Dernier Inspecteur Harry, du moins jusqu’à maintenant, voilà un épisode qui rehausse un peu le niveau du précédent, et qui à mon sens prouve que les épisodes impairs de la saga sont les meilleurs. Déjà le casting a de l’allure. Clint Eastwood est vieillissant certes mais il est toujours au point, et nous gratifie de quelques séquences musclées et ses répliques font toujours mouche. Mais surtout on appréciera les acteurs qui arrive ici, et notamment Liam Neeson, doté en plus d’un personnage truculent. Il s’amuse visiblement en réalisateur roublard et malsain. Patricia Clarkson hérite du premier rôle féminin, et complète solidement ce trio de tête, elle aussi avec un personnage bien travaillé, alors qu’il laissait craindre le pire au début. En revanche quelques seconds rôles peinent à retenir l’attention, notamment du point de vue du méchant. Le scénario sort une carte plaisante avec le jeu de la liste noire. Le rythme est là, le film distille de bonnes scènes de meurtre, il y a de l’humour, bref, la recette roule bien et le film revient un peu à l’efficacité coup de poing du premier épisode. Après il faut aussi reconnaitre que le dénouement ne m’a que moyennement convaincu. La chute n’est pas vraiment à la hauteur du reste et on peut le regretter c’est évident. A la réalisation on a un familier de Clint Eastwood, Buddy van Horn n’ayant tourné que des films avec Clint. Il se débrouille bien et succède honorablement à Clint Eastwood qui avait bossé sur le précédent épisode. Rien de génial, et à mon sens on reste tout de même sur une réalisation de série B, mais enfin la sobriété et la simplicité ayant toujours sied à la saga, finalement van Horn, tout comme Eastwood sur le précédent film à l’intelligence de ne pas chercher à faire de chichi. Sinon l’esthétique du film respecte celle de la saga, revenant par rapport à l’épisode 4 aux fondamentaux. Ambiance urbaine, sombre, violente, mais on sent qu’on a changé d’époque. La musique, le choix de placer l’intrigue dans le cinéma d’horreur, le côté punk de certains personnages, le recours parfois aux couleurs néons, tout cela montre bien qu’on est dans les années 80 profonde. Cela donne un petit côté mélancolique au métrage, car on sent nettement par rapport aux précédents films que l’on a changé d’époque quand même, qu’une page c’est tourné, et cela ne rend Harry que davantage obsolète. En clair la saga de l’inspecteur Harry se termine intelligemment. Ce n’est pas toujours le cas, et qualitativement on sort avec un épisode soigné qui ne démérite pas du tout. Je lui accorde 4.
Comme son habitude Clint Eastwood est impeccable. L'histoire tient la route et l'on ne voit pas le temps passer... Que demander de plus... Une suite peut être
Ce dernier opus de la saga Dirty Harry n'est certes pas le plus passionnant mais recèle tout de même plusieurs bonnes scènes. Moins de répliques cultes et séquences (sauf la fin et spoiler: la poursuite avec la voiture télécommandée ). L'histoire racontée est pas mal et Eastwood égale à lui-même.
clint eastwood endosse pour la dernière fois le costume du célèbre flic(harry callahan). il nous présente son personnage fétiche , un inspecteur revenu de tout, qui ne demande qu'à faire régner la justice.
Le cinquième et dernier volet est aussi astucieux et bien fait que les quatre premiers épisodes de la saga, avec un parfait mélange de tension et d’humour. Comme d'habitude, la belle ville de San Francisco est un personnage à part entière, et le début de la scène, inhabituelle et remarquable, de poursuite en voiture à travers les rues vallonnées a été tourné près de l'endroit où je vivais en 1992. « Sudden Impact » était un lien entre les années 1970 et les années 1980. « The Dead Pool » se concentre sur le ridicule d’un monde obsédé par l'image, et quand l'obsession pour les apparences, soi-même, les médias et la gloire devient une maladie. À la fin des années 1980, personne ne souffrait encore du syndrome narcissique du « selfie » (l'American Psychiatric Association a récemment confirmé qu'un minimum de trois « selfies » par jour pouvait suffire à constituer un trouble mental), mais des aliénés étaient déjà prêts à tuer d’autres personnes ou eux-mêmes pour avoir leur quart d’heure de célébrité. Un sixième opus a été discuté à plusieurs reprises, mais Clint Eastwood a toujours répondu que cela ne se produirait jamais, et il a ciblé l'héritage de l'inspecteur Harry Callahan dans son film d'adieu magistral de 2008 « GranTorino », qui marque également sa dernière apparition à l'écran en tant qu'acteur.
Dernier volet des aventures de l'inspecteur Harry !! Une bonne intrigue, pas de rythmes et d'actions sont au menu. Clint Eastwood est une nouvelle fois impérial !!
1988. Ultime apparition réussie pour le mythique personnage de l’inspecteur Harry qui élimine les pires malfrats avec sa détermination et sa précision habituelles, devient malgré lui le héros des médias qu’il déteste tant et fait toujours mouche auprès de sa hiérarchie colérique avec des répliques assassines. La saga se termine donc sur un honnête polar, bourré d’autodérision et d’action, qui voit l’apparition de deux futures stars, Liam Neeson et Jim Carrey et nous gratifie d’une course-poursuite en voiture très originale dans les mythiques rues de San Francisco.
Un très bon dernier volet sur l'inspecteur Harry avec Clint Eastwood. Un très bon thriller policier. Un bon film à suspens. Buddy Van Horn est un très bon réalisateur. Une très bonne réalisation. Une bonne intrigue. Un bon scénario.
Moins spectaculaire que les précédents opus. Ce 4 volet est quand même tout aussi divertissant. C. Eastwood est toujours aussi excellent. Le scénario est bon. Dommage que celui - ci est beaucoup moins long que les autres volets.
Même si le scénario n'est pas top, ce dernier volet reste un polar assez satisfaisant. Clint Eastwood garde son quota d'humour et l'action ne manque pas. La scène où l'inspecteur négocie en prison avec le grand balèse et le tueur est sympa.