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    Quand la ville dort
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    Topaze87
    Topaze87

    6 abonnés 319 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mai 2024
    Un magnifique film noir de par l’atmosphère qui s’en dégage ainsi que l’excellente mise en scène de John Huston.
    Hotinhere
    Hotinhere

    435 abonnés 4 774 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2023
    Quand la ville dort, certains rêvent d'or. Un classique du film noir qui confronte la psychologie de plusieurs gangsters autour d’un hold-up, porté par un casting impeccable, avec en prime un petit rôle pour Marylin, mais une grande apparition pour nous !
    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2023
    Dans l’acte 1 d’ « The Asphalt Jungle » (« Quand la ville dort » titre français qui ne rend compte de rien), Doc Riedenschneider (Sam Jaffe) explique avec une rigueur toute germanique la réalisation d’un casse et le casting pour le réaliser. L’acte 2 nous montre la constitution de l’équipe , toujours avec rigueur à laquelle s’ajoute une description minutieuse des différents protagonistes et leur relation immédiate. Ce faisant Huston réalise un travail d’orfèvre, si j’ose dire puisque l’objet du casse est un lot de bijoux conséquents. Les femmes sont certainement les plus touchantes que ce soit Doll (Jean Hagen) désespérément amoureuse de Dix (Sterling Hayden) qui essaye de ne pas la blesser, où May Emmmerich (Dorothy Tree) la femme handicapée et qui espère encore l’amour d’un mari (Louis Calhern) qui après une dernière partie de carte la quittera pour Angela (premier rôle important de Marylin Monroe) qui pourrait être sa petite fille, elle l’appelle d’ailleurs “uncle”. Egalement une remarquable étude du pouvoir apporté par le statut social, vis à vis non seulement aux petites frappes, mais aussi de l’expérimenté Doc Riedenschneider. Et c’est là que tout se complique, cette allégeance à un puissant avocat, aussi habile dans la corruption que dans l’imposture, va entraîner le récit dans un désordre chaotique, mais sans que le réalisateur ne se détache un instant d’une rigueur sans faille. Enfermé à la fois dans ce carcan relationnel motivé par l’appât du gain, et prisonniers de cette ville irrespirables, personne ne pourra s’échapper indemne. La fin dans la pré, à proximité d’une ferme, est la rédemption tragique du moins pourri d’entre tous. C’est dire si John Huston à brillamment mis en scène le scénario qu’il a écrit avec Ben Maddow, adapté du roman de W.R. Burnett. Chaque scène, jusqu’au niveau du plan, atteint une sorte de perfection et l’opérateur Harold Rosson leur apporte un noir et blanc au grain et contraste somptueux. Certains cadrages, innovants pour l’époque (1950) et des mouvements de cameras inédits sont accompagnés par une partition somptueuse de Miklós Rózsa, grandiose, elle sait également se faire délicate dans les moments intimistes. Et la direction d’acteur de John Huston est irréprochable, avec un casting qui ne l’est pas moins. L’un des grands paris gagnants du cinéaste fut de confier, contre les objections de Dore Schary, le patron de la MGM, le rôle principal à Sterling Hayden (ex communiste, qui avait la réputation d’être un alcoolique). Sam Jaffe offre le rôle de sa vie, comme Jean Hagen et Louis Calhern. Enfin, Marilyn Monroe endosse parfaitement le rôle de la petite ni sainte, ni nitouche, avec un sens épatant de la prononciation et de l’attitude (déjà). “The Asphalt Jungle” est un chef d’oeuvre du film noir, à mon sens encore supérieur à “The Maltese Falcon” sortit neuf ans plus tôt. Le film inspira très nettement Stanley Kubrick pour “The Killing” (L’ultime Razzia) qu’il réalisa en 1956.
    Boris&Flo
    Boris&Flo

    5 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2023
    Un de nos films préférés tiré d’un roman policier formidablement réalisé. Des acteurs comme on n’en voit plus. Doc, Dix, Gus et Louis, bandits à l’ancienne.
    Que dire de plus ? John Huston est un très grand réalisateur.
    Charlotte28
    Charlotte28

    95 abonnés 1 762 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 avril 2022
    Débutant de façon certes classique mais prometteuse avec l'annonce du triptyque préparatifs utopistes, réalité du casse puis débandade générale, ce drame se perd au sein d'une mise en scène neutre dans de pseudo analyses psychologiques avec des dialogues peu inspirés et au final une morale très manichéenne, entraînant un désintérêt certain pour le sort de ces malfrats peu attachants ou fascinants. Bref, peu enthousiasmant.
    CH1218
    CH1218

    161 abonnés 2 773 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2021
    « Quand la Ville Dort » est un film noir urbain qui amenuise l’action pour se concentrer essentiellement sur ces personnages, pas nécessairement les plus recommandables de la société. La distribution illumine la sombre photographie souhaitée par John Huston, de Sterling Hayden à Sam Jaffe, en passant par le très chic Louis Calhern, la belle Jean Hagen et une jeune starlette en devenir, Marilyn Monroe. Une œuvre bavarde donc dont la scène du casse manque étonnamment de grandeur au contraire de sa fin, tout simplement magnifique.
    Max Rss
    Max Rss

    171 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2021
    Revoir ce film n'a fait que confirmer points par points ce que j'en avais pensé la première fois que je l'ai vu il y a six ou sept ans. "Quand la ville dort" est un des plus grands films noirs jamais réalisés. Et, pour ne rien gâcher, il se paie le luxe d'être le premier film de casse. N'en jetez plus, la coupe est positivement pleine. Tout fonctionne parfaitement, du début à la fin. Sans être étouffante comme elle l'était dans "Le grand sommeil", l'ambiance est tendue à mort. Tous les personnages, à leurs niveaux, évoluent dans un climat de stress. L'histoire est solide et passionnante. Et, pour lui donner le maximum de corps, Huston opte pour une mise en scène aussi virtuose qu'abrupte. Dans certains plans, on a l'impression qu'un détail nous est passé sous le nez, mais, dès le plan suivant, on mesure les répercussions dudit détail. Et, pour couronner le tout, l'interprétation est remarquable. Tous les acteurs sont excellents. Avec une mention plus pour Sam Jaffe et Sterling Hayden. Il y a 13 ans, le film a été inscrit au National Film Registry en vue d'une conservation à la Bibliothèque Nationale des États-Unis... le contraire aurait été parfaitement injuste.
    Santu2b
    Santu2b

    219 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2020
    John Huston ouvrait magistralement la décennie 1950 avec "The Asphalt Jungle" qui aura marqué une date certaine dans le genre des films de cambriolages. Au programme, un casse typiquement hustonien avec des individus désabusés et une entreprise vouée à l'échec. Avec une minutie impressionnante, le cinéaste décortique chaque rouage de son sujet et son incapacité à s'imbriquer dans l'entreprise. S'attachant comme souvent à ses personnages, Huston met en avant leurs fragilités, leurs problèmes, en somme ce qui ne les rend pas à la hauteur d'un tel projet. Il ne s'agit nullement d'une démarche de compassion à l'égard de la crapule mais plutôt d'une interrogation perpétuelle de la fatalité, comme il le fait dire à l'un des cerveaux du casse. Le cinéaste y offrit par ailleurs un premier rôle important à Marilyn Monroe déjà étincelante. Un classique intemporel du genre.
    Vincent D
    Vincent D

    3 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2019
    la critique que l'on peut faire à ce film porte quand même sur le casse autour du quel tourne l' histoire.
    En gros pour faire un casse , il suffirait de faire un trou dans un mur, passer sous le rayon laser en rampant par terre ( il fallait y penser) forcer le coffre et prendre le magot.
    En fait John Huston n'est pas trop intéressé par faire un film d'action mais plutôt par décrire le milieu de la pègre urbaine en s'attardant individuellement sur chaque personnage .
    Et sur ce point le film est plutôt réussi.
    On s'attache au destin de chaque personnage qui gagne en épaisseur et intensité.
    Au final c'est un film que j'aime bien avec un très bon casting et une belle photo mais qui me donne un sentiment d'incomplétude comme si le metteur en scène avait réussi à créer un univers habité par des personnages intéressants mais dans lequel il ne se passe finalement pas grand chose .
    Et puis à force de porter un regard empreint d'humanité sur chacun des personnages , ils deviennent un peu artificiellement tous touchants, voire presque nobles prenant par un effet de balancier trop prononcé le contrepied des films de gangsters précédents qui les montraient au contraire tous comme étant des caïds durs et insensibles.
    Un film bien sûr à voir mais qui n'est pas à mon humble avis le chef d' œuvre annoncé loin s'en faut .
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    69 abonnés 1 666 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2018
    Tres beau polar. Moderne et soigné. Pas de héros dans ce film mais plusieurs personnages qui se croisent se téléscopent autour d'un braquage de bijoux qui vire au carnage. Mon seul regret, le dvd était défecteux du coup j'ai loupé la fin....
    Roub E.
    Roub E.

    758 abonnés 4 840 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 août 2017
    Du polar à l'ancienne, une histoire de braquage qui mise plus sur le côté humain que sur le spectaculaire (on est en 1950) et cela fonctionne encore parfaitement. Parfois brillant comme sur des jeux d'ombres, des acteurs convaincants, les débuts de Marylin Monroe. Quand la ville dort est un film pessimiste, très humain sur des personnages qui rêvent de fortune et vont se perdre totalement en tant qu'individus. C'est du grand cinéma qui traverse le temps.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    528 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mai 2017
    Malgré 3 minutes de trop (le cours de morale du commissaire Hardy lors du dénouement) et quelques facilités, ce film noir est une vraie réussite. Il est porté par un solide scénario, un acteur que l’on oublie pas (Sam Jaffe) entouré de fortes personnalités et une superbe mise en scène personnalisée qui s’exprime à de nombreuses occasions. L’histoire d’amour entre Dix et Doll est fort originale, elle s’exprime différemment entre l’un et l’autre mais avec tant de sincérité que, bien que rude, elle en devient émouvante. C’est étonnant cette bienveillance de Huston pour ses personnages malfaisants, il arrive à nous faire aimer Dix et même à s’apitoyer sur son sort. La ville, plus ou moins fictive, dans laquelle se déroule l’action porte bien son nom, elle est inhabituelle dans un film noir et la seule scène diurne bien que tragique sera bienvenue. Bien que l'on reste derrière un écran on respire alors mieux.
     Kurosawa
    Kurosawa

    523 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2017
    À la fois film noir et film de gangsters, "The Asphalt Jungle" est à mi-chemin entre ces deux genres dans le sens où sa première partie présente les principaux personnages et décrit la préparation minutieuse d'un casse apparenté à un rite et génialement mis en scène, où la présence dérisoire de dialogues et l'importance accordée à la gestuelle aura inspiré Melville pour sa séquence mémorable du "Cercle rouge". Alors que l'opération doit, selon Doc' Riedenschneider, se dérouler sans accrocs car pensée des années à l’avance, elle connaît un premier dérapage au moment où les gangsters quittent la bijouterie avec la blessure de l’un d’entre eux. Mais ce rebondissement n’est que le premier d’un engrenage tragique, motif typique du film noir, qui dévoile la part plus intime des criminels dans une superbe seconde partie où tous sont renvoyés à leurs rêves, leurs vices et leurs regrets. Fort d’un remarquable scénario et d’une mise en scène qui parvient autant à faire ressentir le suspense de l'action par ses cadrages serrés qu'à représenter la psychologie trouble des personnages grâce à la beauté de son clair-obscur, "The Aspalt Jungle" aurait pourtant gagné à encore plus singulariser ses personnages, à les détacher davantage des stéréotypes du genre afin de les rendre plus émouvants. Le film n’en reste pas moins éblouissant de maîtrise et de personnalité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 juin 2016
    Film noir de 1950 réalisé par John Huston, l'action se déroule dans une ville des Etats-Unis où plusieurs personnes se trouvent impliquées dans un important cambriolage, et pour différentes raisons.
    L'intérêt particulier de chacun des membres de cette organisation, improvisée, va aller à l'encontre de l'intérêt général.
    Le livre était particulièrement bon, son adaptation, au cinéma, un an après sa parution est une réussite.
    Les personnages sont en parfaite adéquation avec la narration. Le rythme est soutenu. La description précise des caractères laisse clairement voir le dénouement, et pourtant on reste attentif à cette succession d'évènements imprévus jusqu'au dénouement final.
    Evidemment cela peut paraître trop lisible puisque ce film constitue l'une des références du film noir, et à ce titre, on a le sentiment d'avoir déjà vu certaines scènes, ou certains personnages.
    John Huston reste assez fidèle au livre, même si le rôle de Dix est mis en valeur alors que dans le livre c'est celui du Docteur.
    Les acteurs sont parfaits et leur physique contribue à la limpidité du scénario tout en matérialisant leur appartenance sociale.
    Sterling Hayden imprime son aura sur cette sombre histoire, et on comprend pourquoi Stanley Kubrik le choisira 6 ans plus tard pour L'Ultime Razzia.
    La musique reste en arrière plan, et s'efface au profit de beaux dialogues, apportant ainsi une coloration au décor où le noir et blanc domine dans des scènes d'intérieurs ou de milieu urbain, le plus souvent nocturnes.
    Le message est clairement énoncé dès le début du film par Dix et le Dr : l'homme est un pêcheur qui doit lutter contre ses vices, sous peine de l'entraîner à sa perte.
    On peut également y voir une critique de la cupidité de la société américaine, où l'appât du gain fait perdre la raison.
    Ces références biblique présentes tout au long du film viennent illustrer cette description du mal, particulièrement réussie car profondément humaine (pas de fx ici, que du jeu d'acteurs !!).
    Un classique du film de genre.
    Eselce
    Eselce

    1 222 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2016
    C'est un vieux film, mais le coup n'est pas mauvais et l'arrangement entre truands est montée intelligemment. C'est toujours un plaisir de voir des gentlemen en chapeau, costumes cravate et la cigarette ou cigare en main. On n'en fait plus des comme ça. Un manque d'action, mais une intrigue encore bonne et Marilyn Monroe est sublime malgré ses courtes scènes.
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