Avis : Working Girl - Page 2

"Working Girl"(1988)est une comédie quelque peu datée,mais toujours aussi divertissante sur le monde impitoyable des affaires,et sur la place des femmes dans un business majoritairement masculin.Mais in fine,le film se regarde surtout comme un conte de fées citadin,où une petite secrétaire complexée va gravir les échelons pour essayer de parvenir au poste de direction de ses rêves.On s'attache assez facilement au personnage très humain et sensible de Mélanie Griffith,qui n'est pas désagréable à regarder en porte-jarretelles!Sigourney Weaver campe une patronne au charisme affolant,mielleuse et traître,représentant parfaitement la réalité d'un tel poste.Bien qu'éclipsé par ces 2 tornades,Harrison Ford donne le change et cristallise les envies,presque en se parodiant en golden boy impressionnable.Le film s'adresse plus particulièrement au public féminin,étant presque une rengaine à l'ambition et à la confiance en soi.On sent qu'on se situe dans l'Amérique reaganienne où la réussite sociale était tout,et surtout fondée sur l'apparence.Enfin,la chanson "Let the river run" est rentrée au panthéon du genre,sur fond de travelling sur Manhattan et la statue de la Liberté.

Un petit feel-good movie cousu de fil blanc, qui offre une vision très datée du féminisme et propose un scénario pseudo-business auquel on ne croit pas une seconde. J’ai aimé l’ambiance très 80’s, épaulettes et brushings hallucinants, rêves d’ascension sociale, etc. mais le film n’a pas grand-chose d’autre à offrir et les comédiens sont assez mauvais.

Tess est un vrai modèle de féminité. Une vraie Working girl qui commence en bas de l'échelle et monte en prenant le train en marche.

Le temps ne semble pas avoir de prise sur certaines œuvres, pour d’autres ça leur donnent un cachet supplémentaire, un capital sympathie. "Working Girl" appartient à la troisième catégorie, celle dont les films font peinent à regardant tant le divertissement est ultra datés car dans cette gentillette comédie signée Mike Nichols tout y est d’une lenteur insupportable. Tess McGill est une jeune femme charmante et très intelligente mais qui a décidé de se frayer un chemin à travers l’un des univers les moins accessibles du monde du travail, surtout pour la gente féminine, la jungle de Wall Street. Dans le fond une comédie sociétale fonctionnant principalement sur la success-story d’un personnage principal déterminé à montrer ce qu’il vaut est plutôt attachante. Il est vrai qu’en nous contant ce combat au quotidien contre des collègues grossiers et misogynes s’appropriant sans vergogne le fruit de son travail, ce personnage interprété par Melanie Griffith ne pouvait qu’être attachant. Mais c’est dans la forme que ce film perd quelque intérêt, les dialogues sont débités sans conviction, voire d’une manière soporifique, par des acteurs mou et inexpressifs. Seul le toujours très charismatique Harrison Ford réussit à dynamiser cette histoire cousue de fil blanc et franchement peu entrainante. Faisant figure de précurseur à l’époque, "Working Girl" n’est aujourd’hui plus qu’une chorale de péripéties faiblardes à peine interprétées. A absolument éviter.

Un must. Une des meilleures comédies des années 80. J'aime bien Mike Nichols car il sait aborder des sujets qui avec d'autres donnerait des films quelconques, plein de clichés (voir le Lauréat). Les femmes aussi ont le droit de réussir dans un monde initialement taillé pour les hommes. De bonnes actrices, une fin positive, bref une comédie qui donne la pêche.

une satire piquante et bien sentie sur la place de la femme dans le monde du travail et des affaires au coeur des années 80. une comédie savoureuse portée par un trio d'acteurs(trices) formidables et que S. Weaver est belle! en bonus, la BO de C. Simon.

De ma Dévéthèque. Vu à sa sortie en salle.
Comédie romantique Wall Street très agréable au casting cinq étoiles. Je suis sans doute fleur bleue mais j’adore ce film.

Harrison Ford est une méga star de la décennie 80, il a déjà derrière lui deux Indiana Jones, deux Star Wars, un Blade Runner culte, un Witness surprenant et finira ladite décennie avec un troisième Indiana Jones !
Sigourney Weaver n’est pas en reste avec un Peter Weir « L’Année de tous les dangers », ce même Peter Weir qui enchaînera coup sur coup avec un certain Harrison Ford pour « Witness » et « The Mosquito Coast », deux SOS Fantôme et un Alien de James Cameron et la même année que « Working Girl », « Gorilles dans la brume ».
Quant à la fille de Tippi Hedren, Melanie Griffith a quand même un Brian de Palma et un Jonathan Demme à son actif.
Malheureusement, sa filmographie s’avérera moins étoffée que les deux méga stars qui l’entourent dans ce « Working Girl ».
En tout cas, elle est rayonnante de sobriété dans son jeu, et cela se perçoit dans son personnage fait de détermination, d’ambition et de frustration contenues.

Mike Nichols se plaît à inverser le rapport homme - femme, ainsi, une fois n’est pas coutume, le rôle masculin tenu par Harrison Ford (Jack Trainer) me paraît plus en retrait pour mieux valoriser les deux rôles féminins : Melanie Griffith (Tess McGill) et Sigourney Weaver (Katharine Parker).
Pour cette dernière, il me semble que c’est bien la première fois où je découvrais l’actrice dans la peau d’une véritable garce.

Certes, les coiffures de certains personnages à commencer par Melanie Griffith et de Joan Cusack datent le film mais au même titre que certaines coiffures du début du XIXème siècle.
Si j’étais de mauvaise foi, je dirai qu’il faut regarder « Working Girl » comme un film d’époque ! Et ça passe !

Peu importe, la trame me paraît tenir le coup même si je ne comprends rien à la haute finance.
Tout comme « Wall Street » que j’adore, le récit de « Working Girl » ne se résume pas qu’à des transactions boursières.

Enfin, j’évoquais plus haut « film d’époque » mais je ne suis pas sûr d’avoir trop exagéré, car la scène d’ouverture où la caméra suit un ferry qui fait la jonction New Jersey - New York, se dessinent les Tours du World Trade Center. On les voit plus tard la nuit après que Tess voit partir son ex (Alec Baldwin, tout mince).
A chaque fois que je vois ces tours (que j’ai visitées la même année que le film !) j’ai mal au coeur.
Quelque part, « Working Girl » parle d’une époque que l’on peut dater…
A voir en V.O pour les voix naturelles de nos trois méga stars… si vous voulez…
PS : J'oubliais "Let The River Run" chanson signée Carly Simon qui accompagne le film participe à mon bonheur.

Je n'avais plus trop de souvenir de ce film de la fin des années 80; et pour cause, il n'y a pas grand-chose à retenir, si ce n'est le casting.
Dès les premières images on se dit, non mais c'est pas possible, car le style de cette époque, avec les coupes à la Cindy Lauper, pour toutes ses ravissantes femmes, le maquillage à outrance, ce style eighties donne vraiment une datation au carbone 14, et malheureusement, le film est vraiment trop marqué par son époque.
Le thème du film cher à l'Amérique, self made, où le rêve Américain est à la portée de tous est sublimé par le rôle de Mélanie Griffith, mais, le film commence à avoir un soupçon d'intérêt, lorsque Harrison Ford fait son apparition, alors certes, c'est la moment où le film prend une nouvelle tournure, mais aussi, car sa présence en impose directement.
Le film reste une jolie comédie, simplette, portée par des acteurs de haut vol, mais un film trop marqué par son époque, et qui a assez mal vieilli.

La débrouillardise d'une femme qui, du rang de secrétaire de grande entreprise cherche à gravir les échelons sans diplôme, à la mesure de son intelligence et de son audace. Elle se retrouve auprès d'une femme plus âgée qu'elle qui va exploiter ses idées à son insu. Une guerre secrète est déclarée entre les deux femmes. Le final est bien sympathique. Sigourney Weaver est étonnante en jeune manager.

Working girl m’a fait penser à un mélange entre Wall Street et Pretty Woman. Il a pour but de montrer que oui les femmes ont leur place dans le monde des affaires et doivent elles aussi se tenir prêtes à écraser les autres pour réussir coûte que coûte. Seule la réussite compte et celle ci doit passer par la façade professionnelle. Mais le film n’a pas que des défauts, il montre au début le problème pour les femmes d’être prise au sérieux dans des univers masculins quand elles ne sont pas carrément harcelées. C’est aussi un défilé de brushings improbables qui montre que même si elles reviennent à la mode tout n’était pas bon dans les années 80. Dommage également que les personnages de Melanie Griffith et de Sigourney Weaver n’aient pas plus de scènes en commun pour développer les intrigues autour d’elles. A leur côté Harrison Ford joue les faire valoir mais avec la classe qui le caractérise. Pas exempt de qualité mais aussi bourré de défauts, aussi parce qu’il est beaucoup trop ancré dans son époque c’est un film franchement inégal.

En le revoyant , le film a pris un sacré coup de vieux surtout les permanentes de cheveux des Américaines de l'époque . Mélanie Griffith à moitié nue dans des tenues affriolantes , n'est pas pour déplaire . Reste plaisant à visionner , je conseille .

Mike Nichols fait fort. Parce qu'il trouve le moyen de faire un film à la fois sur les difficultés pour les femmes d'avoir une "carrière" mais aussi et surtout sur les coiffures féminines des années 80. Et c'est quand même ça le vrai sujet du film je pense.
Bon, blague à part, Working Girl m'a vraiment plu. Mike Nichols a fait de bons films, et aussi des mauvais. Là, Working Girl fait parti du haut du panier. J'avais un peu peur de voir un film où on disait en gros les mecs sont des incapables et ils empêchent les femmes d'accéder à des supers emplois, et en fait pas du tout, c'est pas du tout ça, au contraire on voit bien que c'est entre elles que les femmes sont les plus cruelles en fait (même si y a des mecs complètement taches dans le film, on est d'acccord). J'ai aimé tous les acteurs, même Cusack que j'aime pas en général. Le film est intéressant également sociologiquement parlant, cette ascension d'une femme, qui monte, qui chute, qui remonte... Ca décrit quand même une certaine réalité (pas forcément passée d'ailleurs). Le film est un des rares qui s'intéresse à cette question en plus.

Romance dans une banque d'investissement, avec un premier rôle féminin, à la fin des années 80, c'est quand même tout sauf banal. Je découvre peu à peu le cinéma de Mike Nichols, qui reste un cinéaste abordant des thèmes dirons-nous léger, mais dont le passionnel prend le dessus. La naïveté mielleuse de Mélanie Griffith n'est pas très convaincant malgré des atouts de charme évident. Il est plus facile de s'épancher sur une Sigourney Weaver en femme fatale, affirmée, mais néanmoins second rôle pas très visible à l'écran. Le film ne fait que divulguer un message charnel, féministe et gracieux, c'est déjà çà.

Le film des féministes des années 80. On suit avec plaisir Mélanie Griffith dans son ascension sociale face à une Sigourney Weaver dans un rôle de garce pas si courant. Le casting est enrichi d'un Harrison Ford au mieux de sa forme. Une belle pépite de la fin des 80's.

Une comédie pas toujours passionnante sur le monde du travail et de la finance et l'évolution de la femme dans celui-ci. Un humour un peu plus appuyé et quelques péripéties bien senties auraient été salvateurs.