Avis : Un Taxi pour Tobrouk - Page 4

En 1961, Denys de La Patellière livre une sorte de road-movie dans le désert libyen durant la la Seconde Guerre mondiale. Alors que la guerre fait rage, quatre soldats français et un prisonnier allemand sont contraints de s’unir pour survivre. L’histoire délaisse l’aspect conflit militaire pour mieux se consacrer à l’étrangeté des rapports humains. Avec comme chef d’orchestre Michel Audiard pour les dialogues, on se doute que dans la bouche de Lino Ventura, Charles Aznavour et Maurice Biraud notamment, cela fait mouche. Bref, une œuvre profondément antimilitariste.

Sorti en 1961, le film se présente comme un huis clos à ciel ouvert au milieu du désert africain. Avec son ton humaniste et antimilitariste, le film est l'héritier du cinéma politique des années, dont le meilleur exemple est "La Grande Illusion". À cela s'ajoute les dialogues caustiques de Michel Audiard et le casting fabuleux composé, entre autre, de Lino Ventura et Charles Aznavour. Cependant, l'aspect visuel du film, assez convenu et, parfois, fade gâche un peu la qualité du film. "Un Taxi pour Tobrouk" reste néanmoins un classique du cinéma français, ne serait ce que pour ses dialogues.

"Deux intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche" Un film de Denys de La Patellière mais aussi un film de Michel Audiard dont les dialogues sont délectables. Le film trouve une voix anti-guerre, à travers le prisonnier allemand, pas fait pour me déplaire. Le film perd de son rythme dans la deuxième partie. La fin est étonnante.

Deux étoiles pour L. Ventura avant tout, le reste du casting n'est évidemment pas en reste. Les dialogues sont bien écrits, on est en plein cinéma français classique. Mais je ne regarderais pas le film une deuxième fois. J'ai trouvé le sujet un peu faible pour tenir tout le métrage. Le film s'essouffle et pour le coup, on peut dire qu'il a vieillit...

Meilleur film et de loin de son réalisateur, visiblement très inspiré par le sujet et les lieux. Enfin bon, cela reste avant tout un film Audiard-Ventura, à savoir que le film est porté quasi intégralement par des dialogues percutants anar de droite et des acteurs hyper charismatiques.

Un Taxi pour Tobrouk restait dans mon souvenir un film assez haletant mais à ce revisionnage j'ai été déçu.
Je crois aussi que la 1ière je l'avais vu en version colorisée.
Ce film ressemble un peu au Salaire de la peur, 2 ou plusieurs personnages se retrouvent embringuer dans un road-movie. Ici on est dans le désert en pleine guerre mais il se passe pas grand choses. Le film manque un peu de rythme et Lino ne suffit pas à le sauver. Charles réussi une bonne composition mais n'est que moyennement crédible dans son rôle de soldat.
Un film honnête mais qui ne fait pas rêver et qui ne transmet aucun message.

Très bon film, où se mêle comédie, aventure et réflexion sur la guerre. C'est en quelque sorte l'ancêtre de la 7eme compagnie, mais avec en plus une véritable réflexion sur l'absurdité humaine de la guerre. Face à l'hostilité du désert, l'allemand comme les français sont obligés de collaborer, d'où nait une certaine complicité. Cette aventure fait dire à l'un d'eux cette excellente réplique signé Michel Audiard : "a la guerre, on devrait toujours tuer les gens avant de le connaitre." Quelque passages ont un peu vieillit, mais ce film qui réunit notamment Lino Ventura et Charles Aznavour, est à voir absolument.

Un casting de rêve avec Lino Ventura, Maurice Biraud et Charles Aznavour sur des paroles et un scénario de Michel Audiard. Le rêve, quoi ! Plusieurs répliques sont devenues cultes comme "Deux intellectuels assis vont moins loin que deux brutes qui marchent"...

Un taxi pour Tobrouk est un drame psychologique plutôt réussi. Une belle distribution avec notamment Lino Ventura, Charles Aznavour ou encore Maurice Biraud. Le scénario de ce film est original pour l’époque et il traite d’un sujet plutôt intéressant sur la nature humaine. Il ne faut pas confondre un individu avec une foule. J’ai été plutôt convaincu par ce film, 13 / 20.

Un taxi pour Tobrouk raconte le périple en plein désert sous le soleil brûlant et le vent de quatre hommes après que leur véhicule ait été détruit. Ils feront prisonnier un soldat allemand mais paradoxalement, se retrouvant prisonnier de ce désert, ils sympathiseront avec celui-ci et s'entraideront. Le film doit beaucoup aux paysages, le film a été tourné en Espagne et aux dialogues de Audiard dont la plus célèbre du film étant incontestablement celle ci : "Deux intellectuels assis vont moins vite qu'une brute qui marche". Ce film est aussi la rencontre entre Charles Aznavour et Lino Ventura. La fin pessimiste nous montre bien les horreurs d'une guerre que les soldats ne comprennent pas. Voir Théo Dumas seul sur les Champs-Elysées lors de la libération est émouvant tant on se souvient de la complicité qui unissait son commando. Le voir tête couverte est un symbole du propos antimilitariste que le film véhicule. On est tous égaux face à l'atrocité de la guerre et ceux qui la composent ne sont pas forcément gentils d'un coté et méchants de l'autre. "A mon avis, dans la guerre, il y a une chose attractive : c'est le défilé de la victoire. L'emmerdant, c'est tout ce qui se passe avant. Il faudrait toucher sa prime d'engagement et défiler tout de suite. Avant que ça se gâte…"

attention chef d oeuvre! une histoire toute simple, un decors tout simples des acteurs avec des gueules! des dialogues qui font encore mouche 50 ans apres " 2 intelectuels assis assis iront toujours moins loin qu une brute qui marche!"
j aimerais beaucoup que tarantino en face le remake!

a faire decouvrir d urgence a ceux qui ne l ont pas vu

Pas mal. Il y a un suspens/tension intéressant, des très bonnes performances d'acteurs, notamment Ventura et Aznavour, des personnages assez complexes, ce qui est très appréciable. Oui mais, il y a aussi des longueurs.. Pas à la hauteur d'un "Le salaire de la peur" je trouve. Oui je sais l'histoire n'est pas du tout la même, ni même le genre du film mais je trouve qu'il y a quand même un point commun dans le type d'ambiance du film : un long périple à la fois lent et interminable pour les personnages mais où l'incertitude et la tension peuvent se pointer au moindre virage.

Classique du cinéma d'aventures à la française. Dialogues excellents avec des acteurs idéaux pour le genre. Une histoire rocambolesques, certes parfois le film perd le rythme mais cela reste bien fait.

Porté par de superbes interprètes, Lino Ventura et Charles Aznavour en tête, ce film nous embarque au cœur du désert libyen pendant la Seconde Guerre Mondiale. Quatre soldats français en perdition vont par hasard faire prisonnier un Allemand, avec qui ils devront parcourir 700 kilomètres en jeep. Assez rapidement, l'ennemi dévoilera une part de son humanité, et une forme de complicité entre les cinq compagnons de galère finira par s'instaurer. Car comme le dit si bien un des personnages – les dialogues sont de Michel Audiard – « il faut toujours tuer son ennemi avant de le connaître ». Sinon on risque de s'y attacher... Le final est à la fois ironique et tragique.

Un taxi pour Tobrouk est tout simplement l'un des meilleurs que j'ai jamais vu sur la Seconde Guerre mondiale. Il montre avec peu de personnages, peu de mots mais justes et dans le vide écrasant du désert le vrai visage de la guerre et son non-sens total. L'intrigue met des soldats français (Lino Ventura, Charles Aznavour, Maurice Biraud) dans la situation d'emmener un prisonnier allemand avec sa voiture dans un voyage à travers le désert jusqu'à El-Alamein. Les dialogues sont brillamment écrit par Michel Audiard. L'auteur nous montre comment des ennemis tenus à l'écart du combat peuvent apprendre à s'apprécier progressivement ou pas. Ironie et émotion se côtoient tout au long du film jusqu'à la fin. C'est vrai, humain et désabusé. Je n'ai rien de plus à dire ou juste une chose c'est la quatrième fois que je regarde ce film et c'est la quatrième fois que je suis pris par son histoire jusqu'à la dernière seconde...