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    Plein soleil
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    4,0
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    165 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 août 2013
    Musique stridente, présentation qui sent le formica, dialogues populistes, l'introduction de cette adaptation d'un roman de Patricia Highsmith méritait mieux. Version remasterisée, concentré des sixties... Hélas, les ficelles sont tellement épaisses que seul importe qui des faux frères va être le plus malin. L'occasion de retrouver Alain Delon jeune, ses pupilles bleues, son allure crâne. Sans doute pas le meilleur rôle pour Maurice Ronet dont le sourire trop carnassier vient buter sur Marge (Marie Laforêt et son regard légendaire plusieurs fois en très gros plan). A bord d'un voilier, une jeune femme tiraillée et deux mâles à l'âge où on se croit sans limites. L'intérêt croît avec le couteau et le saucisson. Après c'est une escalade meurtrière qui lasserait sans les éléments anecdotiques souvent amenés en de grands mouvements de caméra. De brefs arrêts sur les autochtones, de savoureuses apparitions d'Elvire Popesco permettent de rester éveillé. Gadgets et manies propres aux années soixante font sourire. Les mocassins blancs à semelle ultra-fine, les 45 tours vinyle étalés pêle-mêle près du pick-up dont "le bras" s'arrêtait tout seul..., on sortait en laissant son poulet rôtir tranquillement au four... L'Italie ne manque pas de charme, mais la forme peut commencer à peser en dernière partie. Plein Soleil, pleins feux aussi, surexposition du jeune premier... Ripley accroche d'abord, peut fasciner au moment de sa volte-face. Ensuite, tel que filmé, ça frôle le défilé de mode, les influences étasuniennes (ce tape-à-l'oeil teinté de cynisme qui reprend du service en ce début de 21ème siècle). Delon sous toutes les coutures fait penser aux mannequins contemporains utilisés pour les produits de luxe. Heureusement nous avons eu "Le Samouraï" sept ans plus tard !
    ldi-maria78
    ldi-maria78

    3 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mars 2022
    Sorti en 1960, Plein Soleil est la première adaptation cinématographique du roman policier Monsieur Ripley écrit en Patricia Highsmith en 1955. Alain Delon tout juste remarqué par Luchino Visconti pour le tournage de Rocco et ses frères, est le premier à incarner à l’écran Tom Ripley. Jeune au charisme insolent, Tom est éblouissant de froideur en s’infiltrant dans la vie intime de son « ami » milliardaire Philippe Greenleaf (Maurice Ronet), une vie qu’il convoite par-dessus tout dans un cadre italien paradisiaque. La suite se veut monstrueuse puisqu’il ira jusqu’à élaborer un plan d’usurpation d’identité après l’avoir assassiné, usant d’une intelligence effroyable pour échapper à la justice, ce protagoniste machiavélique au caractère imprévisible, fait que le talent de Delon se confirme dés la fin des années 50, une performance qui sera saluée par la critique. Film froid avec une fin bien escarpée, Plein Soleil met à l’honneur toute la beauté de la Méditerranée et son climat transalpin par son procédé Eastmancolor rendant un résultat d’image splendide. Bien que le film soit inscrit au Panthéon des thrillers français, le tournage de celui-ci fut compliqué en raison des relations litigieuses entre Marie Laforêt dont ce fut le premier rôle au cinéma et Alain Delon, l’actrice jugeant celui-ci prétentieux et très irrespectueux envers elle.
    Piermath
    Piermath

    5 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2022
    Alain Delon éclabousse de sa beauté animale ce film un tantinet trop long.
    Il ne décolle vraiment qu'une fois que Ripley commet son premier crime et que le spectateur découvre ce qu'il est prêt à faire pour dérober aux nantis ce qui ne lui appartient pas.
    On a du mal à lui en vouloir tant les victimes sont falots, égoïstes et fainéants.
    Une belle carte postale de l'Italie
    LAvisDuNeophyte
    LAvisDuNeophyte

    2 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2023
    Très bien pour les images et la première partie du film. Le rythme et la consistance du récit s'étiole dans la seconde partie qui n'est pas au niveau du livre.
    Nana Dupont
    Nana Dupont

    2 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2023
    Attention chef d oeuvre : les acteurs magnifiques, le lieu l Italie splendide, l histoire qui tient la route. Delon et Ronet enjôleurs, séducteurs, yeux clairs et sourire carnassier tous les deux...Néanmoins le personnage de Ronet est peu sympathique. Delon dans toute la splendeur de ses 25 ans, qui pourrait y résister ? Marie Laforêt, "la fille aux yeux d or", est charmante. A noter une apparition de Romy Schneider, 22 ans, qui avait tourné Christine 2 ans auparavant avec Delon, où leur idylle était née. L histoire nous tient en haleine pendant tout le film et le dénouement final est inéluctable... On en garde le bleu de la mer et ses reflets ensoleillés, un air de dolce vita...
    JSCooper
    JSCooper

    2 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2024
    Le scénario est intelligent est propose une intrigue dont la tension va en progressant. Le sud de l'Italie offre un certain charme à la mise en scène, mais c'est surtout la beauté d'Alain Delon qui crève l'écran. On est immergé dans l'histoire, les décors et on passe un bon moment.
    lecoin_popocorn
    lecoin_popocorn

    2 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2022
    Un film aussi effroyable que passionnant qui nous emmène dans les abysses de la richesse et de ses vises, meurtre et vengeance sont rendez-vous et n'hésitant pas à mêler le poétique, l'amour à beaucoup de reprises. Le film est mené par le beau et charmant Alain Delon, son rôle me confirme que c'est un excellent acteur ! Le suspens du film arrive à tenir en haleine le spectacteut ça devient même terrible voir inquiétant par moment (même si on est loin du suspens à la Hitchcock). Dommage que le rythme soit un peu long et que le dénouement final ne soit pas vraiment à la hauteur de ce que nous présentait le film.
    Cinéserge
    Cinéserge

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2022
    Grand classique du cinéma des années 60 qui forcément a pris de la bouteille. Certes Delon a l'air emprunté et on a du mal à croire qu'un criminel redoutable se cache derrière ce jeune homme intensément beau et timide mais qu'importe : on est envoûté par cette histoire machiavélique pendant deux heures dans un suspense aussi lent que prenant car on se demande jusqu'au retentissant coup de théâtre final si et comment Delon, le double assassin, se fera prendre. Petite faiblesse dans le scénario : il paraît surprenant que la compagne de Ronet (Marie Laforêt) soit assez naïve pour croire que son amant ait pu la plaquer et confier son bateau à un type de rencontre qu'il prend pour son grouillot et qu'il sait presque incapable de le piloter.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 septembre 2019
    Au cœur de cet immense et lumineux film noir, il y a le jeu pour la domination. Comme toujours chez Clément, les hommes, à l’instar des enfants, passent leur temps à jouer. Sa filmographie (Le Jour et l’heure, Les Félins, La Course du lièvre à travers les champs…) est pleine d’individus qui font si bien semblant qu’ils finissent par se prendre à leur propre jeu ; phénomène qui évoque peu ou prou ce que Sartre appelle la « mauvaise foi ». Pareil ici : il n’y a, avant l’assassinat, rien dans le comportement de Ripley qui évoque une machination. On a plutôt l’impression qu’il se distrait avec un scénario possible. D’où le caractère stupéfiant de la scène du meurtre. On badine et puis soudain… L’acte semble coupé de toute intention préalable. Quant à Greenleaf, son registre est analogue. Il ne sait que répondre quand Marge lui demande à quel jeu il joue. Se sont-ils vraiment connus à quinze ans ou est-ce une fabulation de Ripley ? Peu importe ! On fait comme si c’était vrai parce que c’est amusant. Aux jeux sordides des adultes, Clément oppose les innocents amusements de l’enfance. Ainsi de la célèbre scène où, après avoir tué Freddy, Ripley contemple par la fenêtre un essaim de fillettes. Selon Denitza Bantcheva, cette séquence confère à Ripley un aspect dostoïevskien, renvoyant à l’idée (présente dans Crime et Châtiment comme dans Les Frères Karamazov) qu’on prend la mesure exacte du crime par rapprochement avec l’enfance qui incarne la mesure exacte du crime par rapprochement avec l’enfance qui incarne la mesure de la pureté. Le rapprochement est pertinent, mais Clément est moins métaphysicien que le romancier russe, plus matérialiste. Si ce ne sont pas les hommes qui « machinent » leur destin, si c’est une autre puissance, une force qui donne à plein comme le soleil, c’est une violence dans les choses, non pas un principe supraterrestre ; c’est la violence du vent, la violence du soleil, des éléments ; c’est l’impulsivité des corps ; c’est la combinatoire d’une myriade de forces différentes. C’est la violence de la vie tout simplement, cette vie qui est aussi une mort comme le suggère, avec ses interminables étals de poissons crevés, la séquence dans la marché de Naples. La mise en avant d’un contraste entre la vanité de la geste humaine (avidité, envie, frivolité, paresse, cynisme, désinvolture) et la majesté intemporelle de « la mer alliée avec le soleil » confère au film un mordant et une force critique exceptionnels.
    Plein soleil est l’œuvre d’un moraliste. Clément s’attache d’avantage à décrire l’aventure morale d’un être qu’à raconter une histoire policière. L’œil du spectateur suit les mouvement de la lumière et des ombres sur le visage de Delon, ce visage souvent filmé en gros plan, ce visage électrisé par l’éclat des yeux bleus. Il se laisse séduire par les couleurs vives de cette Italie de carte postale, métaphore de toutes les délectations. Il s’attarde avec plaisir sur les corps tendres et frémissant des trois protagonistes ; ces corps que le réalisateur s’applique, dès qu’il le peut, à dénuder en partie. C’est que, son auteur étant un moraliste et non un moralisateur, la morale du film est complexe. Mieux : Plein soleil est une œuvre cruelle car ce que le cinéaste nous invite à apprécier visuellement (tout comme il nous pousse à nous identifier à Ripley) fait l’objet d’un jugement qui n’abolit pas sa force d’attraction. Une œuvre cruelle qui nous renvoie sèchement et sans jugement (c’est-à-dire sans issue de secours) à la violence de nos tentations et à la dangereuse intensité de notre désir de vivre.
    Gyrotypo2
    Gyrotypo2

    4 abonnés Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2023
    Une prestation solaire, lumineuse de Alain Delon pour l'un de ses premiers films d'envergure, qui saisit tant par sa sincérité que par la justesse de son jeu. René Clément livre avec brio une adaptation saisissante du célèbre roman Monsieur Ripley, qui participera à remettre au goût du jour le thriller noir, tombé en désuétude depuis l'âge d'or hollywoodien une dizaine d'années auparavant.
    Clément L/
    Clément L/

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 janvier 2024
    J'ai regardé ce film après avoir vu la version américaine avec Matt Damon & Jude Law et connaissant donc déjà l'histoire...
    Du bon et du moins bon :
    - acteurs magnifiques, image & musique au top, un style à la française agréable
    - le rythme un peu long, manque de suspens.
    Kincaid
    Kincaid

    1 abonné 145 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 janvier 2024
    Film hyper franchouillard (= tous les symptômes du mauvais film français), que les acteurs ne sauvent même pas. On dirait un film réalisé par un amateur, genre stagiaire de l’école du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 août 2013
    J'ai attentivement vu ce film en DVD. Je ne l'avait jamais regardé avant.
    D'abord voir Alain Delon si jeune si "juvénile" quel bonheur, vous ne m'en voudrez pas de rajoutez ma vision romantique.
    Quelle deuxième partie de film à couper le souffle, AD devient brutalement meurtrier, faussaire menteur odieux.
    Heuresement , bien mal acquis ne profite jamais et la fin laisse entendre qu'il va être arrété par la police vu qu'il est trahi par un détail qui fait tout capoter.
    Ca ressemble à la Piscine de Jacques Deray, mais en plus consistant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Vraiment brillant, autant dans le scénaro que l'interprétation fabuleuse du splendissime Alain Delon!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 octobre 2016
    Une sombre histoire sous le soleil de Rome avec de sublimes images de la mer et du port.
    Alain Delon joue Alan Delon, déjà.
    Certainement un des meilleurs rôles de Maurice Ronet.
    Marie Laforêt émouvante et vraie.
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