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    Les Nuits de Cabiria
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    cinono1
    cinono1

    264 abonnés 1 994 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2020
    Les Nuits de Cabiria est un film dont les pérépéties ont beaucoup vieilli, mais ou la sensibilité de Fréderico Fellini est intacte. Difficile de ne pas tiquer devant la candeur de Cabiria, qui ne fait pourtant pas un métier des plus simple...En fait, le film est plus perspicace quand il dresse le portrait des hommes que Cabiria rencontre, indécis, toujours à l'endroit ou ils ne voudraient pas être, bonimenteurs. La mise en scène de Fellini est superbe et la photographie l'est tout autant, s'attardant sur les visages d'une vie difficile, mais ou la beauté peut percer à l'image des yeux de Giuletta Maseni, ouverts et pétillants, les même que ceux qu'elle avait dans la Strada, et que son mari de cinéaste avait si bien filmé. Beau plan final, ou malgré les injustices, les coups bas, les espoirs envolés, le spectacle continue.
    Napoléon
    Napoléon

    122 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 février 2024
    Une oeuvre très vieillissante avec des longueurs et peu de rythme. Après, certes, reste l'excellent jeux de Masina et le côté critique de la fourberie et de la bassesse de l'être humain, même si cela ne changera pas grand chose.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    69 abonnés 1 671 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 janvier 2021
    Cinématographiquement c'est très bien. Belle photo, mise en scène délicate et interprétation de Giuletta Massina au top de sa carrière. Elle est juste rayonnante et fragile à la fois, belle et laide, forte et faible, attachante et agaçante. Bref elle est parfaite. Par contre ce qui me gêne dans ce film c'est le traitement que Fellini fait ici des prostituées. Qu'il filme avec légèreté et qu'il montre des femmes heureuses et assumées en évitant toute scène de leur réalité macabre et sordide. C'est l'époque sans doute qui veut cela mais en regardant ce film en 2021, ça paraît bien désuet et pour du neo-realisme bien faux...
    Parkko
    Parkko

    138 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2011
    Je trouve que Fellini redonne aux prostituées toute leur dignité, toute leur noblesse, toute leur humanité à travers ce film. J'ai trouvé ça particulièrement intelligent, surtout qu'on est en 1957, c'est pas comme s'il avait fait ce film aujourd'hui où ça aurait été plus simple. Il y a une humanité énorme qui se dégage du personnage principal. Il y a une empathie évidente qui se crée entre elle et le spectateur. Et puis en plus c'est bien filmé. C'est pas un film inoubliable mais c'est tout de même un beau film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 janvier 2016
    Mon premier Fellini et je suis déçu. Je n'ai pas détesté, il y a de belles scènes (celle au bord de l'eau ou celle de l'hypnose par exemple), une belle mise en scène et une très belle interprétation de Giulietta Masina... Mais j'ai trouvé que c'était très inégalement rythmé, je n'ai guère été passionné, surtout que j'ai eu plusieurs fois du mal à voir où Fellini voulait en venir.
    J'espère que les prochains Fellini seront meilleurs que ce film, qui n'est clairement pas mauvais, mais que j'aurai vite oublié.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 juillet 2011
    Giulietta Masina jouant alternativement le clown triste et l'auguste fait des merveilles. Le film fonctionne un peu trop en séquences tout de même.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    95 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2019
    Je suis encore néophyte chez Fellini, donc si cela ne vaut pas grand chose de mettre Cabiria sur mon top 1 temporaire, le film confirme que je suis un nouvel adepte de son génie.

    Ses réussites techniques n’avaient pas encore réussi à m’embarquer totalement ; c’est maintenant chose faite avec une énième apparition de Giulietta Masina dans le rôle-titre où elle donne une performance absolument hors-normes. Cela l’aidait sûrement que son mari fût aux manettes, mais c’est elle qui sait garder sa force de caractère tout en incarnant une prostituée bien conforme au puritanisme pas seulement cinématographique d’époque ; elle gère seule le compromis entre la crasse franche & la délicatesse de la suggestion.

    Même aujourd’hui, cette censure conventionnelle n’entame en rien la richesse des humeurs de l’actrice & son milliard d’expressions à tout moment mises en valeur par un éclairage parfait. Fellini avait de moins en moins besoin de se rassurer : son génie était en train de s’asseoir & De Laurentiis était déjà là. François Périer, l’acteur français qui assure un financement en coproduction, aurait pu figurer seulement pour la forme s’il n’apportait pas grandement au défilé de tableaux continus qui font avancer l’histoire autour de ses protagonistes.

    C’est la métaphore que, comme à chaque fois, Fellini m’inspire pour son film entier : l’impression qu’il a écrit l’ambiance comme une transposition du principe originel du cinéma, la simulation du mouvement image par image. Chez lui, les images sont des sensations – juste un peu froides par moments – défilant si vite qu’on oublie de faire attention aux dialogues & aux émotions changeantes.

    Il y a des sentiments dans Les nuits de Cabiria, mais ni qualités ni défauts chez qui il préfigure : seulement des vies qui se croisent, peut-être de façon trop ordonnée (les tableaux s’imbriquent avec une joliesse de trop), mais avec tellement de mouvement & d’évolutions simultanées que le film devient naturellement immense.

    Une heure cinquante ? J’ai eu l’impression qu’il faisait une demi-heure de plus, qu’il s’agissait de deux heures & demi de hauts & de bas aux encorbellements loquaces se jetant dans une fin très fellinique (on la sent venir de loin & monter longtemps) d’une magie difficilement égalable. Sauf s’il a fait encore mieux après, ce que j’attends de voir avec impatience.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    78 abonnés 1 750 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2021
    Réalisé en 1957, Les nuits de Cabiria est l’ultime film de Fellini encore marqué par les codes du néoréalisme, qu’il abandonnera définitivement trois ans plus tard pour le faste et la densité narrative de La dolce vita. Dans cette balade qui oscille entre drame et comédie, la fascination de Fellini pour le music-hall, la fête, le cirque et le foisonnement des personnages commence cependant à se faire ressentir. Porté par l’incroyable et chaplinesque Giulietta Masina, qui fut la femme du cinéaste de 1943 à sa mort, Les nuits de Cabiria est le portrait d’une prostituée peu épargnée par la méchanceté et la bassesse des hommes qu’elle fréquente, mais qui garde malgré tout une foi naïve et contagieuse en la vie. Sa silhouette de clown triste, qui erre dans les rues de Rome, est aussi l’occasion de dresser le portrait de la capitale italienne de la nuit et des quartiers populaires dans les années 50. Magistralement mis en scène, ce film dégage une douce mélancolie et une belle tristesse qui semblent résumer à elles seules toute l’ambivalence de l’existence.
    Benjamin A
    Benjamin A

    658 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2017
    C'est en 1957 que Federico Fellini co-écrit et met en scène Le Notti di Cabiria, relatant les déboires d'une prostituée un peu simplette et pleine de vie qui croit régulièrement au grand amour avant de connaître certaines désillusions...

    C'est à travers son épouse, la remarquable Giulietta Masina, qui recevra diverses et méritées récompenses pour ce rôle, que Fellini fait vivre cette prostituée et ses déboires amoureux, rappelant le personnage qu'elle incarnait déjà à merveille dans La Strada. En plus de proposer un saisissant portrait humain, Fellini met en avant avec brio les failles de cette femme et surtout l'horreur et la cupidité dont l'homme est capable, ainsi qu'un éternel espoir envers la nature humaine via les yeux de cette jeune femme.

    J'avais été marqué par des qualités similaires dans La Strada, mais Fellini démontre à nouveau tout son génie et surtout savoir-faire, notamment via l'émerveillement proposé, ainsi que la richesse et tendresse dont font preuve son oeuvre. La force de Fellini, c'est de refuser de tomber dans le misérabilisme mais de proposer un portrait juste, intelligent et surtout émotionnellement fort et ce, malgré la noirceur du scénario qui voit cette fille chercher à sortir de son infortune, espérant trouver l'homme qui la libéra de sa misérable condition et existence. L'émotion et la richesse savent aussi passer par les regards ou visages des personnages, Fellini captant avec les brios les tourments de son protagoniste.

    Le futur metteur en scène du remarquable La Dolce Vita n'hésite pas à injecter dans son récit quelques doses d'humour et d'espoir, tandis qu'il le mène avec grand brio, sachant gérer les rebondissements et créer une atmosphère puissante, prenante et poétique, avec des touches de désespoir et de mélancolie. Il se montre lucide sans porter de jugement, tandis qu'il fait preuve d'une vraie fluidité dans la narration et le montage. Il fait preuve d'un véritable talent pour diriger ses comédiens, son épouse est vraiment extraordinaire, et d'une justesse rare et la photographie en noir et blanc remarquable.

    Federico Fellini propose avec Les Nuits de Cabiria une oeuvre remarquable, prenante, poétique et d'une intelligence et justesse rare, où il dresse le portrait d'une prostituée cherchant à ce qu'on la sorte de sa misérable condition, dirigeant avec grand talent son épouse Giulietta Masina.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    601 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2020
    D’où vient cette impression que Le notti di Cabiria s’écoule divinement sans que les coupes, pourtant brutales, agençant les séquences ne viennent interrompre le spectacle d’une renaissance à la vie teintée de noirceur et de mélancolie ? Federico Fellini compose un conte moderne en partant du plus vieux métier du monde, qu’il saisit dans son langage si particulier – aidé en cela par Pier Paolo Pasolini – dont le franc-parler dénude la crudité de la réalité autant qu’il rejoue les clichés inhérents à l’amour, à la réussite et à la rédemption qui définissent la société italienne. Aussi le personnage de Cabiria est-il tiraillé entre sa gouaille démystificatrice et sa foi en une romance placée sous le signe du rachat des fautes, trouvant ainsi une densité et une authenticité remarquables. Ce que capte Fellini, ce sont des tranches de vie qui partent de la réalité triviale pour peu à peu s’affranchir de leur ancrage terrestre et s’élever vers la rêverie pure ; en témoigne la séquence-pivot au cours de laquelle notre personnage principal est envoûté par un magicien de foire jusqu’à rencontrer, par fantasmes interposés, son ravisseur. La sublime photographie, que signent Otello Martelli – grand habitué du cinéma de Fellini – et Aldo Tonti, contribue à convertir l’entrelacs du rêve et de la réalité éprouvé par Cabiria en expérience onirique pour un spectateur sous le charme d’un geste artistique et d’une actrice magnifique, Giulietta Masina. La noirceur tonale qu’adopte à terme le long métrage n’est pas sans évoquer les constructions diaboliques des polars de Fritz Lang, ici heureusement rehaussée par un défilé final revigorant qui finit de nous toucher au cœur. Un chef-d’œuvre bouleversant dont la temporalité, encadrée par deux potentielles noyades, semble suspendue et offerte à la poésie.
    Patjob
    Patjob

    24 abonnés 558 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 janvier 2021
    Un magnifique portrait en quelques tableaux d’une humble et simple prostituée, personnage inoubliable magistralement interprété par Giulietta Masina, aux multiples accents chaplinesques. Tout en relevant de la veine du néoréalisme Italien, le film est imprégné de la marque personnelle du maestro Fellini. Ce conte cruel, pathétique et émouvant n’est pas tendre avec la gent masculine, ni avec la religion catholique, dont un pèlerinage est montré comme une fabrique d’illusions et de faux espoirs, comparable au spectacle d’illusionniste auquel participe Cabiria peu après. On peut d’ailleurs s’étonner que le film ait été primé par l’Office Catholique du cinéma, même si sur le fond, son esprit est proche des valeurs fondamentales du Christianisme. Quand la boucle est bouclée, entre les deux immenses déceptions de l’héroïne, l’inoubliable dernière scène nous la montre touchée par la grâce, non divine, mais éminemment humaine, et, dans le plus total dénuement, par la résurgence de l’amour de la vie et de l’espoir.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    187 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2011
    Un tres bon film signé Federico Fellini, un peu dans la lignée de "La Strada", sorti quelques années avant, et mettant également en scène Giulietta Masina dans le rôle principal... Un film d'une grande profondeur et d'une grande noirceur, bercé par un coté poétique magnifique. Un film d'une grande beauté.
    William Dardeau
    William Dardeau

    29 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2020
    Avec le recul, il apparaît clairement que Les nuits de Cabiria est un film de transition dans la filmographie de Fellini. Le film s'inscrit certes dans la veine du néoréalisme, mais il s'échappe du cadre à de multiples reprises: la courte procession, les fidèles à l'Eglise, l'extraordinaire scène dans l'appartement de l'acteur (tournée comme dans un giallo). Les premiers spectateurs des Nuits de Cabiria se sont certainement rendu compte qu'il se passait quelque chose d'important dans le cinéma de Fellini, et en fait dans le cinéma tout court: l'éclosion d'un génie. Et l'exceptionnel La dolce vita allait suivre. Mais il ne faut surtout pas mésestimer Les nuits de Cabiria que l'on peut considérer comme une oeuvre préparatoire, une sorte d'esquisse achevée. Amarcord est déjà dans Les nuits de Cabiria, et maintes scènes (en particulier celles citées plus haut) doivent être considérées comme fondatrices de l'oeuvre fellinienne. Il faut voir et revoir ce film poignant, qui clôt sans doute le courant néoréaliste. (André Bazin: Cabiria voyage au bout du néoréalisme).
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 juin 2011
    Un peu comme le film "After hours" de Scorsese ou "American grafiti", le personne principal, Cabiria , va passer des nuits plutôt agitées et qui changent de l'ordinaire (le seul truc qui
    change étant que l'histoire se passe sur plusieurs jours).
    Parfois marrant et parfois poignant (grâce à la très bonne interprétation de l'actrice principale), le film est très bien fait, en particulier le développement. Très bon.
    Jiminou76
    Jiminou76

    4 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 août 2019
    La très touchante histoire d'une femme cherchant l'amour au milieu d'Italiens perdus, arnaqueurs, misogynes... L'actrice, parfaite, est l'excuse pour Fellini d'explorer Rome dans ces quartiers pauvres où la prostitution accentue les guerres d'ego, la religion prouve le désespoir d'un peuple, l'argent l'absence de bonheur simple et comme souvent l'absence de justice dans un monde profondément vicié. Les thèmes classiques de Fellini mais dans un film simple dans son traitement, loin du génie / folie de ces œuvres les plus célèbres. Un film parfaitement juste, touchant, mais finalement moins marquant par tant de retenue, malgré la dureté de son propos et le brio de l'ensemble.
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