Avis : Sens unique - Page 3

Très beau film policier (et non d'espionnage) avec des acteurs crédibles mais la fin complètement invraisemblable (pour ne pas dire débile) gâche tout. Comment y croire ?

Un film d'espionnage figé dans les années 80. Paranoïa américaine vis-à-vis des russes. C'est peu intéressant, c'est lent et c'est sans surprise. Je n'ai pas été fan du final. Très moyen malgré les acteurs.

Un officier voit son amante assassinée, et se rend compte qu'elle fréquentait également son puissant supérieur. "No Way Out" est un thriller qui démarre très lentement. A tel point que la première partie tient presque du drame ou du film politique. Cependant, une fois lancé, le film ne faiblit pas. Le scénario, mêlant politique, guerres intestines au Pentagone, espionnage, et meurtres, s'avère dynamique et efficace. Et si quelques éléments sont un peu gros, ou que la BO très 80's a sérieusement vieillie, le film est bien porté par ses acteurs. Kevin Costner y incarne un héros dans une situation très délicate, face à Gene Hackman en politicien machiavélique. Un bon divertissement.

Un thriller qui peine à démarrer, qui se perd dans des moments romantiques un peu inutiles. Mais une fois que ça commence, c'est assez prenant. Malheureusement, ça devient au fur et à mesure lassant, ça ne cesse de crier, de courir sans apporter de plus à l'enquête. Le final améliore légèrement les choses sans être parfait !!

Roger Donaldson (La Mutante - 1995 & Le Pic de Dante - 1997) réalise un thriller sur fond de manipulations et de faux semblants. Avec Kevin Costner & Gene Hackman dans les rôles principaux, il n'en fallait pas plus pour nous donner l'eau à la bouche. Hélas, Sens Unique (1987) déçoit à cause d'un démarrage extrêmement lent, en effet il faut attendre pas moins de 45 minutes pour que le film rentre dans le vif du sujet. Durant toute cette durée, le film se focalise sur l'histoire d'amour qui unit le personnage central et celle qui deviendra la victime. Autant vous dire que l'on a le temps de s'ennuyer. Heureusement, après ce long laps de temps, tout s'accélère et Roger Donaldson nous offre enfin un thriller trépidant, une course contre la montre qui nous tient en haleine jusqu'au dénouement final. La mise en scène assure un divertissement pour le moins correct, en grande partie grâce aux prestations des deux acteurs cités plus haut. A noter enfin que la B.O a été composée par Maurice Jarre.

Sens unique" est le thriller typique des années 80 comme l'ont popularisé , Taylor Hackford ("Contre toute attente" 1984), Michael Apted ("Mesures d'urgence" 1985), Hal Ashby ("Huit millions de façons de mourir" 1986), Ridley Scott ("Traquée" 1987, "Black Rain" 1988), Robert Benton ("Nadine" 1987), Kathryn Bigelow ("Blue Steel 1987), Peter Yates ("Suspect",1987), Peter Hyams ("Presidio" 1988), Curtis Hanson ("Faux témoin" 1986) ou encore Michael Cimino ("L'année du dragon" 1985). Il s'agit grosso modo de reprendre en les actualisant les recettes du film noir comme l'avait initié Lawrence Kasdan en 1981 avec son très sulfureux "La fièvre au corps". Sur fond d'érotisme chic et de musique FM, le tout nimbé d'une photographie directement inspirée du monde de la publicité, se déroulent des suspenses un peu répétitifs qui laissent plus de place à l'esthétisme qu'à la profondeur de l'intrigue et au jeu des acteurs. Heureusement cette vague a entraîné avec elle beaucoup de réalisateurs de talent aussi bien des professionnels aguerris comme Robert Altman, Peter Yates, Sidney Lumet ou John Schlesinger que des jeunes pousses dont le plus doué fut assurément Michael Cimino avec son impeccable "Année du dragon" (1985). Roger Donaldson, australien de naissance , est lui plutôt de la race des faiseurs efficaces et il arrive ici à se tirer d'affaire d'un thriller qui accumule les clichés mais qui heureusement bénéficie de la présence toujours impeccable de Gene Hackman en politicien inconséquent et du trop méconnu Will Patton en homme de main un peu trop zélé. Kevin Costner qui est à l'orée de la très grande renommée n'est pas encore complètement assuré et flotte un peu dans son jeu à certains moments, quant à Sean Young la "réplicante" de "Blade Runner", elle a ce qu'il faut de piquant pour faire perdre la tête à deux hommes à la fois. Le suspense de l'intrigue est rondement mené même s'il peut paraître un peu mécanique. On appréciera la courte apparition du mannequin Iman. Mais pour tout dire on est plutôt dans l'efficace que dans l'inspiré

Un bon thriller , qui vous tient en haleine jusqu'au bout . Kosner est très bon , le scénario est astucieux et ne manque pas de rebondissements . Un bon moment de cinéma spectacle.

Une mise en route un peu longuette et une réalisation un peu plan-plan mais une interprétation impeccable (Kevin Costner comme à son habitude tout comme Gene Hackman, Will Patton surprenant...), un scénario trompeur (le twist final est introuvable) et le charme des films des années 80 (les ordinateurs à la pointe de la technologie sont aujourd'hui assez marrant a voir) font de ce "Sens unique" un bon film pourtant méconnu.

Sens unique (1987) TMC Cinéma le 21.01.2016

Ca se laisse suivre sans passion : ce film de 1987 a vieilli et mal vieilli ! Seuls les acteurs arrivent à donner un peu de peps à ce scénario très peu crédible sur fond de guerre froide avec les russes.. On cherche en vain une once de crédibilité dans cette histoire sans queue ni tête et trop puritaine ! Et comme d'habitude, ça s'éternise pour rien ! 115 mn à supporter ! Peu passionnant !
willycopresto

Si les 40 premières minutes sont chiantes à cause des scènes romantiques mal gérées, si le film met un peu de temps à vraiment démarrer et si la pertinence de la fin peut être discutée, le reste est très bon. Avec un rythme soutenu qui mêle efficacement suspense et tension, des acteurs convaincants, une musique discrète mais agréable et une fin inattendue, Sens Unique constitue un thriller de bonne facture.

Le spectateur ne peut pas s'attendre à du grand cinéma de la part du réalisateur Donaldson ("La Mutante", "Le Pic de Dante"...) mais signe ici un film correct emmené par de bons comédiens. La trame n'a rien d'exceptionnel certes mais le rythme est bon et le suspense tient bon jusqu'à la fin ce qui est le principal de ce film car le reste est sans saveur.

Un départ laborieux, genre boulard des années 80, suivi d'un excellent suspense. Hélas les scénaristes ont voulu faire le rebondissement de trop, ce dernier mal préparé tombe totalement à plat.

Dans sa première partie le film de Roger Donaldson peut paraître long, il faut dire que pendant 45 minutes nous suivons la romance complexe d’une jeune femme tiraillée entre l’homme qu’elle aime et son patron qu’elle ne peut quitter. Jusqu’au jour où la jeune femme meurt des mains de ce dernier, Ministre de la Défense, afin de cacher son crime il demande au Major Tom Farell de diriger une chasse à l’homme ayant pour but de débusquer un espion russe qui se serait infiltré au Pentagone. C’est dans cette seconde partie que "Sens Unique" révèle toutes les qualités de son scénario en se muant en un thriller aux habiles et multiples rebondissements. Car ce que David Brice ignore c’est qu’il vient d’engager l’amant de la victime pour la traquer. Dans le rôle de l’homme se retrouvant piégé dans une course contre la montre afin de prouver son innocence, Kevin Costner se débrouille sans difficultés dans l’un de ses premiers grands rôles. Il faut dire que le scénario ingénieux et la mise en scène simple mais efficace de Donaldson créent une ambiance anxiogène permettant de tenir en haleine le spectateur jusque dans les tout derniers instants. Un excellent divertissement qui devrait plus souvent servir de modèle pour les thrillers d’action de notre époque.

Un thriller assez efficace, Kevin Costner n'en fait pas des tonnes et il est bien secondé par l'excellent Gene Hackman. Bien que ça soit long à démarrer, une fois partie on est captivé car il y a un bon rythme. Et aussi une belle chute.

Malgré un début relativement mielleux et assez barbant, No way out nous entraîne peu à peu dans un thriller intense et passionnant. Kevin Costner affronte Gene Hackman et Will Patton sur les mesures rythmiques d'un suspense haletant et percutant. Après la première partie, le film frôle donc la perfection avec des moments toujours plus forts et des rebondissements croissants. Un bon moment.