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    La Porte du paradis
    Note moyenne
    4,0
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    160 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 mars 2013
    On va dire que les 3h40 passent sans vraiment que la fatigue ou l'ennui prennent la pas. Mais le problème est que le film est pourrit par des défauts assez impressionnant.

    Alors que le séquence d'ouverture met dans l'ambiance, installe les personnages et le contexte, le spectateur est vite déconcerté quand arrive les 3 heures se déroulant dans l'ouest. La première incompréhension est le fait que l'un des personnages central (Billy) de la première partie devient insignifiant. C'est peut-être à l'image de la déchéance de celui-ci mais impossible de ne pas y penser. Après, il y a ce triangle amoureux qui par rapport aux évènements historique prennent une place plus importe et fait traîner cette situation en longueur. Une histoire d'amour parfois répétitive qui ne laisse jamais les autres personnages (immigrants) s'exprimer dans cette guerre violente qui les attends.

    Dans un autre contexte, je compare cette fresque à Il était une fois en Amérique, mais le différence et que le film de Leone insuffle une dimension dramatique qui emporte le spectateur dans des émotions très fortes. Le film de Cimino se contente d'essayer d'attirer l'empathie aux travers de l'amour. C'est con parce-que le casting est excellent et Isabelle Huppert juste exceptionnelle. La réalisation est très bonne et la photo magnifique. Malheureusement la musique intervient assez rarement et c'est bien à ses moments là que le film prend une dimension tout autre.

    Autre chose, les évènements ne sont pas toujours très clair, on ne comprend pas pourquoi les gens ne s’inquiète pas plus rapidement. Du coup, cette révolte ne se joue véritablement que dans la dernière heure du film et la séquence de la bataille prend des allures parfois ridicule. On va dire que sur la forme le film est intéressant, mais sur le fond sa manque juste d'enjeux pendant les 2 premières heures du film et que finalement les personnages manquent tous de profondeur. C'est une page sombre (encore!) de l'histoire de l'Amérique racontée avec beaucoup de maladresse et laissant ainsi le spectateur perplexe.

    Cependant, je demande à revoir pour la simple et bonne raison que maintenant je sais à quoi m'attendre. Pas sûr qu'y adhérer beaucoup plus mais je suis curieux.
    Philippe C
    Philippe C

    81 abonnés 1 018 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 octobre 2016
    On ne sait si ce film est le premier ou second chef d'oeuvre (après ou avant Voyage au bout de l'enfer) de Michael Cimino, récemment disparu. Toujours est-il que ce monument, près de quatre heures de projection, qui a connu une début catastrophique à sa sortie en salle en 1980, a retrouvé grace à une nouveau montage par le réalisateur lui même un second souffle, depuis 2012 .
    L'histoire qui se révèle complètement d'actualité aujourd'hui, est celle de migrants miséreux venus d'Europe Centrale voulant s'installer dans le Wyoming et qui sont jugés indésirables par les éleveurs déjà établis, qui les traitent de voleurs et anarchistes et établissent une liste noire de 125 hommes à abattre ou pendre avec le consentement du Gouverneur et l'appui de l'armée et recrutent des mercenaires à cet effet. Le shérif du comté, issu de la classe bourgeoise, amoureux de la tenancière du bordel local, ne réussira pas à éviter le carnage.
    Le film montre une autre vérité sur la conquête de l'ouest, celle de l'égoïsme et du mépris des primo installés par rapport aux nouveaux arrivants ainsi que les conditions de vie miséreuses de ces derniers : entassés dans baraquements, attelages humains de charrues et parmi eux les premières fractures entre les paysans et les petits commerçants.
    Sur la forme le film est éblouissant, avec une prologue qui se déroule à Harvard à la remis des diplômes, où l'on fait la connaissance de deux des futurs protagonistes le shérif et un éleveur alcoolique et désabusé. Une valse magnifique sur la pelouse du camping... 15 ans après c'est le Wyoming et ses paysages époustouflants (en fait le tournage a eu lieu dans le Montana voisin) admirablement bien filmé par Cimino, qui sait cadrer et jouer avec la lumière et aussi le sombres ( fumée de locomotives ou d'immeubles)... La menace d'exécution étant posée, on suit jusqu'au dénouement la vie de la petite ville : les fêtes - danse extraordinaire su patins à roulettes-, les bagarres, les combats de coqs et la vie du bordel local, tenu par une Isabelle Huppert convaincante. Mais le pire doit arriver, et c'est la grande et fabuleusement rendue bataille finale.
    Tout est bon dans ce film, les acteurs, la mise en scène, le montage, la musique, la photo
    selenie
    selenie

    5 544 abonnés 6 037 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mai 2017
    Monument du Septième Art longtemps considéré comme un film maudit et connu depuis pour avoir ruiné le célèbre studio United Artists. Depuis, ce film est redevenu ce qu'il a toujours été, un chef d'oeuvre incompris et maltraité... La force du film réside aussi dans la beauté plastique du film, la photographie est sublime et suppose une sorte de lyrisme qui contraste magnifiquement avec la violence environnante. Cimino ne quitte donc pas ses thèmes de prédilection, à savoir l'exploration d'une Amérique animale, violente et sans doute auto-destructrice. A voir, à revoir, à conseiller...
    Site : Selenie
     Kurosawa
    Kurosawa

    523 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2015
    Après son chef-d'oeuvre "The Deer Hunter", Michael Cimino dispose d'un budget conséquent pour mettre en scène la démystification du rêve américain. En 1890 dans le Wyoming, une association d'éleveurs établit une liste noire qui vise à tuer cent vingt-cinq immigrants européens: cette tension politique ne parvient pas à s'élever au delà de dialogues qui certes retranscrivent très bien le protectionnisme des uns et l'angoisse des autres mais qui n'échappent pas à la répétition. Au fond, que Cimino ne soit pas parvenu à donner du relief à la dimension politique de son film n'est pas tant un problème en soi; le cinéaste s'est toujours dit être en dehors de ces considérations et privilégie avant tout la complexité qui habite ses personnages principaux. Cela vaut surtout pour James Averill et Nate Champion ( Kris Kristofferson et Christopher Walken superbes), le premier vit à la fois dans le présent et dans le passé et hésite sans cesse entre défendre les immigrants et s'enfuir avec la femme qu'il aime; le second complète le triangle amoureux et sera longtemps resté indécis quant au camp dans lequel il doit se situer. Malgré ses défauts, à savoir une représentation politique trop binaire et quelques transitions poussives dans la narration, "Heaven's Gate" est un film attachant, grâce notamment à son mouvement paradoxal de réaliser une grande fresque et la volonté de toujours rester à hauteur des personnages et de ne jamais les surplomber, aussi parce que derrière une histoire d'amour inscrite dans un contexte historique sombre naît une réflexion sur le temps qui passe, un temps perdu que l'on regrette et qui ne se rattrape jamais, une idée qui prend forme en fonction d'une structure générale en trois parties (Harvard 1870 - Wyoming 1890- Rhode Island 1903). Pour représenter au mieux ce sentiment mélancolique, la mise en scène de Cimino capte à la fois l'immensité du paysage et des décors plus étriqués où l'intime peut pleinement s'exprimer. Un beau film, lyrique et émouvant.
    Serge Riaboukine
    Serge Riaboukine

    42 abonnés 946 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 octobre 2010
    Ramassé sur 1h30, le film m'aurait semblé peut-être tout autre mais lorsqu'on frôle les 4 heures, il ne faut pas oublier d'emmener le spectateur avec soi. Hors, je suis resté sur le quai de la gare. Gros point noir : I. Huppert... Mais lorsque le film en vaut le coup (ex. : Rien ne va plus) je peux m'y faire, pas là. Le scénario, sur ces 3h40 ressemble à un vieux ressort tiré à l'extrême. Les acteurs sont plutôt impeccable (hormis...) Mais ne nous permettent pas plus de nous tirer de l'ennui. Je terminerais en mentionnant ces interminables scènes de danses ! zZzZzz...
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    120 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mars 2013
    Je sors du cinéma où j'ai vu la version restaurée de La porte du paradis, et je viens de m'en prendre plein les yeux. Je crois que je n'avais jamais vu autant de mélancolie dans un espace-temps aussi concis que dans la dernière scène de ce film...
    Lenalee23
    Lenalee23

    35 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 février 2010
    J'ai maintenant vu beaucoup des films de Cimino mais je trouve celui la trop long et avec des passages trop ennuyeux. L'acteur principal n'est pas terrible contrairement à Walken et Huppert qui sont vraiment incroyable.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    139 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2009
    C'est l'histoire d'un film mégalomane réalisé par un maniaque de la perfection. C'était l'époque où les metteurs en scène avaient toutes les libertés du monde pour mener à bien leurs projets. On a ici droit pendant près de 4 heures à une recherche constante du sublime. Tout est très lent mais en fait parfaitement contrôlé du début à la fin. Cette lenteur causera la mort du film avant même sa sortie, le budget étant passé de 7 à 45 millions de dollars. Une ville entière a été reconstituée par souci de réalisme. Le rythme est magnifique, permettant ainsi une transposition assez exceptionnelle du scénario très bien écrit, mais malheureusement pour son succès profondément anti-américain. On retrouve aussi Isabelle Huppert et Christopher Walken à leurs débuts, lorsqu'ils étaient insouciants et si naturels... La nostalgie est profonde, on sait maintenant que plus jamais quelque chose de ce genre ne sera produit. Ce qui aurait du être (et qui en fait) un des plus grands films jamais tournés à ce jour a été un naufrage total, causant la faillite de la United Artists. En deux longs-métrages (avec "voyage au bout de l'enfer"), ce génie fou de Cinimo aura marqué l'histoire du cinéma. Une oeuvre complètement folle, qui marque à jamais (même si ce n'est pas forcément transcendant sur le coup) la mémoire collective. J'hésite et je mets 4 étoiles parce que finalement, je me rends compte que j'aime rééllement ce chef-d'oeuvre trop peu reconnu à mon goût.
    7eme critique
    7eme critique

    472 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 août 2014
    Aïe aïe aïe, je comprendrais presque sa participation au classement des pires films du 7ème art... Mais pourquoi les critiques sont-elles aussi positives à son sujet aujourd'hui ? Tout simplement parce que le film s'est vu offrir une réédition uncut récemment de plus de 3h30, et cela va s'en dire que la différence ne peut être que flagrante. Je me suis contenter de visionner la version cinéma, qui est, vous l'aurait deviné, réellement mauvaise. Est-ce dû à un découpage affligeant ? En tout cas, la version de 2h30 se qualifie comme une inertie constante où le moindre intérêt reste dans l'ombre. L'ennui mortel et l'impression d'évoluer de travers dans une histoire longueeeeeeee et chianteeeeee nous assomme et nous décourage carrément de voir la version complète. On est à des années lumières du chef d’œuvre réalisé précédemment, "Voyage au bout de l'enfer". Bien entendu, je parle de la version cinéma de "La porte du paradis", et non pas de la version restaurée à laquelle je m'aventurerais sûrement un jour...ou pas.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    70 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 août 2014
    Whaou ! En voilà un immense chef-d’œuvre ! Tout commence à Harvard, dans une longue séquence qui a peu de rapport avec la suite du film, et qui pourtant pèsera sur tout le reste. On rencontre les personnages pour la première fois, s'amusant pour la dernière fois. Rien qu'avec cette superbe ouverture, Michael Cimino prouve qu'il est un maître de la mise en scène, et sait mieux que quiconque filmer des scènes de groupe, comme celle du mariage de "Voyage au bout de l'enfer". Après cette introduction, les protagonistes sont désormais adultes, et leur insouciance est derrière eux ; le monde est cruel et mesquin, mais les instants de grâce et de poésie sont toujours présents, même au sein d'une maison close. La reconstitution est très belle, avec une image un peu désuète augmentant le caractère nostalgique d'un monde qui touche à sa fin. Cimino sait étirer les plus belles scènes, s'attarder sur les moments de joie mais aussi de désespoir, suivre les personnages dans leurs habitudes quotidiennes, leurs disputes et leurs danses. En cela, le réalisateur est bien un cinéaste naturaliste, et même un cinéaste social tant les vérités qu'ils expose sur la lutte des classes sonnent justes. Il est ainsi rare de ressentir un sentiment de révolte aussi profond que celui qui peut animer le spectateur devant "La Porte du Paradis".
    La musique, heureusement, adoucit les mœurs : elle est au diapason du naturalisme, triste et charmante, à tel point qu'on sent que les personnages la vivent vraiment. Quant aux acteurs, Kris Kristofferson, Isabelle Huppert et Christopher Walken, ils sont vrais et magnifiques, et sont secondés par d'autres rôles admirables, ceux de Brad Dourif, John Hurt et Sam Waterston en tête. Celui-ci incarne d'ailleurs l'un des antagonistes les plus détestables vus au cinéma, représentant le capitalisme sauvage dans toute sa cruauté. Sans doute était-ce trop pour les Américains qui ont préféré censurer le film...
    AMCHI
    AMCHI

    5 149 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    Enfin j'ai eu la chance de voir La Porte du paradis (la version longue) et j'ai envie de m'exclamer "Ho Putain" car c'est ça que j'appelle du cinéma ; c'est une véritable merveille, ça vous transporte du début à la fin et si j'étais un réalisateur ce serait ce type de film que je voudrais mettre en scène. Certes tout n'est pas parfait (je pense à la bataille bien faite mais j'en ai vu des meilleurs au cinéma) mais aucun film peut se targuer d'être parfait. Il est regrettable que ce fût un tel échec et que cela mis en péril la carrière d'un grand réalisateur. La Porte du paradis montre un Ouest américain qui n'a rien d'un lieu idyllique, une histoire cruelle et dense avec des personnages marquants ni blancs ni noirs en particuliers Christopher Walken. Que dire de plus encore que La Porte du paradis est un film trop précieux pour être détester, un mot aussi sur la scène de la danse qui est magnifique et émouvante.
    Eselce
    Eselce

    1 224 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 septembre 2015
    Très long. Beaucoup de dialogues, de danses, de folklore. Quelque action et romance moyennes mais réalistes dans l'ensemble. Je n'ai pas bien compris les intérêts de certains personnages. Il y a beaucoup de morts inutiles qui auraient pu s'en sortir, c'est un peu agaçant. L'histoire est loin d'être glorieuse et ennuyeuse à souhait. Nul, pour moi, beaucoup trop fouillis sur la fin où tout pète, même les plans qui changent à chaque seconde. Merci pour ce désastreux montage !
    mollywood
    mollywood

    4 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 août 2016
    alors soi disant la plus grande injustice de l'histoire du cinéma, ce film mérite l'injustice qui lui a été faite, les scènes sont longues et lentes mais terriblement fades au contraire du parrain on l'on se régale à chacune des repliques, la fin est hollywoodienne à souhait, pan pan boom boom et les riches qui gagnent contre les pauvres comme à chaque fois; par ailleurs cimino prend de grandes distances par rapport au fait historique que ce film prétend représenter, la guerre du compté de johnson n'ayant au final que fait entre 19 et 25 morts, loin du carnage du film, isabelle hupert n'est pas crédible une seule seconde en maquerelle, c'est n'importe quoi, on dirait plutôt un jeune communiante ou l'institutrice du village, en réalité ella watson était une grosse femme bien robuste...un film long à éviter sauf pour les snobs de télérama qui iront trouver des arguments perchés pour démontrer qu'en fait ce film est bon
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 juin 2009
    Heureusement que j'ai pas vu la version longue de cette grosse bouse cinématographique. Je dois dire que c'était un voyage très éprouvant ! Au point que le spéctateur en ait des sueurs froides ! C'est parce que le film est d'un ennui mortel, malgré un casting appréciable (Christopher Walken c'est pas rien). C'est vraiment une grosse décéption, je crois que c'est un mauvais moment à vite oublier !!
    dagrey1
    dagrey1

    87 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juin 2020
    Nous sommes à la fin du XIXème siècle, la situation est critique dans le Wyoming où l'association des éleveurs reçoit carte blanche du gouvernement américain pour éliminer "125 voleurs de bétails/anarchistes supposés" dans une population immigrée originaire d'Europe de l'Est. La confrontation tournera au bain de sang et brisera le destin de bien des protagonistes de cette histoire.

    La porte du Paradis (Heaven's gate) est un western dramatique américain de Michael Cimino de 1980. Avant les "coupes" imposées par le studio, le film tourné par Michel Cimino durait 5 h 30 (!).
    Ce film de plus de 3h30 dans sa version longue est très librement adapté de la guerre du comté de Johnson qui opposa des propriétaires terriens (qui se considéraient comme natifs) aux familles immigrées d'Europe de l'Est, récemment implantées dans le Wyoming (A la suite de l'Homestead Act).

    Une page peu glorieuse de l'Histoire des Etats Unis

    Hyper réaliste quant à la violence et à la puissance du pouvoir et de l'argent, La porte du Paradis incarne le western désenchanté par excellence. L'oeuvre décrit l'entreprise d"éradication d'une population par un escadron de la mort au nom de l'intérêt de quelques uns. Si la première partie du film est un peu lente en dépit d'une réalisation qui magnifie les paysages, la seconde s'accélère et sombre dans la violence. Pour ces raisons et son réalisme contrarié, j'ai beaucoup apprécié ce western terriblement désenchanté et au déterminisme tragique mais ce ne fut pas le cas de tout le monde.

    Le pire naufrage de l'histoire du cinéma et un film maudit

    Auréolé par le succès de Voyage au bout de l'Enfer, Cimino s'est vu offrir un "pont d'or" par United Artists avec un budget illimité (44 millions de dollars après les "dépassements") pour tourner son western iconoclaste . Le film fut éreinté par la critique américaine et fut retiré de l'affiche au bout d'une semaine. On doit au film au moins partiellement la faillite de la maison de production United Artists. Michael Cimino s'est retrouvé "tricard" à Hollywood.pour des années. Il a du patienter 6 ans avant qu'on ne lui finance un autre film.
    Les sociétés de protection des animaux ont également dénoncé des mauvais traitements en série subis par les chevaux, poules et coqs sur le tournage.
    Les mauvais résultats au Box office ont aussi mis en berne le genre du western pour quelques années. Malheureusement, cet échec fit beaucoup de tort au courant Nouvel Hollywood et orienta le cinéma Hollywoodien des années 80 vers l'action et le divertissement, mettant un terme aux productions cinématographiques réfléchies et pessimistes des années 70.

    Le casting
    La porte du Paradis est tout sauf un film manichéen. Ses protagonistes sont traversés par des conflits intérieurs et des choix cornéliens à résoudre, notamment Ella (Isabelle Huppert), James Averill (Kris Kristofferson) et Nate Champion (Christopher Walken), prisonniers d'un triangle amoureux. On peut également citer John Hurt dans le rôle d'un éleveur, prisonnier de sa classe qui se noie dans l'alcool.

    La porte du Paradis est un un film sombre qui rappelle d'autres films originaux de cette époque comme le western mémoriel, Le soldat bleu.
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