Avis : Esprits rebelles - Page 3

J’ai trouvé ce drame excellent. Sorti il y a 24 ans, il s’est placé dans la liste de mes incontournables. On peut dire qu’il a été le précurseur d'autres comme ECRIRE POUR EXISTER (2007). Je suis d’ailleurs surpris que sur Allociné, il n’y ait que 3/5. Certes, on ne peut pas dire qu’il est exempt de tout reproche, mais c’est tout de même sévère. Le charme se fait dès l’introduction avec « Gangsta’s Paradise » qui va résonner dans nos oreilles. Tout cela sous fond d’image de quartiers défavoriser de la ville de East Palo Alto, pour se rendre dans un lycée d’une ville plus huppé. Ce principe qui n’existe pas en France s’appelle le « busing ». Le but étant la mixité sociale et aussi, raciale, dans une Amérique où la ghettoïsation est importante. Tous les éléments dits difficiles vont être réunis dans une même classe que va devoir gérer Louanne Johnson. Que dire de la performance de Michelle Pfeiffer. L'actrice trois fois nominée aux Oscars dans sa carrière, va s’imprégner totalement du rôle. J’adore son appropriement de cette fonction de professeur. L’aspect pédagogique est primordial. La construction de cette relation de confiance est bien trouvée et surtout de manière réaliste. Le film va se placer totalement du côté professeure pour voir comment Louanne va franchir chaque obstacle. On ne voit que très peu ce qu’il peut se passer de manière isolée chez les adolescents. Un parti pris assumé, et qui permet d’avancer pas à pas avec elle. Cela ne m’a pas déplu car il y a quand même un dynamisme. Mon petit point noir reste le fait de ne pas assez accentué sur les pics dramatiques.

Malgré de tres bonne interprétation, ce film ne décolle pas, des élèves difficiles qui se font amadouer par du chocolat et 2 minutes de karaté sa prends pas.

Un grand classique, intemporel qui traite la difficulté de s'en sortir dans les milieux défavorisés américain et pointe du doigt la responsabilité de l'inflexibilité défaillante des établissements scolaires.

Ca aussi c'est une très bon film en plus j'adore Michelle Pfeiffer c'est une actrice qui joue vraiment très bien... Je conseille ce film à quiconque, en plus la musique de Coolio est sublime. Le film est beau, assez triste sur la fin quand même... Michelle Pfeiffer est parfaite dans le film, joue bien. Pas beaucoup de clichés, des moments d'émotion. Tout pour faire un bon film...

Mis à part la musique, ce film n'arrive pas émotionnellement à la cheville de "Ecrire pour exister" dont le synopsis est similaire.

Bande-son de grande qualité, Pfeiffer dans un rôle taillé sur-mesure, seconds rôles parfaitement interprétés. On y croît.

Un bon film sur l éducation gâché par une vf assez désastreuse. Le film évite le positivisme à tout crin parfois de mise dans les production américaine et rien que cela est appréciable.

Bon film, porté notamment sur la question de l'éducation.

Même si des stéréotypes et des topoi sont mis en scène, cela ne leur ôte ni pertinence ni réalité. Cependant cette intrigue estampillée histoire vraie se laisse suivre sans passion quoique sans déplaisir et même si chaque acteur remplit son contrat aucun ne se démarque pleinement, rendant l'implication assez superficielle. Plus encore que cet appel à la résilience et à la force de caractère, restera le morceau emblématique de Coolio!

Dans le pur esprit de la mode, dans le milieu des années 90, de faire des films sur les ghettos américains et les communautés blacks (Boyz'n the Hood, Menace II Society…), surfant elle-même sur l’émergence mainstream de la culture hip-hop, Esprit Rebelle est le parfait exemple du mélodrame moralisateur à l’américaine. En prenant pour contexte un établissement scolaire en difficulté et pour héroïne une femme forte, le réalisateur John N. Smith et le scénariste Ronald Bass pouvaient difficilement éviter le piège de la caricature. L’écriture ultra-stéréotypée des personnages et la bien-pensance du message pourraient rendre le long-métrage insipide sans le charisme de Michelle Pfeiffer, alors au sommet de son succès, qui, de bout en bout, tient le film sur ses épaules. Les enjeux dramatiques sont en effet prévisibles, de par la nature même des protagonistes, et n’apporte qu’une vision réductrice des problèmes sociaux qu’ils impliquent. Au final, bien plus que la prestation de l’actrice, l’histoire vraie de cette ancienne marine réussissant à captiver l’attention de ses élèves désobéissants ou même cette approche peu subtile des difficultés scolaires dans les milieux défavorisés, c’est incontestablement la superbe chanson Gangsta’s Paradise interprétée par Coolio qui restera dans les mémoires.

C'est pas mal mais la prof qui paye autant de choses à ses élèves en si peu de temps... C'est trop ! Et on a du mal à y croire. On n'évitera pas de nombreux clichés, un manque de bonnes astuces crédibles pour intéresser les élèves et les démêlés avec la hiérarchie de l'établissement qui impose beaucoup, contrôle peu ne serait-ce que l'attribution des notes et ne met presque aucun moyen à la disposition des professeurs. Michelle Pfeiffer joue davantage un rôle d'assistante sociale auprès de beaucoup d'élèves et leurs familles. De quoi inspirer les professeurs ? Je ne crois pas, mais sans doute de bonnes pistes de réflexion sur la relation et la compréhension élèves-professeurs qui, ici, fonctionne grâce à la proximité et la disponibilité de la prof qui n'a pas sa propre famille à gérer et ne semble pas non plus avoir de vie sociale ou amoureuse.

Une ex membre de l'armée, vient enseigner dans un lycée réputé difficile. Elle veut se consacrer à ces élèves perdus, pour démontrer que l'éducation peut les aider à s'en sortir. Beaucoup de lieux communs, et une intrigue mal ficelée. Le scénario a du mal à fonctionner. Reste le bon de Michelle Pfeiffer que l'on a plaisir à retrouver.

J'ai été réellement séduit par ce film, réalisé par John N. Smith et sorti en 1995, même si je n'en suis pas totalement dupe non plus. Le film est adapté de l'autobiographie "My Posse Don't Do Homework" de LouAnne Johnson et raconte l'histoire d'une ex-marine qui vient enseigner dans un lycée difficile. Je n'ai pas lu l'autobiographie en question ni ne connait la personne qui l'a écrite et son parcours. En revanche, lorsque je précise que je ne suis pas dupe, je veux dire par là que j'ai beaucoup de mal à croire à un film qui se rapproche plus de "Sister Act 2" que de la réalité. Le film est en effet censé représenter la réalité, puisqu'il est adapté d'une biographie mais je pense qu'il a également rajouté énormément de fiction et surtout de bons sentiments, qui font presque d'ailleurs parfois penser à la série française mièvre "L'Instit". Je veux bien croire à la limite qu'une prof soit aussi dévouée pour ses élèves (bien qu'elle les invite tout de même tous dans un parc d'attraction et au restaurant et que, au bout d'un moment, ça doit commencer à chiffrer) mais qu'elle arrive à ce point à changer une classe entière, j'ai beaucoup de mal à le croire. Dans la réalité, peut-être que cette personne a en effet réussi son pari d'élever une classe de "jeunes en difficulté" (le terme coule plus facilement) mais je doute fortement qu'elle soit parvenu à construire une relation aussi forte et complice avec ses élèves. Enfin, malgré tout, j'avoue que je suis un peu passé au-dessus de tout ça et que ce sont mes sentiments qui ont complètement prit le dessus ! Et pour ça, je reconnais que le film est une réussite car si c'est certes un peu mièvre et guimauve parfois, on peut néanmoins très facilement rentrer dans le jeu. Les personnages sont de plus attachants, autant la professeur que ses élèves, enfin certains sur lequel le film met l'accent. Concernant les acteurs, nous retrouvons Michelle Pfeiffer en tête d'affiche, qui joue très bien mais également, entres autres, Renoly Santiago, Bruklin Harris, Wade Dominguez etc. qui jouent bien également. "Esprits rebelles" est certes cliché par moments mais si on rentre dans le jeu, on passe un bon moment !

Une sorte de Cercle des poètes disparus, à la différence que c’est tiré d’une histoire vraie et qu’au lieu de se passer dans une prestigieuse université, ça se déroule dans un lycée en ZEP avec des élèves provenant d’un milieu défavorisé. Voilà grosso-modo le résumé du speech. Pas beaucoup de surprises dans ce film et bien qu’il y ait deux trois scènes qui nous font tirer la larme à l’œil ou qui peuvent éventuellement nous faire dire « whaou, je veux cette prof » ou « je veux devenir prof » ; y’a pas grand-chose à retenir. Le défaut principal du film est son incapacité à créer une ambiance transcendant son histoire. Bref, une histoire sympa mais franchement sous-exploitée.

Le casting est plutôt correct, que ce soit du côté de Michelle Pfeiffer ou de celui des jeunes élèves. Techniquement, la bande son colle plutôt bien au film et même si chui pas très rap, y’a quand même un morceau sympa (Gangsta’s Paradise). Les décors sont conformes aux films du genre (un lycée américain génial qui nous renvoie à nos vieux lycées en carton-pâte). Mise en scène correct sans pour autant être incroyable.

Bref, ça me faisait un moment que je voulais voir ce film (une quinzaine d’années en fait), c’est chose faite et je dois dire que j’en retiendrai pas un souvenir impérissable.

Une histoire basé sur l’autobiographie de Louanne Johnson, produit par Jerry Bruckheimer. Un film sur les relations élèves et professeurs plutôt classique, mais bien écrit. Avec la musique de Coolio et L.V. - Gangsta's Paradise qui a marqué. Michelle Pfeiffer livre une excellente prestation dans le rôle de la professeure prêt à tout pour aider à apprendre à ses élèves. Le reste du casting est bon : George Dzundza, Courtney B. Vance, Robin Bartlett, Renoly Santiago, Bruklin Harris, Wade Dominguez et John Neville.