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TTNOUGAT
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5,0
Publiée le 17 mars 2009
Malgré son coté un peu documentaire sur les méthodes du FBI,ce film est sans doute un des 100 meilleurs de sa catégorie.Aucun états d'âmes comme dans beaucoup de films noirs américains,aucune intrigue comme dans les policiers français,aucune fantaisies mais de l'action pure et dure avec un suspense final haletant(la séquence sans aucune parole dans la cave restant pour moi un morceau d'anthologie du film parlant "muet" .Un scénario parfait,une logique en béton; l'intelligence du spectateur étant respectée.Plusieurs excellents acteurs avec un Widmark enrhumé au sourire diabolique inoubliable.Entre Walsh,Curtiz et Keighley j'ai du mal à discerner les différences de mise en scène mais il doit exister des spécialistes qui sont capables de les reconnaitre.
"La dernière rafale" est le plus connu des films de William Keighley qui restera dans les anales comme un bon artisant de série B qui ne fut jamais vraiment reconnu à sa juste valeur. Ce film avait tout pour être un bon polar: un bon scripte, de bon acteurs, bien mis en scène, un noir et blanc contrasté avec beaucoups d'effets de lumière, de bon décors de bas quartier américain. Malheureusement pour lui il fut tourné en 1948 au beau milieu de la sombre période du maccartisme et au superbe scénario de base, on a greffé de longues séquences démonstratives sur l'efficacité des méthodes modernes du FBI. Ainsi tout le début du film n'est qu'une énorme publicité servant à justifier les méthodes abusives de l'agence à l'époque allant jusqu'à inclure Edgard Hoover (patron du FBI) dans l'histoire. Même si on ne parle jamais de communisme dans le film, il est difficile avec le recul de l'histoire de ne pas faire le parallèle.
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4,0
Publiée le 6 décembre 2013
Tournè en extèrieurs avec de vrais agents du F.B.I et une narration solennelle, "The Street with no Name" du metteur en scène venu du thèâtre William Keighley n'est ni plu ni moins qu'un brillant docu-noir comme on n'en faisait à une èpoque bènie du genre! En promoteur de combats de boxe et chef de bande nèvrosè, poursuivi par un tenace rhume des foins, Richard Widmark (encore un assassin sadique et cruel) donne la pleine mesure de son talent, dans ce qui ètait seulement son deuxième rôle pour le cinèma après sa composition mèmorable dans le fort bon "Kiss of Death" d'Hathaway! Mais Widmark en chef de gang se trouve aussi parfois du côtè des victimes ("Night and the City" de Dassin, "Pickup on South Street" de Fuller). Dans une photographie extrêmement bien soignèe qui enrichit encore la densitè de la mise en scène, voici un film de gangsters, un vrai, qui n'aura pas volè son statut de « classique » . A tout points de vue, un film-pivot de William Keighley dans le film noir, indèniablement son meilleur, avec un noir & blanc de rigueur et des effets de lumière remarquables que l’on savoure dans les scènes nocturnes...
Au départ on se croirait dans la “Brigade du suicide” d’Anthony Mann sorti la même année. Même ton semi documentaire et surtout même propagande sur l’efficacité des services secrets américains. La voix off au ton un peu professoral nous fait craindre un bourrage de crâne en règle sur le modèle américain. Il n’en est rien car rapidement on comprend qu’un traître s’est infiltré dans cette formidable mécanique qui fournit les renseignements au chef des gangsters interprété par un Richard Widmark tout en tics et en grimaces destinés à marquer les penchants homosexuels du chef de bande. L’intrigue est rondement menée et l’on se demande sans arrêt quand Widmark va démasquer la supercherie. Comme souvent dans les films noirs le bandit meurt dans un paysage industriel non sans avoir chèrement vendu sa peau. On comprend mal à voir se film pourquoi William Keighley n’a pas fait une carrière plus marquante. Le film permet en outre de découvrir un Richard Widmark au talent protéiforme qui aurait pu gravir un échelon au firmament de étoiles d'Hollywood.
C'est à William Keighley ( coréalisateur des " Aventures de Robin des Bois " ), que l'on doit ce film noir possédant un scénario assez original, une mise en scène qui fait preuve de beaucoup de classe, d'une photographie qui apporte pas mal de suspense et d'élégance et un excellent casting. Justement, au niveau de l'interprétation, Mark Stevens s'avère bien crédible dans le rôle de l'agent secret Gene Cordell, mais c'est surtout la performance de Richard Widmark, dans le rôle du méchant de service , qui retient l'attention. En effet, l'acteur, qui tourne ici son deuxième long métrage ( le premier étant " le carrefour de la mort " ), s'avère bien impressionnant à travers son personnage qui possède des rires étranges et certaines manies, dont l'usage d'un inhalateur nasal, et ce rôle restera, à coup sûr, parmi les plus intéressant de sa carrière. Il s'agit donc d'une intrigue policière bien réussi, en ce qui me concerne, et qui mériterait d'être un peu plus reconnue.
Un film noir peu connu mais pourtant excellent. Les personnages sont ambigus à souhait et la trame, bien que très classique, est très bien construite avec quelques scènes très réussies. Interprétation dominé de la tête et des épaules par le remarquable Richard Widmark. William Keighley n'a pas été que l'assistant de Michael Curtiz pour les avec les aventures de Robin des bois, ca en est bien la preuve ici!
Film à la gloire du patron du FBI Hoover, incroyable la mégalomanie du mec, ou alors les producteurs et le réalisateur avaient des dossiers à faire oublier. Sinon un film plutôt réussit pour l'époque même si ça manque de suspense, un bon Richard Widmark.
William Keighley, à qui l'on doit déjà plusieurs films policiers et de gangsters, réalise ici un bon polar à la gloire du FBI. Le long métrage débute d'ailleurs comme un documentaire sur le fonctionnement du département scientifique puis sur la manière dont se monte une opération d'infiltration. C'est simple et efficace. L'intrigue, bien qu'aujourd'hui complètement usée, se suit avec passion. Une mention spéciale pour l'acteur Richard Widmark qui nous livre une prestation tout en froideur et tension. A voir.
Film vu il y a 15 ans au moins sur france 3 pour cause d'insomnie et redécouvert récemment. Je ne l'avais jamais oublié à vrai dire tant je l'avais apprécié. L'inimitable style semi documentaire et voix off de l'époque, à la croisée entre film noir et film de gangster. Ma découverte aussi de richard Widmark qui est mon acteur favori de l'âge d'or du noir avec O'keefe. Du tout bon !