Angelina Jolie reprend son sac-à-dos dans cette seconde aventure, que j'ai trouvé au moins aussi ennuyante que la première. Un film pour pré-ados. Je mets une étoile pour la voix VF, toujours celle de notre Lara nationale.
Autant le premier opus m'avait à peu près convaincue autant là je dois dire qu'on aurait pu se passer de ce deux épisode, le scénario est très faible notamment.
Merde quoi, stop ! Arrêtez le carnage ! C'est encore pire que le premier. Tu parles d'un scénario ! Les scènes d'actions bougent un peu, mais pourquoi le MI6 contacte t il Lara Croft au lieu d'envoyer directement 007 ? Tsss.. Et en plus les monstres ne servent à rien et le final (Ô combien prévisible) où Lara Croft prend la boîte, mais ne l'ouvre pas, c'est d'une banalité affligeante. Berk...
ce film ne mérite pas le mention adaptation car on ne retrouve pas l'esprit du jeu et on ne reconnait pas lara croft tant elle devient une femme fragile ( C'est Lara, alors la faire pleurer c'est juste lamentable) bien loin de l'héroine culte. Pourtant on retrouve quand même de l'action digne d'un Tomb Raider mais cela ne suffit plus.
Malgré toutes les critiques à son encontre, le 1er opus était valable de par sa relative fidèlité au jeu. Là, rien ! Le film n'a plus rien à voir avec les jeux dont Lara Croft constitue le seul point commun. Son côté Indiana Jones est écarté au profit d'un ersatz de James Bond féminin. La Miss est surchargée d'acolytes en tous genres dont le charisme ferait passer Jar Jar Binks pour un personnage classe et les scènes d'action sont parfois molles, parfois ridicules. Bref ! Angelina Jolie porte à elle seule le film, mais là, ça ne suffit plus.
Nous sommes transporté dans une autre dimension, une dimension non seulement faite de paysage en carton et de sons techno mais surtout de débilité. Un voyage dans une contrée dont les frontières sont la connerie. Un voyage au bout des ténèbres où il n'y a qu'une destination : la dimension de la stupidité. Bienvenue dans la dimension de Lara Croft 2, un monde où l'on peut frapper des requins en plein pif et s'en servir comme sous marin, un monde où les blessures apparaissent ou disparaissent selon l'humeur du moment, un monde merveilleux où des temples engloutis depuis 2 500 ans peuvent s'effondrer en moins de deux minutes parce que ça aide l'intrigue et ou une boîte de gâteaux qui surnage elle aussi depuis deux mille ans sur un lac d'acide noir peut soudainement sombrer à pic parce que l'héroïne principal l'a décidée. Dans la dimension de la stupidité, oubliez votre ancienne vie. La logique, les discussions intéressante, les distances Chine-Kilimandjaro volent en éclats. Ici personne ne vous entendra hurler et tant mieux car vous hurlerez de rire à en vomir votre gorge devant Angelina Voight dégommant des cibles en carton dans sa forêt privée, à califourchon sur son cheval, ou en la voyant faire sans raison apparente de la moto sur la grande muraille de Chine et vous risquez fort de rendre l'âme devant les "dinosaures humanoïdes passe-muraille" qui se repèrent "grâce aux mouvements". Comment Lara Croft le sait elle ?... Magie du scénario ! Comment ce fait-il aussi qu'elle connaisse toujours le bon contact en Chine au Kazakhstan ou en "Afrique" (Avec un grand A comme dans "L'Afrique est une bonne indication pour trouver un artefact magiquement ancien"). Je vous réponds... Contre-magie ! Ici le bien le mal, le haut le bas, l'intérêt et le divertissement n'existent pas, en particulier dans un film où le méchant est un prix nobel de chimie(?!). Nous entrons dans un puits de connerie insondable où la raison n'a pas cours. Puisse Dieu nous venir en aide.