Avis : Man on Fire - Page 8

Un film grandiose qui se compose de deux parties totalement différentes. La première est chargée en émotions, on ressent la tristesse, le doute, la solutide... et la seconde laisse place à la violence, la rage d'un homme prêt à tout pour sauver ce qui compte le plus pour lui. Une belle histoire qui captive du début à la fin.

Qu’il est bon de voir un film d’action proposer plus qu’un héros bad-ass qui dézingue du méchant anonyme sans raison pendant 2h !
Rien de tout cela ici et pour cause, le duo Tony Scott/Denzel Washington vaut mieux que cela. Certes, Man On Fire n’est pas exempt de quelques clichés et autres facilités scénaristiques : l’ex-militaire bourru (et bourré !) qui se fait attendrir par l’innocence d’une petite tête d’ange, la confrérie de policiers véreux, la vengeance personnelle…
Mais tout cela n’est que la base, ce sur quoi s’appuie le film pour mieux s’élever vers les cimes. Rares sont les films d’action à oser commencer le massacre après plus d’1h15 de film. Mais cette longue intro n’est pas ennuyante pour autant, loin de là ! Tony Scott prend le temps de nous raconter une histoire, celle de la relation entre un garde du corps désabusé et une petite fille joyeuse. Les personnages sont fouillés et la réalisation du frangin Scott donne du pep’s à ce début proche d’un drame.
Parlons-en de la réalisation. Tony Scott a tenté un coup en balançant des effets de style visuels à tout bout de champ. La presse n’a pas aimé, personnellement je trouve ça super intéressant puisqu’elle illustre à merveille le personnage de Creasy/Washington et l’agitation de Mexico City (mention spéciale également pour la BO, alternance parfaite de morceaux mélancoliques, de rythmes latinos et de coups de massue plus bruts).
Alors quand au bout d’1h15, Man On Fire attaque sa seconde partie plus tournée vers l’action, on a déjà passé un bon moment. Mais le meilleur reste à venir. La vengeance de Creasy/Washington est brutale, violente, infernale pour ses victimes. Denzel Washington est impeccable, complètement habité par son rôle. Rarement un héros de ce genre de films n’a eu aussi peu d’états d’âme. Peu importe, sa croisade est prenante, immersive pour le spectateur. Survivra ? Survivra pas ? Le suspense reste entier jusqu’au bout, pour notre plus grand plaisir !

J'adore ce film !! C'est simple Denzel Washington y est formidable et Dakota Fanning est touchante. L'intrigue du film est incroyable, on ne s'y attend pas et puis vraiment quelle fin ... mais quelle fin !!!
A tous les fans de Denzel Washginton voyez ce film, il est excellent et bien ficelé. Il est impossible de s'ennuyer, c'est poignant du début à la fin.
Un film à voir !

Aprés l'accumulation de films trés moyens, voire ces derniers temps à coté de leur sujet (Domino, Unstoppable, etc) Tony Scott aurait bien pu passer le reste de sa carriére sans ne serait-ce présenter un film saisissant. Et bien, non. Rassurons-nous. Il a eu la révélation suprême, l'intelligence éphémére, la beauté stylistique, la vision créative, pour proposer un film qui, dés les premieres minutes, s'apparente à un chef d'oeuvre instantanné. Une claque, un monument, qui monte en crescendo du début à la fin et se clôture avec douceur dans un équilibre parfait. Violent, noir, sensible, flirtant tantôt avec la candeur de la jeunesse confrontée aux affres du monde adulte, tantôt avec la cruauté humaine dans un contexte sordide et méprisable, le film passe en revue un bien grand nombre de codes, arborant une solide réalisation boostée à l'adrénaline et offre une experience unique. La "Hermandad", réseau de kidnapping aux multiples recidives, se crée des ennuis en se taillant un ennemi de taille en la personne de John W.Creasy, prés à tout pour sauver cette jeune enfant de neuf ans, enlevée à ses dépens, qu'il avait pris d'affection. Avec une déconcertante raffinerie, Denzel Washington enfile son costume d'ex agent de la CIA meurtri par ses actes passés, attendant le jour salutaire, et l'interprete magistralement, dans toute sa puissance émotive et dans la poésie de ses silences éloquents. A ses cotés, Dakota Fanning, a qui depuis fait un long chemin et prouvé avec désinvolture son réel talent artistique, fait dans la finesse et la curiosité, captivant le spectateur. Cette alchimie bouleverse litteralement, on s'attache aussitôt et on se demande où l'ensemble va bien nous emmener. Si certains pourront juger l'ensemble trop noir et pessimiste, allant jusqu'à révolter contre les choix de mise en scéne du réalisteur, cette élégance qui en découle naturellement prête à confusion tant cela paralyse l'atmosphére générale pour en faire quelque chose à la fois rigide et explosif. Le montage épileptique dont Tony Scott est adepte n'empêche aucunement l'oeuvre d'être pleinement savourée. Si les plans parfois clipesques peuvent laisser un certain goût amer, ils ont toujours un interêt, ce qui n'était pas le cas de la plupart des réalisations précédentes du réalisteur à l'allure d'inachevé. Ici, on a bel et bien une oeuvre aboutie, sérieuse, sincére. Un hommage pour son acteur fétiche, mais aussi une récompense pour le public qui attend depuis bien longtemps le réveil du metteur en scéne qui, malheureusement, n'aura visiblement duré qu'un temps. Si la morale de l'histoire peut laisser dubitatif -"Une balle dit toujours la vérité"-, son approche est d'autant plus réaliste. Harry Gregson Williams compose une bande originale tendre, loin de la surenchére émotionnelle, et permet de ne pas attacher trop d'importance à la sensiblerie qui ressort, même si cela demeurre inévitable au final. Un trés grand moment de cinéma, efficace dans son intégralité et d'une effarante simplicité.

Un très beau film de Tony Scott , un mélange maitrisé entre action et émotion et une histoire terrible et réaliste autour d'un personnage de haute qualité . Plongée dans le milieu du crime mexicain , le scénario raconte avant tout la reconstruction de son héros , John Creasy , ancien militaire a la dérive qui va aux côtés de la jeune Pita réapprendre a aimer la vie , une rédemption violente et glorieuse qui laisse des traces chez les personnages mais aussi chez les spectateurs . Dans tous ses rôles de "Bad Guy" (Training Day et American Gangster aussi) , Denzel Washington est brillant , une puissance d'acteur incroyable , aussi bien touchant et sensible que violent et immoral , pour sauver Dakota Fanning , il est prêt a tout , même a royalement écraser le reste du casting (Sauf Dakota Fanning et Giancarlo Giannini , qui arrivent a lui résister) . Toujours dans l'action , Tony Scott confirme son talent pour ce genre particulier qu'il faut savoir maitrisé pour en réussir un bon : plus brisé , a la dérive comme son personnage , la mise en scène éclate et explose souvent pour symboliser les évènements .
Un film d'action très beau , émouvant et en même temps très explosif .

Un film d'une ambiance bien stylée et reconnaissable du réalisateur Tony Scott. Un scénario est un peu plat mais très touchant pour une relation entre un bodyguard et une petite fille. Denzel Washington se débrouille très bien dans son rôle de bodyguard et le reste du casting est pas mal du tout, à part Christopher Walken que je le trouve moyen. Une première partie bien détaillé ou une amitié s'installe entre le héros principal et la petite fille puis une seconde partie avec un rythme bien soutenu. Une ambiance qu'on sent assez bien. Les décors et les terroristes du film montrent bien les difficultés qu'on peut avoir quand on essai de trouver un enfant kidnappé. Des scènes d'actions bien tournés. Des costumes simples. Un film d'action qui nous fait passer de bon moments.

On sent bien que Tony Scott est un " frère de " ... Le rythme et la façon de raconter l'histoire semble avoir été fait par Ridley, mais pourtant, non. Man on Fire est donc un film qui prend son temps pour poser de bonnes bases et évoluer vers un final plutôt haletant. Denzel Washington montre à nouveau qu'il est l'un des meilleurs acteurs de sa génération et de son genre.

Un Tony Scott encore une fois très bon, un style unique et une violence brutale et sans concession. Denzel Washington est excellent dans son rôle de garde du corps qui ne veut pas s'attacher à l'enfant dont il a la charge mais qui finalement succombe et devient protecteur à un point que le jour où elle se fait enlever, il devient inarretable et déferle sur ses ennemis pour les faire payer ! Une fin émouvante et un casting de choix (Christopher Walken) font de ce film une très belle œuvre !

Man on fire est le nouveau film de Tony Scott, et c'est une sacré réussite. Le scénario est très bien écrit et d'une efficacité remarquable, plein de tendresse, de tension, de suspense. Denzel Washington est époustouflant dans le rôle du garde-du-corps alcoolique en recherche de rédemption. La relation entre cette homme et la fillette est émouvante est tres bien costruit, et les scènes d'action ( même si elle arrive très tard ) sont incroyablement réaliste. Mais petit bémol quand même, je trouve la réalisation abusé, je veux bien que des fois sortir des chantier battu est une bonne chose. Mais encore faut il savoir le maitriser. Car certain effets sont mal exploiter voir trop souvent, la camera qui s'affole c'est bien pour les passages ou l'on nous montre les effets de l'alcool mais en dehors ça rime a pas grand chose. Dommage a vouloir en faire trop on fini pars ce cassé les dents. Il n'empêche que l'on passe un bon moment de cinéma qui même si celui-ci n'est pas parfait réussis a prendre au tripes.

Après s'être fait remarqué grâce à plusieurs films mémorables comme "Ennemi d'Etat", ou encore "Spy Game" le petit frère de Ridley Scott récidive avec un film de kidnapping intitulé "Man On Fire". Ce remake officieux du film éponyme d’Élie Chouraqui, est en quelque sorte un mélange entre "Taken" et "Que Justice Soit Faite". John Creasy, ex-agent de la CIA devenu alcoolique et dépressif, se fait engager comme garde du corps par une famille bourgeoise de Mexico, afin d'empêcher un éventuel rapt de sa fille Pita. Le garde du corps, au bord du suicide, exerce froidement son métier, rejetant la fillette de neuf ans qui cherche en lui un ami. Mais ensuite, elle réussit à apprivoiser cet homme au caractère d'ours. De son côté, il s'attache à Pita comme à l'enfant qu'il n'a pas eu, et cette relation le ramène à la vie. Mais, Pita tombe malgré la protection de son garde du corps dans les griffes de ses ravisseurs. Quand Creasy se réveille à l'hôpital, gravement blessé, il apprend que la remise de la rançon a mal tourné... Porté par une furie vengeresse, il décide de traquer une par une toutes les personnes impliquées dans le rapt et l'échec de la remise de la rançon, et n'hésite pas à défier la « Hermandad », confrérie rassemblant le crime organisé, les truands et les flics corrompus de Mexico. Le scénario, certes déjà vu, nous prend aux tripes et nous propose un twist final très sympathique. Le film se scinde en deux parties, la première se concentre davantage sur la psychologie des personnages et sur la relation entre Pita et John. La deuxième, c'est la folie vengeresse de John qui va peler le cul à tous les truands de Mexico. Du côté des interprétations, Denzel Washington est tout simplement excellent, et porte à lui tout seul le film sur les épaules. Dakota Fanning, Christopher Walken, Mickey Rourke et Marc Anthony sont quant à eux très bons dans leur rôle respectif. Derrière la caméra, Tony Scott nous propose un film d'une violence inouïe, mais pas entièrement maîtrisée, où le visuel est un peu trop marqué. La BO douce est très bien dosée et accentue le côté tragique de l'oeuvre, le rythme du film est assez régulier même si c'est un peu long (2h26 tout de même). Ainsi, "Man On Fire" est un bon thriller, efficace et émouvant.

Man on Fire film sombre, noir avec une petite touche d'amour entre un garde du corps et une petite fille véritablement touchant. Tony Scott signe un film nerveux absolument sublime où le personnage principal s'offre une vengeance contre ces personnes profitant du kidnapping. Denzel Washington joue son rôle d'homme en quête de rédemption à la perfection tout comme la jeune Dakota Fanning. Résultat un des meilleurs film de Tony Scott avec une histoire véritablement intense qui nous transporte au Mexique. Chef d'oeuvre.

Abordant le thème de l'insécurité et des rapts à Mexico ou encore les thèmes classiques de la vengeance, la rédemption du personnage principal, Tony Scott nous offre un très bon thriller qui à le mérite de privilégier au premier plan la relation entre les personnages de Creasy et Pita à l'action, La mise en scène est originale, avec beaucoup de style et d'audace, L'intensité est présente pendant une bonne partie du film, Denzel Washington livre une superbe prestation de même que la petite Dakota Fanning, Le début est peut être un peu lent mais permet de développer les personnages, La seconde partie du film ne nous laisse aucun répit avec beaucoup d'action et des rebondissements jusqu'au final réussi, émouvant et parfaitement mis en scène,

trop long et trop lent!c'est pas nul mais c'est chiant a voir!!
par contre la fin est génial!!

Un film qui prend aux tripes très vite avec un anti-héros déshumanisé (sublime D. Washington) qui reprend goût à la vie. Puis vient la vengeance, implaccable et qui ne soucie guère de la morale hollywoodienne. Le personnage de la mère est parfaitement dessinée et poignant. Les scènes chocs et d'émotions se succèdent à un gros rythme jusqu'au final. Le style de Tony Scott vient brouiller quelques scènes (l'enlèvement) de façon gratuite mais le tout sert plutôt bien le film.

Tony Scott est ici d'une grande énergie créative sans sombrer dans certains excès épileptiques d'autres composants de sa filmographie -in extremis- doublée d'une grande sensibilité.
Denzel Washington, l'un des meilleurs acteurs de sa génération, montre ici un jeu d'une justesse et d'une profondeur magistrales.
Avec juste cela, on aurait déjà un bon film mais en plus le scénario est parfaitement écrit, la musique sublime et on découvre la meilleure actrice enfant jamais vue avec Dakota Fanning.
Tout est parfait, même le sous-titrage dont les styles s'intègrent au film!!!