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    Marie Stuart
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    Benjamin A
    Benjamin A

    654 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2014
    C'est suite au (très) réussi "The Prisoner of Shark Island" que John Ford s'attaque au portrait de Mary Stuart via une adaptation de la pièce "Mary of Scotland" signé Maxwell Anderson. Il ouvre son film sur le retour en Écosse de Mary Stuart et son opposition à Elizabeth Tudor.

    Alors, ce n'est pas vraiment par la fidélité historique que John Ford fascine mais plutôt par le portrait de femme qu'il tire de Mary Stuart ainsi que de tous les rouages qui se cachent derrière le pouvoir. Il met en scène une femme forte, amoureuse et idéaliste mais qui va voir ses ambitions freinées par divers éléments, dont sa propre sœur. Car derrière ce portrait de femme, John Ford analyse ce qui se cache derrière le pouvoir, les rapports entre Mary et la cour, sa famille ou encore ses ministres et il prend bien soin de mettre en avant toutes les trahisons, fidélité, diplomatie, jalousie ou autres différents religieux, élément au cœur du retour de Mary Stuart.

    Néanmoins, John Ford n'évite pas quelques pièges des adaptations théâtrales, à commencer par le dosage des dialogues rendant certaines scènes trop bavardes, ce qui est assez gênant par moments. Mais c'est aussi par les rôles masculins que "Marie Stuart" ne convainc guère et notamment celui du roi efféminé qui frôle la caricature et le ridicule, c'est dommage mais malgré tout, c'est là que Ford montre tout son talent car il arrive à rendre ce portrait de Mary Stuart fort intéressant et notamment par l'atmosphère qui se dégage de son récit.

    Car Ford sublime son interprète principale Katharine Hepburn, faisant ressortir l'émotion et la complexité qui se dégagent de ses enjeux et son personnage. Sa réalisation est là aussi assez audacieuse, notamment lors de la scène du procès, il alterne par moment avec de superbes gros plans et joue à merveille avec le contraste du noir et blanc, sublimé par une belle photographie. La reconstitution est aussi excellente, que ce soit au niveau des décors ou des costumes et le réalisateur américain sait bien les mettre en valeur.

    Bref, un film imparfait, parfois freiné par son académisme et les pièges de la théâtralité mais qui n'en reste pas moins fort intéressant, orchestré d'une main de maître par John Ford et brillamment interprété par Katharine Hepburn.
    JamesDomb
    JamesDomb

    82 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2012
    Un an après le triomphe du Mouchard récompensé par 4 Oscars (dont meilleurs acteur et réalisateur), John Ford prend la direction d’une très importante production au budget colossal, Marie Stuart, adaptée de la pièce de Maxwell Anderson, Mary of Scotland. Dans l’espoir de la faire revenir sur le devant de la scène après l’échec cinglant de Sylvia Scarlett en 1935, Katharine Hepburn obtient le rôle titre et s'y révèle prodigieuse, moderne et déchirante. Elle signe ici l’une de ses plus grandes performances. De son côté, John Ford accorde beaucoup de soin au côté épique du film avec ses centaines de figurants, ses décors grandioses en carton-pâte, ses costumes brillant de mille feux. Pourtant, bien que l’histoire soit riche en rebondissements, le côté académique de l’entreprise tend à alourdir quelques séquences et l’ensemble manque souvent de rythme. Cette fresque historique s’est soldée par un échec commercial retentissant malgré une mention spéciale accordée à John Ford à la Mostra de Venise en 1936.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 144 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2012
    Après le très rèussi "The Prisoner of Shark Island", John Ford, le monument du cinèma amèricain, s'attaque avec "Mary of Scotland" au film historique! Comme deux hèroïnes marquées par le destin, Mary Stuart et Elizabeth Tudor apparurent au 16ème siècle pour règner sur deux grandes nations! Elles furent contrainte par un sort ètrange à se dèchirer en un cruel et sinistre combat pour le pouvoir! Combat qui a rougi de sang les pages de l'histoire! Aujourd'hui, plus de trois siècle après, elle repose cote a cote en paix pour l'eternité à l'abbaye de Westminster! La tragèdie de la malheureuse reine d'Ecosse est un peu longuette mais la vision romantique de John Ford, la lumineuse photo de J.H August et l'interprètation inoubliable de Katharine Hepburn font de "Mary of Scotland" un classique du genre...
    loulou451
    loulou451

    108 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2011
    Un film qui repose essentiellement sur l'interprétation de Katherine Hepburn qui trouve là un rôle à la mesure de son talent. Reste que l'intrigue, par trop romancée, finit par nuire à l'ensemble. Derrière la caméra, John Ford peine à trouver ses marques dans un cinéma historique qui ne lui convient guère...
    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2022
    Adapté de la pièce de Maxwell Anderson, « Mary Of Scotland » est une œuvre inégale. Bien que ne perdant jamais le fil du récit, le scénario s’égare dans des épisodes cherchant à dépeindre le caractère à la fois solide et fragile de la Reine d’Ecosse ce qui en atténue sa force. De même l’interprétation est partagée. Au crédit un antagonisme féminin entre les reines Elizabeth Tudor et Mary Stuart, brillamment interprétées par Florence Eldridge (un essai de Ginger Rogers lui était supérieur) et l’exceptionnelle Katharine Hepburn, la meilleure et la plus moderne à ce jour (février 2022). Dudley Nichols avait adapté les dialogues de la pièce, atténuant la partie intrigante au profit de la victime romantique. Ian Keith dans le rôle de l’ambigu et arriviste James Stuart, Comte de Morlay, est épatant, ainsi que John Carradine (David Rizzio) dans un de ses rares rôles de gentil. Au débit les interprétations théâtrales et parfois ridicules de Fredric March (James Hepburn, Comte de Bothwell, dont le nom de famille n’est jamais prononcé, Katharine descendant directement de cette famille), Douglas Walton (Lord Darnley) et Moroni Olsen (John Knox, dont le premier prêche est dévalorisé par le réalisateur). La magnifique scène finale de la montée rayonnante de la Catholique Mary Stuart est ridiculisée par les éclairs et le tonnerre (on se croirait chez B. DeMille !). L’entrevue des deux reines (pure invention d’Anderson pour montrer pourquoi la reine vierge est surtout une dame de fer) succède à une impressionnante reconstitution du procès. Des juges aux habits luxueux, juchés sur un magnifique mobilier de bois d’une hauteur écrasante, dominent la fragile silhouette toute de noir vêtue de la Reine accusée. La blancheur immaculée des murs renforce la tragédie qui se noue définitivement dans une lumière qui s’éteint progressivement. Car il s’agit bien d’une tragédie, Mary Stuart rentrant de France n’a en fait que peu de chances : Elizabeth Tudor veut la mettre hors-jeu, son conseil des Lords cherche à l’évincer pour mieux se partager l’Ecosse. D’entrée l’ex-reine de France va écouter son cœur et ses pulsions. Fatale erreur, comme le montrera la suite, par un enchaînement implacable qui l’amènera sous la hache du bourreau. Malgré d’immenses qualités, des moyens imposants, une passion certaine et un engagement de la part du très catholique et très irlandais John Ford en faveur de l’écossaise, par un très inhabituel manque de rigueur dans quelques scènes souvent bavardes, le cinéaste passe à côté d’un chef d’œuvre. Mais tel quel, il suffit de le comparer aux films suivants : les « Mary, Queen of Scots », réalisés en 1971 par Charles Jarrot (plutôt pro anglais) et 2013 par Thomas Imbach (avec Camille Rutherford), pour mesurer immédiatement la différence entre un grand maître et des tâcherons.. La version de 2018, également américaine, expose un militantisme féministe et un casting douteux, les deux assez hors sujet.
    Estonius
    Estonius

    2 552 abonnés 5 254 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2014
    Une belle photographie, de beaux cadrages et surtout une interprétation magistrale de Katharine Hepburn, et si Florence Eldridge, ne démérite pas, le casting masculin déçoit notamment March et Caradine qui se croient au théâtre (et ne parlons pas du type qui joue le prêcheur…). Pas mal de longueurs et de blablas auraient pu être évités et puis Ford ne peut s'empêcher de filmer des défilés militaires, c'est une manie. Le final ne manque pas de panache, il faut bien l'avouer. Beaucoup de défauts mais ça reste un bon film, intéressant si l'on s'intéresse à l'Histoire et à … Katharine Hepburn.
    Plume231
    Plume231

    3 517 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    Un film historique d'un intérêt inégal et un peu long qui vaut surtout pour sa mise en scène que pour son scénario un peu embrouillé. Même si c'est une oeuvre très impersonnel dans la filmographie de John Ford, ce dernier a su réalisé de très belles séquences d'émotions en jouant admirablement sur une photographie en noir et blanc très contrastée. Loin d'être magistral, l'interprétation se tient, à l'image de celle de Katharine Hepburn, qui si elle a fait beaucoup mieux ailleurs, est tout à fait honorable. A défaut d'être brillant, ce film historique est loin d'être négligeable.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    677 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2011
    Dans l'Ecosse du XVIème siècle, une lutte oppose deux femmes avides de pouvoir : la Reine Elizabeth 1er et Marie Stuart. La guerre civile va forcer cette dernière à fuir vers l'Angleterre... Je ne sais pas si le scénario de Dudley Nichols est d'une grande fidélité au contexte historique, mais j'ai trouvé l'histoire en tout cas bien plaisante à suivre. Niveau mise en scène, John Ford ne déçoit pas, bien au contraire, car le tout est emmener par une réalisation qui est à la fois pleine d'energie, très fluide et d'une grande finesse pour l'époque, car il faut pas oublier que le film date quand même de 1936 !! Côté casting, on retrouve l'immense Katharine Hepburn qui campe avec une grande intelligence et une certaine grâce le rôle de Marie Stuart, alors que Florence Eldridge se retrouve à interpréter de manière honnête - mais donc pas non plus inoubliable - le personnage d'Elizabeth 1er. A noter aussi le solides performances de Fredric March ( dans le rôle de Botwell ) ou encore de John Carradine ( dans celui de David Rizzio, le fidèle secrétaire de Marie Stuart ), ce qui fait que l'ensemble du casting est véritablement un des point fort de ce drame historique. De plus, cette fresque possède beaucoup d'élégance, grâce aux décors, costumes et maquillages, qui apportent une réelle richesse visuelle qui n'est pas négligeable pour un film de ce style. Il s'agit donc d'une très belle surprise, en ce qui me concerne, et elle ne se doit pas d'être renier dans la filmographie de ce cinéaste.
    Pascal
    Pascal

    125 abonnés 1 415 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2023
    Réalisé après le succès de " le mouchard" John Ford mis en scène " Mary Stuart" profitant de l'occasion pour tenter de relancer la carrière de K.Hepburn qui venait de connaître un échec dans " Sylvia Scarlett" de G. Cukor ( ce dernier film est pourtant excellent).

    Pas de chance, ce biopic sur la reine d'Ecosse, jeune veuve du roi de France François II ( elle était catholique et sa mère était française), fût un flop commercial.

    Encore aujourd'hui, " Mary Stuart" est un opus rarement cité comme un des titres les plus réussis du cinéaste et on le voit très peu.

    Certes, le scénario manque parfois de didactisme et le spectateur peu versé dans les évènements historiques que connu l'Angleterre au XVI ème siècle éprouvera des difficultés à repérer les enjeux pourtant considérables que représenterent la lutte entre les Tudor et le Stuart.

    Luttes de pouvoir sur fond de guerres de religion entre catholiques et protestants, la France aussi connaissait à la même époque des difficultés comparables.

    Pourtant, " Mary Stuart" ( le film s'apparente dans son style et son traitement de certaines adaptations théâtrales de Laurence Olivier) offre au spectateur une K Hepburn au sommet de sa beauté, dans un rôle ou sa touche de féminité n'a que rarement été aussi grande.

    Florence Eldridge qui interprète Elizabeth I est formidable et son époux à la ville Frédéric March est très convaincant dans son rôle de jeune premier, amant de la reine d'Ecosse.

    Certes le dernier quart d'heure est trop vite expédié et Patrick Brion relève justement la fausseté de la rencontre entre les deux reines.

    Pourtant "Mary Stuart" mérite largement d'être vu pour le charme que manifeste presque son entièreté, mais aussi pour donner envie de connaître cet épisode historique majeur de l'histoire européenne.

    Face à Elizabeth I ( dernière représentante de la lignée des Tudor) la reine d'Ecosse perdra la partie mais comme le suggère les dernières répliques du film, c'est son fils Jacques I premier de la branche des Stuart à monter sur le trône d'Angleterre qui succédera à Elizabeth, sans descendance et ce, pour un règne de plusieurs décennies.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 février 2010
    John Ford s'égare dans l'histoire... Heureusemeent, il y a Katharine Hepburn !
    Les meilleurs films de tous les temps
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