureux,avec une absence totale de musique.A ce titre,je préfère sa suite,"la Couleur de l'Argent",certes plus commerciale...
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    523 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2014
    Un seul reproche mais je ne vais pas m’en plaindre, c’est avant tout et presque exclusivement un film pour les hommes…Peu de femmes jouant au billard et peu de femme étant capable de comprendre et de tenir pour acquis que des hommes puissent se comporter comme ceux qui nous sont montrés par Rossen. Cela étant dit : quel film ! Aussi riche, profond, intelligent éducatif sur les comportements masculins il y a en fort peu. Le réalisateur y a mis tout son talent et toutes ses expériences vécues, le roman de Tevis n’étant plus qu’un support. Piper Laurie perdue dans ce monde qui lui est étranger y fait une composition bouleversante d’autant que sa lucidité et son pouvoir auto-destructeur ne font que la desservir. Nous sommes habitués aux rôles forts de Paul Newman et de George C Scott, beaucoup plus surprenant est celui de Jackie Gleason, le clochard de Belleville de Gene Kelly. C’est ce genre de film qui fait que le cinéma est un art incomparable. Quel support peut en cent vingts minutes nous en apprendre autant sur la vie ? Manié par des gens comme Rossen, Kazan, Fuller, Aldrich pour n’en citer que quatre, c’est le moyen idéal pour développer nos connaissances et notre intelligence, c’est dommage que si peu de personnes ne s’en rendent pas compte et ne le voient que comme un simple divertissement.
    bobmorane63
    bobmorane63

    157 abonnés 1 899 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2018
    Un film réalisé par Robert Rossen en 1960 qui prend son temps pour raconter l'histoire mais en le regardant passionnément !! Ca commence fort dans le monde du billard avec une partie dans une salle entre un jeune prodige doué pour mettre les boules dans les trous et un as du jeu, son idole on va dire, une partie qui dure longtemps et devient impressionnant heures par heures. La suite, le héros vit de petites combines et rencontre par hasard une jeune femme alcoolique comme lui dont il tombe sous le charme. Un homme ayant de l'influence qui l'a vu joué lui propose de participer à un tournoi contre une grosse somme d'argents et rejouer contre son ido. Une oeuvre intéressante bien mis en scène par le cinéaste Robert Rossen dans des décors souvent à l'intérieur. Le scénario est très habile dans la construction du récit avec très peu de musique pour accompagner e film. Paul Newman est une fois de plus excellent avec de très bons acteurs à ses cotés comme George C; Scott ou Piper Laurie. "L'arnaqueur" bénéficie d'une suite qui s'appelle "La couleur de l'argent" réalisé par Martin Scorsese avec de nouveau Paul Newman et le jeune Tom Cruise.
    annatar003
    annatar003

    61 abonnés 852 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 février 2013
    Classique signé Robert Rossen, L'Arnaqueur" n'est pourtant qu'un océan d'ennui dans seule la tête de Paul Newman semble émerger de des profondeurs abyssales où nous emmène le récit.
    Rappelant énormément un future "Rocky" à la sauce billard, c'est-à-dire, s'attardant plus sur le social que sur le sport en lui-même, "L'arnaqueur" souffre d'un manque de rythme cuisant qui s'avère tout aussi efficace qu'une boîte de tranquillisants pour éléphants.
    Effectivement, le scénario s'attarde sur la psychologie qui ronge le personnage d'Eddie et de la dépendance dont souffre sa petite amie Sarah interprétée par Piper Laurie. Bien que les deux comédiens s'illustrent à merveille dans leur rôle, la lenteur et l'absence d'une quelconque passion dans le film viendront rapidement à bout d'une qualité de forme bien maigre pour rivaliser devant tant de défaut.
    Car outre le script, on relèvera également une mise en scène très basique qui ne met en scène les partie que très maladroitement en comparaison du travail de Scorsese dans "La Couleur de l'argent". De son côté, la bande originale est pour ainsi dire un désastre et le suspens aux abonnés absents. En clair, difficile d'y trouver son compte.
    cylon86
    cylon86

    2 267 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juin 2011
    Paul Newman incarne à merveille Eddie Felson dans ce drame où la folie du jeu tuera une histoire d'amour. Le scénario est bien écrit et la mise en scène de Robert Rossen est d'une précision incroyable. George C. Scott est génial.
    ygor parizel
    ygor parizel

    204 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 septembre 2012
    Un classique du cinéma. Casting de luxe, ambiance que j'adore salle de billard sombres, tripots et alcool (et l'ensemble est bien rendu grâce à un beau noir et blanc). Une histoire tellement typique des années 60, un grand film.
    Estonius
    Estonius

    2 521 abonnés 5 240 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 novembre 2015
    Pourquoi ce métrage de 2 h 15 alors 1 h 30 aurait amplement suffit, non seulement ce film souffre d'une absence flagrante de rythme, mais il ne développe aucune tension et quand les rapports entre les personnages deviennent complexes, on n'est pas sûr de bien les suivre. Bien sûr il y a une ambiance mais qui risque de n'intéresser que ceux qui s'intéressent à ce milieu très particulier. Heureusement, il y a la direction d'acteurs, Paul Newman et Pipper Laurie de par leur présence parviennent à sauver ce film bien surestimé.
    Miamsolo
    Miamsolo

    181 abonnés 1 467 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 décembre 2012
    Je ne suis pas un grand fan de billard, ce qui a peut-être porté préjudice à mon appréciation de ce film. Paul Newman incarne un arnaqueur qui se retrouve un jour face à plus fort que lui. Son amour-propre en est blessé, et il décide de retenter sa chance. Mais il est incapable de perdre et mettrait même sa grand-mère en jeu pour prouver qu'il a raison. Bien évidemment, ça n'a pas que des conséquences joyeuses pour le charlatan. Bien qu'intéressant, ce film est un peu trop long, j'ai décroché vers la fin. Pourtant, c'est la fin, et notamment la dernière séquence, qui sont les plus intéressantes. On retrouve un Paul Newman meurtri, qui clôt le film sur un joli petit discours. Si je cite la fin, c'est parce qu'elle est assez marquante et c'est ce que j'en ai retenu de plus intéressant. Le reste du film est bon, mais je vous conseille de le regarder quand vous êtes en forme, sinon vous risqueriez de perdre votre concentration et vous ne l'apprécierez pas à sa juste valeur.
    Léa H.
    Léa H.

    30 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mai 2014
    Peut-être le meilleur rôle de Newman, qui incarne avec une intensité rare un homme déchiré entre aspiration à la grandeur et pesanteur de l’existence. Le portrait est incisif et sans complaisance, le geste est implacable, l’irrésolution forcément cruelle. Rossen donne une étonnante vigueur dramatique à cette histoire de chute libre et d’amère rédemption. Dans la vie, on se construit sur ses manques et l’on avance en s’amputant : malgré la noirceur du propos, le film est porté par la grâce d’une profonde humanité, et la conviction que dans l’échec existentiel se trouve malgré tout matière à grandeur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 octobre 2015
    Pour l'époque, je trouve ce film vraiment très original et très, passez moi l'expression, couillu. On s'attend à un film sur la beauté du sport, une oeuvre légère sur la rédemption et sur l'amour qui fait triompher... Mais pas du tout. C'est vachement sombre comme film. Les personnages sont tous des obsédés de la victoire, ils gagnent pour se faire de l'argent et écraser leurs adversaires... Et le film est au final beaucoup plus réaliste que les autres films du genre ultra stéréotypés. Petit à petit on se rend compte que l'obsession des personnages les détruit, que la victoire est laide et sans saveur, le drame s'immisce, les masques tombent et les personnages qu'on pensait sympathiques sont des sales types, et inversement. Le trio Newman/Laurie/Scott est excellent (Jackie Gleason également, mais il est plus en retrait), la mise en scène est sobre mais efficace... Par contre, autant je trouve la première et la dernière demi-heures très prenantes, autant je trouve qu'au milieu le film traîne un peu.
    Un film très pessimiste sur la victoire. A voir.
    moonboots
    moonboots

    47 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mai 2011
    film assez sinistre, le statut de film culte est assez mystérieux
    mazou31
    mazou31

    81 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 décembre 2015
    Portrait fascinant d’un ambitieux qui s’accomplira en tant qu’homme qu’après avoir vécu un drame dont il est en partie responsable. À la richesse et la profondeur de l’histoire, s’ajoutent des qualités cinématographiques exceptionnelles : noir et blanc, éclairages, composition, montage, sobriété de la mise en scène. L’interprétation de tous est splendide, avec mention au fantastique Jackie Gleason (Minnesota Fats, le Pacha). Un des plus grands films noirs américains, bien supérieur à sa modeste copie « Le Kid de Cincinnati » et à son honorable remake « La couleur de l’argent ».
    belo28
    belo28

    62 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 août 2012
    Un excellent film! Tout d'abord par son scénario qui ne vieilli pas et plus encore maintenant que la crise le réactualise! Ensuite pour ses acteurs: George C. Scott en tête suivi de Paul Newman! Pour finir visuellement le film est très aboutit et très réussi!
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