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    L'Enfance nue
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    3,9
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    40 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 novembre 2013
    Pour son premier film Pialat parle des enfants maltraité...
    Essaie globalement transformé pour Maurice Pialat les acteurs sont bon comme tous le reste du film mais la fin nous laisse sur notre faim
    traversay1
    traversay1

    3 158 abonnés 4 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2021
    Premier film de Pialat, produit entre autres par Truffaut, L'enfance nue impose d'emblée le naturalisme d'un cinéaste à la recherche de la vérité. Une spontanéité très travaillée, on le sait, qui ne doit rien au hasard mais qui sidère par sa concision et sa (fausse) simplicité, avec un récit remarquable par ses ellipses temporelles. Chronique d'une enfance difficile, entre deux familles d'accueil, le portrait de ce garçon à la peau dure est exempte de toute psychologie facile ou de recherche d'émotion. D'où l'apparente rudesse du film, pas aussi marquée que dans La gueule ouverte, cependant, et sa force de conviction. A voir sur grand écran pour en saisir toute la densité.
    Maqroll
    Maqroll

    135 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2009
    C’est le premier long-métrage de Pialat, qui n’est pourtant pas un débutant (La Maison des bois pour la télé était déjà un chef d’œuvre). C’est un film dur, difficile même, mais dont on ne sort pas intact. C’est une exploration sans complaisance du monde de l’enfance, qui n’a plus rien de « merveilleux » pour peu qu’on veuille bien laisser tomber les clichés. C’est une leçon de vie, la première, pas la dernière !
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    121 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2013
    Je démarre donc la filmographie de Maurice Pialat par son premier long-métrage qui me pousse déjà à en voir d'autres. L'Enfance nue est un film dur, austère, qui va droit à l'essentiel sans aucun artifice. En quelque sorte, le cinéaste filme la réalité, la vie. C'est cela qui m'a séduit plus particulièrement, Pialat pose sa caméra dans un département modeste (mon Pas-de-Calais natal) pour y filmer le quotidien d'un jeune garçon turbulent abandonné par sa famille et trimbalé de foyer en foyer. La comparaison avec les 400 coups est assez inévitable vu le sujet même si beaucoup de choses opposent ces deux films. Là où Doinel a bon fond, le jeune François de l'Enfance nue est plus agressif, plus méchant même si il fait preuve de bonté par instants bien que sa nature instable reprenne souvent le dessus. Là où Truffaut se permet d'être plus "cinématographique" avec des séquences moins réalistes, Pialat lui préfère filmer la vérité brute. C'est cette austérité qui me bloque un peu mais elle est reste parfaitement cohérente avec le propos du film.

    Budget dérisoire et volonté de réalisme oblige, les acteurs du film sont majoritairement amateurs. Si bien sûr cela laisse quelques approximations dans l'interprétation, j'adhère au parti pris qui donne un réel cachet au film. Le jeune interprète de François se débrouille très bien d'ailleurs. De manière générale j'ai aimé la diction imparfaite des personnages, ça respirait l'authenticité. Ça m'a beaucoup fait penser à du Dumont d'ailleurs, Pialat étant sûrement une source d'inspiration pour le cinéaste nordiste. Puis entendre parler d'Arras (ma ville natale) et d'Hénin-Beaumont au cinéma c'est quand même quelque chose qui me plait particulièrement, même si 23 ans séparent la sortie du film de ma naissance je me sentais concerné par ce qui se passait à l'écran.
    La narration manque un peu de liant à mon sens, le montage étant assez brutal. Mais la mise en scène (ou au contraire l'absence de mise en scène?) rattrape cela. Pialat n'hésite pas à allonger ses séquences, laissant vivre ses personnages. Il y a une réelle intelligence d'auteur, une vision sans fards de la vie qui percute.

    Le passage chez le couple de vieux m'a beaucoup plu. La complicité que noue François avec "Mémère-la-vieille" est particulièrement touchante. Ces vieilles personnes me rappellent tellement la gentillesse des quelques-unes que j'ai pu rencontrer plus jeune. Et dans ce cadre paisible, le jeune François continue de bouillonner. On ne sait pas pourquoi, Pialat a l'intelligence de ne jamais expliciter la scène. Il laisse l'image parler, comme un retour aux sources, aux origines du cinéma. Des séquences comme celles du chat ou de l'autoroute sont cruelles, les passages avec Mémère-la-vieille sont très tendres, la majorité du film est rude. Je sens que Pialat n'est pas un mec qui fait des concessions et qui te lâche de la poudre aux yeux à tire-larigot. La justesse de ce film me laisse penser que ce cinéaste me plaira beaucoup. En tout cas j'aime beaucoup son Enfance nue, une oeuvre forte et intelligente.
    DenbroughX
    DenbroughX

    53 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2011
    L'un des permiers long-métrage connu du grand réalisateur français Maurice Pialat, et égalemment l'une de ses plus belles perles. Avec "l'enfance nue", Pialat affichait déjà sont grand talent pour la mise en scène ainsi que son habileté et sa grande maitrise de l'écriture, une réalisation plate, simple, faisant s'enchainer de longs plans sans aucune fioriture afin de progresser de manière sobre et efficace dans l'histoire. Une histoire qui se déroule d'ailleurs dans la même idée, précise et minutieuse, sans étalage et sans surplus, avec des personnages qui n'en font jamais de trop et qui donne l'impression que leurs acteurs ont été dirigés de manière rude et draconienne. Et pourtant, ces derniers semble en gagner d'avantage en profondeur, et paraisse être étudié plus scrupuleusement avec cette méthode, puisque cela leur donne un coté très réaliste, dans le sens de l'histoire elle-même. Un récit d'un réalisme implaccable et assez inquiétant donc, mais aussi parfois très frustrant, puisque ce que l'on attend du jeune François, le personnage princpal, n'égale jamais la hauteur de nos éspèrances, et pourtant l'on est captivé et impressionné par cette petite frappe, interprété de manière solide, sobre et remarquable par le jeune Michel Tarrazon, qui franchit l'infranchissable seulement à la fin de l'oeuvre, nous ayant tenu en haleine tout le long du film, un procédé volontaire je pense, que Pialat semble beaucoup affectionné. Un film très captivant donc, sur un sujet des plus intéressant, avec d'excellents acteurs, pour la plupart malheuresement méconnus.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 avril 2007
    Quelle claque ! Premier long métrage de Pialat, et déjà une méthode de travail et un style se mettent en place. Il nous livre un regard sans apitoiement sur l'enfance, et à la niaiserie habituelle des films du même genre, il oppose une histoire nuancée, où l'enfant n'est pour une fois fondamentalement ni bon ni mauvais, mais les deux en même temps. Pialat n'a eu de cesse que "d'enlever le gras" de ses films : pas de scènes de transition mais des tranches de vie; ici tout est intéressant, chaque scène a sa place, le superflu n'apparaît pas. On est plongé directement dans le vif du sujet, sans fioritures. De ce réalisme cru, le spectateur retire une émotion vraie portée très haut par les non-acteurs du film. Ce qui est bouleversant, c'est que les personnages sont fictifs mais leur histoire ne l'est pas : Pialat filme une rencontre avec un couple extraordinaire de simplicité et de tendresse.
    Le film fut un échec à sa sortie, Pialat comme toujours a dénigré son travail, disant qu'il "avait baissé son froc" en n'allant pas au plus profond de la vérité puisque des deux enfants qui lui ont inspiré le film, l'un s'est pendu et l'autre s'est empoisonné. Soit, comment un auteur ne pourrait-il pas avoir raison en jugeant son film, mais tout de même, que ce film est au-dessus des autres !
    Vous remarquerez un hommage discret aux 400 coups : le travelling latéral sur l'enfant qui court en pleine nature après s'être battu. Pialat a-t-il jamais revendiqué aimer le film de Truffaut ? Si quelqu'un le sait j'aimerai avoir la réponse !
    stebbins
    stebbins

    463 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2010
    Premier long métrage d'un incontournable du cinéma français - le regretté Maurice Pialat - L'Enfance Nue est une jolie fable, tour à tour drôle et pathétique. Clairement cataloguée comme oeuvre emblématique de la Nouvelle Vague ( le film fut réalisé à la toute fin des années 60 ), L'Enfance Nue séduit le spectateur par sa liberté de ton et sa modernité. Maurice Pialat - cinéaste connu pour son intransigeance voire même parfois sa cruauté envers l'équipe de tournage - parvient avec une indéniable habileté à nous immerger dans cette histoire d'enfant pas sage : ainsi le montage se fait discret, presque effacé par l'épaisseur de l'intrigue et celle des personnages. Les acteurs sont très bons, trouvent souvent le ton juste, sans pour autant réussir à dépasser les attentes... En d'autres termes ce premier film demeure finement réalisé ainsi qu'efficace sur le plan scénaristique, malgré un naturalisme manquant d'ampleur à la vue des autres films de Maurice Pialat. C'est pas mal du tout mais franchement inabouti, même pour un coup d'essai...
    rogertg2
    rogertg2

    24 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 mai 2008
    Un film avant tout ennuyeux comme la majorité de ceux où ce sont les gosses qui en sont les vedettes (sauf quelques exceptions comme LA GUERRE DES BOUTONS ou LES CHORISTES).
    Hotinhere
    Hotinhere

    437 abonnés 4 776 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2020
    Tout le style Pialat se retrouve déjà dans son premier film et cette chronique touchante d'une enfance cruelle.
    maxime ...
    maxime ...

    202 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2022
    L'Enfance Nue est une histoire simple, qui devient grandiose car regardé et conduite par un maitre, un très grand cinéaste, Maurice Pialat.

    Son premier film, que je découvre en cette matinée de juin est déjà une démonstration de tout son cœur contrit entre tendresse et rage. Il y'a tant à dire, et pourtant, les mots manquent ...

    Une attention toute particulière à ses acteurs, divins !

    Ce film est un héritage, comme touts les autres de Pialat, un regard sur l'époque également donc. Je sais qu'il me faudra y revenir ... J'en prends donc note.
    kinophil
    kinophil

    19 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juin 2018
    Film réaliste, simple, cru, quasi-documentaire. Rien n’est superflu dans ces scènes de vie de gens simples, parents adoptifs confrontés aux rapports conflictuels avec un jeune garçon rebelle, abandonné par ses parents biologiques. C’est fort, prenant, poignant, bourré d’émotion
    Patjob
    Patjob

    23 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2022
    Ce portrait d’un garçon de 10 ans géré par l’assistance publique et confié à des familles d’accueil (deux différentes dans le film) donne une rare impression de véracité. A tel point que l’on se croirait par moments face à un documentaire. Mais ce n’est pas le cas : le film est pensé et construit ; sans pathos, sans artifice, Pialat fait se succéder des courts morceaux de vie, et élabore, par touches précises, sans schéma de type narratif, un tableau d’une grande cohérence. Ce qu’il montre permet de percevoir le fonctionnement et les problèmes des placements d’enfants et suffit à faire naître les questions de leurs conséquences sur eux. Il fait aussi ressentir profondément l’ambiance d’un milieu, d’une région, à travers des moments de vie d’une classe populaire, des quotidiens comme des rares (le mariage, le décès de la grand-mère, …) ; il touche aussi le mystère de chaque individu, ici François, môme déchiré et désorienté, aussi difficile à gérer qu’à comprendre, qui exprime sa révolte avec les moyens dont il dispose et qui en même temps recèle quelques trésors d’humanité.
    Le comptoir du cinéphage
    Le comptoir du cinéphage

    22 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2009
    chef d'oeuvre tout simplement.
    ygor parizel
    ygor parizel

    207 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2008
    très belle histoire emouvante, avec un sujet fort, par contre les acteurs qui bafouillent ou qui regardent la caméra parfois on se croirait dans une émission télé mais cela renforce le côté réaliste du film
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    15 abonnés 1 616 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2024
    On connait l'intérêt de Claude Berri et, surtout, de François Truffaut pour les choses de l'enfance (le premier avec son touchant "Vieil homme et l'enfant", le second à travers son oeuvre en général). Aussi, on n'est pas surpris de voir l'un et l'autre "patronner" le premier film de Maurice Pialat, une oeuvre dédiée à l'adoption, à l'enfance ballottée d'une famille d'accueil à l'autre.
    Authentique et sensible, la chronique de Pialat dévoile les contigences administratives de l'adoption, dans un style quasi documentaire, en même temps qu'elle dessine la personnalité du petit François, ses désordres affectifs et comportementaux communs aux enfants "sans parents". Le film n'est pas précisément le récit de "400 coups"; Pialat décrit essentiellement l'environnement social et familial de François, sa relation entre tendresse et incompréhension avec ses parents, ou plutôt grands-parents, d'adoption, ces fameux Pépère er Mémère plus vrais que nature.

    Car l'intérêt du film ne se concentre pas seulement sur l'enfant. Le milieu populaire et ouvrier du Nord où se déroule l'histoire, et l'expression très réaliste de ces années 60 forment un cadre d'une grande vérité obtenu par l'interprétation spontanée de comédiens amateurs dans leur propre rôle et par une mise en scène épurée, refusant le moindre effet dramatique complaisant.
    L'authenticité des personnages, leur simplicité et leur humilité tirent, au-delà du cas de François, cette chronique de l'enfance vers une attachante étude de moeurs.
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