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    Network, main basse sur la télévision
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    Maqroll
    Maqroll

    136 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2011
    Un film prémonitoire de Sidney Lumet, d’une force saisissante, sur le pouvoir (naissant à l’époque) de la télévision et dont il est stupéfiant de constater qu’il n’a pas pris une ride tant le propos pourrait être identique de nos jours : mondialisation, ultra-libéralisation, puissance des images et des discours, écrasement de l’individu devant les intérêts financiers des grands trusts. À travers l’exploitation d’un présentateur sur le point d’être mis au placard et qui se révèle une mine d’or pour l’audimat, Lumet se livre à une charge en règle contre les institutions de toutes sortes. Au niveau de l’interprétation, si Peter Finch en fait un peu trop dans son rôle d’illuminé, William Holden est excellent dans le seul rôle humain du film alors que Faye Dunaway déploie un charme ravageur qui ira jusqu’au bout de sa folie télévisuelle pour conserver quelques dérisoires parts de marché. La réalisation de Sidney Lumet est comme d’habitude solide et efficace, sans un soupçon de compromis ou de vulgarité. Un très bon spectacle et une grande réflexion.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 août 2019
    Network, c’est un peu La Source vive d’Ayn Rand qui rencontrerait l’univers ultra-cynique de la télévision et de ses appuis financiers. Sans Howard Roark, donc, puisque l’individu ne fait plus le poids face à un système qui n’a plus ni principes ni idéologie et peut avaler tout type de contestation avant de le recracher en un format divertissant. La démonstration est magistrale, appuyée sur un scénario implacable, qui ne résiste pas toujours à enchaîner les morceaux de bravoure et d’hystérie (le plus mémorable restera l’incroyable tirade de Ned Beatty) ni à la tentation de la surenchère finale (trop de noirceur tue la vraisemblance à mon avis), mais qui a le mérite de donner à ses personnages de la chair, indépendamment de la charge satirique qu’ils sont censés porter. Le tout parfaitement filmé, interprété, monté et restauré en édition blu-ray.
    yoyo114
    yoyo114

    32 abonnés 480 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2013
    On comprend le réel enjeu du film dans sa deuxième moitié : montrer la télévision comme une sorte de machine avec une intelligence propre, un monstre de science-fiction. Les directeurs des programmes et les présentateurs ne sont plus que des marionnettes face à quelque chose qui les dépasse complètement. Il flotte une ambiance très glauque dans ce film de Sidney Lumet, ce qui fait à la fois sa force et sa faiblesse. Une force car le scénario est plutôt original et nous fait réflechir sur la société. Une faiblesse car le film échoue à rendre les personnages crédibles, voire attachants. Faye Dunaway, en jeune self-made woman esseulée, est convaincante (pour autant, j'ai du mal à comprendre pourquoi elle a obtenu un oscar). Notons enfin que quelques longueurs viennent alourdir la fin du film.
    Akamaru
    Akamaru

    2 846 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2010
    Franchement,ce cinéma de contestation des années 70 me manque terriblement.La satire mordante de Sidney Lumet sur la télévision,et la collusion entre médias/politique/argent,est jubilatoire du début à la fin.Elle se révèle juste,et se démarque par une liberté d'expression qui laisse rêveur.Car il s'agit là de critiquer pleine face ces conglomérats audiovisuels,vampires des points d'audience,dont la seule foi est celle du racolage.Leur moralité s'arrête là où commençe le profit.S'il faut mettre un prédicateur maboul(énorme Peter Finch)en prime time pour faire grimper l'intérêt national,qu'on le fasse!Mais si celui-ci critique le système capitaliste et les pétro-dollars,là rien ne va plus.Ainsi,vogue une chaîne d'information,aux dirigeants aussi volatiles que ses téléspectateurs également pointés du doigt pour leur attirance envers le sensationnel.Dans cette jungle,une programmatrice aux dents qui rayent le parquet,ne peut cacher le vide de son existence frigide(Faye Dunaway,exaltée,oscarisée,magnifique).A l'inverse,un vétéran terre à terre ouvre les yeux sur cette ère moderne de la TV,lui dont la carrière fut bercée d'idéalisme journalistique(William Holden,brillantissime et empli de compassion)."Network" reste remarquablement d'actualité.La TV,on y revient toujours.Ses rouages sont programmés pour influencer quiconque la regarde.Un pamphlet impressionnant,aux dialogues remarquablement écrits et aux performances d'acteur mémorables.Le nec.
    Parkko
    Parkko

    138 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2010
    Un film captivant sur la télévision. Au bout des deux heures on a l'impression que Lumet a traité le sujet, qu'il a dit tout ce qu'il fallait dire, tout a bien été fait...
    Vraiment, quelle œuvre. Pourtant, ce n'était pas forcément évident de livrer un film sur le milieu de la télé, mais le tout est très bien fait, bien filmé, y a une vraie réflexion sur le média, sur son rôle, sur son pouvoir, et c'est vraiment un des atouts du film.
    Qui plus est les comédiens sont vraiment bons, avec notamment Faye Dunaway.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 mars 2011
    1976 et le film pointe déjà du doigt la dérive de la télé et des multinationales, malheureusement les réactions des personnages paraissent souvent excessives et artificielles au détriment de l'intrigue ( en même temps je ne suis pas un habitué des coulisses de la télé). Cependant un passage reste vraiment génial, celui ou le patron Arthur Jensen prêche la bonne parole à Howard Beale, tant pour le texte que dans la manière de filmer.
    JoeyTai
    JoeyTai

    18 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2011
    Pas mal du tout ce film de Sidney Lumet. Un présentateur de télévision pète un câble en direct. Le public, séduit par cet illumine qui semble dire tout haut ce que chacun pense tout bas, devient accroc, ce qui pousse la direction de la chaine a faire de ce journaliste une star. C'est une satire au vitriol sur le système médiatique moderne et ses dérives. William Holden et Faye Dunaway sont très convaincants. Le pouvoir corrupteur de l'argent, le mirage de la célébrité, l'abrutissement de la télévision, et finalement la médiocrité et la vénalité des gens en général sont au cœur de ce film-pamphlet. L'humour ne tempère que partiellement le message très sombre distille par cette œuvre : la scène ou la militante du Parti communiste et le chef spirituel d'une secte crypto-millénariste s'écharpent est hilarante. Cote mise en scène, le film a évidemment vieilli, mais la qualité et le talent de Lumet font que "Network" reste un film incontournable.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    214 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 avril 2009
    Sidney Lumet est critique envers ce qu’il traite. Critique certainement, cynique jamais (exception faite du singulier «Before the Devil knows you’re dead»). Venu de la télévision –il a réalisé vingt-six téléfilms avant d’adapter pour le cinéma «12 angry men»-, Lumet pose, avec «Network» (USA, 1976) un regard accusateur sur les dérives possibles de l’immédiateté télévisuelle. Un présentateur de J.T., limogé sans préavis, décide d’annoncer son suicide en direct. A partir de cet incident, Lumet débouche sur une démonstration, toujours chez l’auteur aux frontières de la leçon, de la télévision comme champs des possibles et réseaux du morbide. L’angoisse aliénante qui menace le présentateur, et sur lequel joue avec machiavélisme le personnage de la cadre arriviste (Faye Dunaway) génère la base réflexive du film. Œuvre de cinéma interrogeant les possibilités de la télévision, «Network» se dédouane de toute expressivité formelle pour davantage travailler l’articulation du récit et la montée en acte d’une morbidité en puissance. Télévision, média de mort pourrait être le slogan scandé par Lumet. Bertrand Tavernier dans «Death Watch» interrogeait, avec davantage de profondeur, le même thème. Télé-fils crachant sur le dos de son père, Lumet, connaisseur du milieu, forge un film critique qui tourne en absurde les fonctionnements du système télévisuel. Le cinéma de Lumet s’accorde à observer, en une pensée critique, tous systèmes composants les Etats-Unis. La télévision est un système fondé sur la manipulation des images et sur l’insulte des consciences. Homme-souffrance, le présentateur tombe progressivement dans la folie tandis que la direction de la chaîne TV fait de lui un martyre en puissance, glaneur de téléspectateurs et messie de l’audimat. «Network» est sombre dans le regard qu’il objecte contre la télévision. Mais il n’est pas cynique dans la mesure où sa critique n’appelle pas à la mort de la télévision, elle n’en souligne que l’affreuse perversité.
    totoro35
    totoro35

    89 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2011
    Sydney Lumet signe ici un brûlot virulent et effrayant sur les réseaux télévisuels de l'époque, transformant la petite lucarne en cirque malsain et carnivore, tout en démontrant son influence sur les masses et la société moderne.
    SuperMadara
    SuperMadara

    76 abonnés 935 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2013
    Un drame intense et terriblement pessimiste sur le monde des médias, des acteurs d'exception pour un résultat prenant et intelligent. Chronique du pire des médias, le scénario raconte la folie prophétique d'un présentateur qui menace de se suicider en direct, et la réaction en chaine qui suit cet évènement, une plongée dans l'enfer des médias, le déclin de l'information et l'éthique peu morale des grandes chaines, une chronique sombre, pessimiste et terrifiant. Hystérique et prophétique, Peter Finch est l'incarnation de la folie télévisuel, face au pertinent et charismatique William Holden, la terrible et extrême Faye Dunaway et le rapace Robert Duvall, un casting remarquable et très différent, ce qui en fait sa force. Réaliste, la mise en scène de Sidney Lumet est un constat terrible, une plongée dans la nouvelle morale des médias, un message ancré dans son époque, mais qui peut concerner la télé d'aujourd'hui.
    Un drame sombre, une chronique infernale, réaliste et porté par un excellent casting, dans différents registres.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 juillet 2011
    Le sujet et le synopsis de "Network" m'attiraient, mais son scénario ne tient malheureusement pas ses promesses. Ca vire tout simplement au grand n'importe quoi, avec des personnages tellement cyniques que ça en devient ridicule. Les personnages interprétés par Faye Dunaway et Robert Duvall sont si extrêmes que l'histoire n'est simplement pas crédible. Celui incarné par Peter Finch, sorte de gourou télévisuel anti-capitaliste, est du même acabit. Et le personnage de William Holden, le plus "normal", n'est pas très intéressant. Qui plus est, le scénario s'enfonce dans des intrigues secondaires sentimentales qui ne sont d'aucune utilité. La dernière scène, cynique et malsaine, est la meilleure du film, et on regrette de devoir attendre pendant 1h50 pour y arriver. Lumet a voulu faire un drame cynique, mais quand il est question de cynisme, c'est à mon avis la comédie qui est la meilleure façon d'arriver à ses fins. Enfin, le film a vieilli malgré lui, du fait que la télévision est aujourd'hui largement supplantée par internet. Reste la mise en scène de Lumet, indéniablement réussie.
    françoise Devaux
    françoise Devaux

    23 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2024
    Je revois ce film de Sidney Lumet avec plaisir, c’est du très bon cinéma. Ce portrait au vitriol de l’influence (néfaste) de la télévision sur les masses est réussi. Les acteurs sont excellents, avec une Faye Dunaway, archétype de l’arriviste qui n’a aucun sentiment ni morale autre que l’audimat, Peter Finch présentateur d’abord dépressif puis passablement cinglé qui se croit investit de la bonne parole, explosant l’audimat d’abord puis retourné par le dirigeant cynique de la holding qui contrôle la chaine (Ned Beatty) , enfin William Holden dirigeant de l’information , le seul qui reste conscient de la folie générale et qui se fait virer car pas dans la doxa. Cela navigue entre comédie et drame, certaines réflexions sont encore d’actualité actuellement. Les personnages sont un peu caricaturaux bien sûr, mais c’est savoureux.
    Max Rss
    Max Rss

    173 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2019
    Sans blaguer, je me suis posé la question pendant un long moment: comment est-ce que l’on réagirait, nous, les spectateurs (les bons c..s d’auditeurs comme disait Jean Yanne) si un soir l’un de nos présentateurs du journal télé menaçait en direct de se coller un pruneau dans la tête ? Et comment est-ce que l’on réagirait si ce présentateur devenait d’un seul coup le prophète de notre époque ? Réalisé par Sidney Lumet (que l’on ne présente plus), « Network, main basse sur la télévision » est une critique acerbe, voire cynique du monde de la télévision et de ses coulisses. Les données sont très simples: la télé, c’est du show business, la seule chose qui compte, c’est le pognon. Ce qui nous intéresse, ce sont les taux d’audience, les parts de marché, les points de popularité et par la même occasion, abrutir le plus possible le mec derrière son écran. Le côté humain, on s’en moque complètement. Oui, le monde de la télé, c’est ça: le pognon, le capitalisme et la volonté de gravir les échelons rapidement en utilisant tous les moyens possibles. D’ailleurs, comme le dit le personnage de Robert Duvall: « on est des p...s, alors agissons comme tel ». Voila une phrase qui résume bien le truc je trouve. Mais attention, dans « Network », il n’y a pas que ça. Il n’y a pas qu’une critique du monde de la télé. Il y aussi un état des lieux de la société américaine des années 70. Et les Etats-Unis à cette époque étaient dans la panade jusqu’au cou: chômage, crise politique, économique, militaire (la guerre au Vietnam venant tout juste de s‘achever), scandales à répétitions (celui du Watergate principalement), taux de criminalité qui augmentait, inflation, pouvoir industriel faiblissant, le dollar perdant de sa valeur. Enfin, l’attirail complet quoi. Et Lumet ne manque pas l’occasion de verser du gros sel sur des plaies béantes encore toutes rougeoyantes de sang. Beale devient le messager du peuple, il devient celui qui aide l’américain moyen à extérioriser toute cette rage jusque là restée latente. Malgré un propos très juste, qui pourrait tout aussi bien s’appliquer à notre époque, ce film, à mon goût, n’est pas le meilleur de son réalisateur. Tout ce qui se passe en quasi huis clos dans les locaux de la chaîne de télé est très bon. Mais ça dérape un peu à partir du moment ou Lumet décide de donner un caractère intime à la relation entre le personnage de William Holden (encore une fois très bon) et celui de Faye Dunaway (excellente et débordante de classe). D’accord, c’était une façon de faire affronter deux générations différentes de personnages, celui qui a grandi sans la télé, et celle qui a toujours eu le nez collé dessus. Mais ce n’est pas très bien fait et ça nuit au film. Voila pour moi le gros point noir du film. Autrement, je n’ai aucun autre reproche particulier à faire.
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    48 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2015
    Si "Network" a quelque peu vieilli dans sa forme, à l'image de cette émission fictive invraisemblable qui bat des records d'audience, son propos reste en revanche plus que jamais d'actualité, et s'avère même prémonitoire à certains égards. Dès 1976, Sydney Lumet a parfaitement cerné l'évolution présente et à venir du medium télévisuel, incarné par le personnage de Faye Dunaway, sorte d'allégorie personnifiée de la petite lucarne.
    Cette "enfant de la télé" la comprend d'autant mieux qu'elle a grandi avec elle, contrairement à la génération précédente, celle de William Holden, formée à la radio et à la presse écrite, et qui conserve un certain recul, et donc une forme d'authenticité et d'intégrité.
    Peter Finch représente lui aussi cette génération, mais lui n'a pas su garder sa lucidité, et il se trouve également aliéné par le petit écran, à l'issue d'années de carrière soumises aux contraintes d'audimat.
    Quant à Robert Duvall, il incarne une autre facette de cet univers, tout aussi corrompue, celle du producteur carriériste à la solde de son actionnaire.
    On l'aura compris, "Network" est un véritable réquisitoire à charge de la télévision, bénéficiant d'une mise en scène théâtrale mais diablement efficace, quelque peu affaibli par sa dimension caricaturale et par quelques longueurs. En tout état de cause une belle réussite de Sydney Lumet, qui vient compléter avantageusement son panel de films sur les institutions américaines : "12 angry men", "Serpico", "Power"...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 février 2012
    Sidney Lumet signe encore une fois un film éblouissant. Cette fois, il nous décrit avec une simplicité absolue l'univers impitoyable de la télévision; dans lequel on vend tous nos principes pour quelques points d’Audimat. A l'heure où le monde se virtualise, ce film est plus que jamais d’actualité.
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