Avis sur Le Gang

Une nouvelle collaboration entre Deray et Delon, avec de nouveau une histoire prenant place à l’époque de la France d’après-guerre : bis repetita avec "Flic Story" ? Que nenni. Alors que le précédent film de Deray suivait le point de vue du policier joué par Delon, cette fois-ci, on suit le gangster qu’il interprète avec conviction (et malgré une coupe de cheveux tirée… par les cheveux !). "Le Gang" est également plus léger, donnant finalement plus d’importance à la vie des gangsters qu’à leurs braquages. En effet, bien qu’on assiste à plusieurs hold-up, Deray s’attache à montrer la vie en France après la seconde guerre mondiale. Les gangsters qu’il filme sont finalement des gens comme les autres lorsqu’ils se retrouvent à la campagne. Des gens comme les autres qui profitent des errements de l’administration et de la police d’après-guerre pour commettre leurs délits. Toute la question est de savoir s’ils se seraient comportés pareils quelques années plus tard, lorsque l’administration française s’était réorganisée. Même si j'ai une petite préférence pour "Flic Story", "Le Gang" est une réussite, imputable en grande partie à ses acteurs et à la reconstitution soignée de la France d'après-guerre.

Un film de gangsters made in France qui se situe après la guerre assez réussit réalisé par le cinéaste Jacques Deray et produit par Alain Delon !! Après les succès de "Borsalino" et sa suite, Deray et Delon restent à la mème époque et signent un long métrage sur l'amitié de braqueurs de banques qui pillent les coffres et profitent de leurs vies avantageuses, la plupart son mariés et ont des enfants, l'esprit est à la camaraderie sans se prendre la tète. J'avais un peu peur au début de ce film "Le gang" sur la coiffure du chef du clan joué par Alain Delon qui porte, soit une perruque, soit il s'est friser les cheveux ( je ne sais pas), de livrer une prestation loufoque mais je trouve que l'acteur s'en sort bien avec un coté décontracté et crédible. Autour de lui, il y a quelques gueules de seconds roles dans le cinéma Français dont j'ai oublié les noms mais qui sont excellents. J'ai bien aimé la mise en scène de Jacques Deray avec un coté esthétique bien belle mais aussi dans le spectaculaire des braquages et autres. La musique est sympathique aussi. A découvrir.

Depuis 1969 et le succès de « La Piscine », Jacques Deray tourne presque exclusivement avec Alain Delon. L’immense succès de « Borsalino » en 1970 a mené les deux hommes sur l’exploitation du filon de l’apologie des gangsters des années 1930 et 1940. Alain Delon devenu producteur aime travailler avec Deray dont il apprécie le professionnalisme et l’assurance qu’il lui donne d’un résultat final conforme à ses attentes. Après s’être intéressé à l’arrestation d’Emile Buisson par Roger Borniche dans « Flic Story » dont ce dernier s’est inspiré pour l’écriture de son premier livre, Delon entend porter à l’écran « Le gang » dernier roman de Borniche qui relate l’odyssée sanglante du fameux gang des Tractions Avant dirigé par Pierre Loutrel dit « Pierrot le fou » et de ses deux complices, Georges Bouchesèche et Jo Attia. Tout naturellement Delon fait appel à Jacques Deray qui se glissera sans problème dans cette adaptation millimétrée mais sans grande originalité hormis la perruque bouclée qu’arbore Delon sans doute conscient qu’il fallait introduire une touche de fantaisie pour distraire un spectateur qui allait sans doute trouver l’exercice un peu répétitif. C’est d’ailleurs ce qui aujourd’hui identifie le film dans la carrière de Delon. Les acteurs sont bien sûr tous très professionnels mais la réalisation manque un peu de souffle et l’on peut se plaire à penser que le rôle de « Pierrot le fou » aurait mieux convenu à Belmondo ou mieux encore au tout jeune Depardieu qui aurait apporté une folie que Delon même choucrouté a un bien du mal à faire passer malgré des efforts visibles et louables.

Si le Gang n'égale pas La piscine, son chef d'oeuvre, Jacques Deray montre ici tout son savoir faire. La reconstitution de la France de 1945 est particulièrement réussie. On notera au passage les rafles d'Algériens par une police raciste qui préfigurent la guerre d'Algérie et le massacre du 17 octobre 1961. Ce n'est sans doute pas le meilleur rôle de Delon, mais il assure néanmoins dans son rôle de Pierrot le fou (sous le nom de Robert le dingue). Toutefois, le caïd du gang des tractions avant est présenté ici comme un gangster romantique alors qu'il s'agissait d'un tueur alcoolique et cynique qui avait servi le régime de Vichy avant de se recycler dans la résistance. Peut-être Delon n'a-t-il pas voulu apparaître comme un salaud intégral. Autre fausse note : on peut douter que des gangsters issus de la résistance se soient associés à d'anciens auxiliaires de la Gestapo dès 1945, la haine qui les séparait était trop forte. Sinon, c'est un plaisir de revoir autant de grands acteurs, même dans de tout petits rôles. Ce film n'a quasiment pas vieilli, hormis la coupe de cheveux anachronique dont Delon a été affublé et une bande musicale vieillotte et horripilante.

On ne va pas rechanter la chanson. La collaboration entre Jacques Deray et Alain Delon, ce fut quand même du lourd. Quelques films en sont la preuve. Mais comme rien n'est parfait, il faut bien qu'il y ait une fausse note (avant que deux autres ne suivent). « Le Gang », polar typique du cinéma français des années 70, se révèle assez rapidement comme étant un film sans la moindre saveur, fait avec très peu de conviction. Exemple typique du film que tu ne regardes que d'un œil. Pas grand chose à conserver ici si ce n'est la belle brochettes de gueules de cinéma. Oh et puis il est toujours amusant de voir Alain Delon, fumant des barreaux de chaises avec une moumoutte bouclée vissée sur la tête...

Pas le meilleurs Delon, c'est sur. Une musique (a la Borsalino) "dites" d'époque qui revient un peu trop souvent. De cambriolages en cambriolages, quelques fois, spoiler: peu crédibles. D'évasion sur les toits de la gare, du commissariat ou encore du café, alors qu'ils sont encercler, un peu grosse,
en font un film moyen.

Le gang , bon film qui raconte l'apogée du gang des tractions avant: à la fin de la dernière guerre, cinq hommes venus d'horizons divers décident de profiter du désordre ambiant pour faire dégringoler le pognon des caves mais une fois qu'ils auront rangé leurs armes , ces gangsters redoutables redeviendront des hommes comme les autres!Une mise en scène solide et quelle distribution...

un parrain à l'ancienne, un film nerveux et prenant, où alain delon est magistrale, entouré d'un casting alléchant....très bon

J'ai bien aimé, le meilleur film avec Alain Delon que j'aie vu : comique et surprenant, "le gang" est bien réalisé et interprété. Beaucoup ne pourront le comprendre, mais j'ai plus ri qu'en regardant "les tontons flingeurs".

Très bien rythmé, Le Gang est un polar nerveux qui s'inspire plus ou moins de véritables faits. Alain Delon incarne le chef d'une bande de voleurs qui profite de la désorganisation administrative de l'après-guerre. Pour incarner ce chef de bande un peu fou Alain Delon porte une perruque frisée comme un caniche pour lui donner un aspect plus barjot. De bonnes scènes d'action agrèmente ce polar réussi.

Un bon petit film à l'ancienne qui retrace l'épopée retouchée du gang des tractions. Un Delon frisé pas très crédible en "dingue", mais qui assure une bonne prestation. Amusant.

Delon producteur et acteur, peine à convaincre en chef de gang chevelu et hystérique malgré de très bons seconds rôles. La réalisation de Deray quant à elle manque de rythme.

D'après un roman d'Andrè Borniche et avec Alain Delon dans le rôle principal, mais cette fois dans un registre plus souriant qui renoue avec "Borsalino",Jacques Deray tourne "Le gang", bon film qui raconte l'apogèe du gang des tractions avant: à la fin de la dernière guerre, cinq hommes venus d'horizons divers dècident de profiter du dèsordre ambiant pour faire dègringoler le pognon des caves mais une fois qu'ils auront rangè leurs armes,ces gansters redoutables redeviendront des hommes comme les autres!Une mise en scène solide et quelle distribution...

Ce n’est pas le polar du siècle et il ne revendique d’ailleurs pas ce genre d’appellation puisqu’il se veut avant tout braqué sur le quotidien des gangsters qui l’animent plutôt que sur leurs casses. Delon en maître des lieux est imparable, malgré une perruque ridicule avec autour de lui un casting grand luxe pour l’époque couronné par la belle et talentueuse Nicole caplan On passe un excellent moment et puis l’on revient aux fondamentaux du genre…
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Histoire très romancée de l'aventure du gang des tractions-avant, avec un Alain Delon un peu surprenant , (surtout d'un point de vue capillaire), dans le rôle encore plus romancé de Pierrot le fou. Le film nous en fait un anti-héros plutôt positif, ( ce qu'il n'était pas), mais en tant que fiction, le film est plutôt bon et enlevé, entre humour et rebondissements, on ne s'ennuie pas.