Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
tuco-ramirez
113 abonnés
1 586 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 4 octobre 2021
Lâché par l’Etat français et même livré au dirigeant d’un pays africain qu’il était censé exécuter au nom de l’Etat français ; Joss Beaumont n’aura d’autres motivations que de s’évader de sa geôle africaine et de venir se venger de ceux qui l’ont lâché. Tueur professionnel au service de l’Etat, son retour en France fait trembler le plus haut niveau de l’Etat. Jean-Paul Belmondo fait du Bébel de bout en bout dans ce film mis en image par Georges Lautner et dialogué par Michel Audiard. Les cascades sont au rendez-vous dont une course poursuite auto se terminant sur l’esplanade du Trocadero très bien chorégraphiée ; quelques bastons vitaminées ; mais çà ne suffit pas. Malgré un casting avec les seconds rôles majeurs des 80’s, le film ne tient pas la distance faute à un scénario malingre et à une mise en scène purement fonctionnelle. Même Audiard semble avoir mis le frein à main ; deux à trois répliques notables, le minimum légal. Y avait aussi des moyens au niveau de la musique avec Ennio Moriccone à la partition et qui livre un thème magnifique, véritable personnage du film. Morceau que Lautner exploite jusqu’à épuisement de nos oreilles ; je n’ai rien à dire, rien à montrer ; aller je vais mettre un coup de « Chi Mai ». Et puis les femmes cantonnées aux rôles de faire valoir, en 2020, c’est choquant. Nostalgie quand tu nous tiens ; à sa sortie, j’avais été bouleversé, surtout par sa fin sèche. Peut-être ma première fin de film pas happy end du tout. Aujourd’hui, toujours ému par la fin de ce héros intègre, mais très critique sur tout le reste. tout-un-cinema.blogspot.com
C’est vrai, c’est une série B (qui eut un gros succès) carrément infantile, c’est un tout petit Lautner, c’est des dialogues bien peu percutants pour du Michel Audiard, c’est des acteurs en roue libre mais je persiste, après quatre visionnements (en 32 ans), à trouver ce film excellent et divertissant. Parce qu’il est farci de “belmonderies” du meilleur cru, qu’il a un rythme d’enfer qui fait oublier les invraisemblances, qu’il est bourré d’humour et qu’il a une musique inoubliable, bref qu’il fait jubiler. Allez ! Je le reverrai bien encore une ou deux fois si je ne me fais pas assassiner dans les 10 ans qui viennent par une barbouze du SDECE !
Jean-Paul Belmondo, Georges Lautner, Michel Audiard et Ennio Morricone : nous voilà entre de bonnes mains. Jocelyn Beaumont fait trembler la République en revenant des geôles d'une dictature africaine. Sur fond de Françafrique, le héros est de retour au pays pour régler ses comptes avec les autorités, sa hiérarchie et ses amis qui l'ont lâché. Il est habile, fait tourner en bourrique ses anciens collègues et distribue du bourre-pif. Il embrasse aussi, sa femme et sa maitresse, toutes deux se languissant de son retour. Même la call girl du président du Malagawi, dont la plastique la rend éligible en tant que Claudette, lui propose ses charmes gracieusement. Il égrène quelques répliques dont il a le secret : "Joss Beaumont, espionnage et châtaignes." Les cascades et les poursuites en voiture finissent de remplir le tableau de cet excellent film avec Bébel au top de sa forme, bien servi par des seconds rôles tout en crainte ou admiration. À (re)voir absolument.
Pas le meilleur de Bebel, et tout de même assez démodé. Si le scénario est bien construit, à défaut d’être hyper réaliste, beaucoup de points pas terribles, comme ces tâches de sang ressemblant trop à du ketchup, ou ces scènes de bagarres plus mimées que sonnant vrai. Les dialogues d’Audiard sont moins truculents que d’habitude, et la musique de Morricone un peu trop connue, car utilisée en pub pour Royal Canin qui n’a pas hésité à nous matraquer avec ça. En fait se regarde comme une bande dessinée : ce n’est pas déplaisant, mais Bebel a fait mieux (Le magnifique, L’homme de Rio, 100.000 dollars au soleil….)
Un film de Lautner sans grande profondeur, s'il n'y avait pas Jean Paul Belmondo en guest star je me demande bien qui aurait envie de regarder "Le professionnel". On peut par contre saluer comme toujours la très jolie musique de Ennio Morricone, cependant un peu trop présente et finalement assez répétitive. Comme souvent, Jean Paul Belmondo, un peu à la façon de James Bond, fait tomber toutes les nanas qu'ils croisent et les emmènent directement dans son lit. Peu d'originalité, ni d'intérêt profond pour ce film très décevant de Lautner. En même temps, difficile de sortir mieux que "Les tontons flingueurs",...
Un film naïvement post-colonialiste où tout le monde en fait des tonnes, et où la réalisation frise le ridicule (voir la scène finale). Vous avez vu, Bebel ressemble étrangement à cet acteur qui a joué dans A bout de souffle, Pierrot la fou ou La Sirène du Mississipi... Mais non, ce n'est définitivement pas lui.
Un film rondement mené et joué à merveille par tous les acteurs, par contre le sang est vraiment mal fait, il ressemble à de la confiture de fraise ...
Les marrons pleuvent avec Belmondo. Une petite course poursuite pas mauvaise. Un duel au pistolet. Quelques situations théâtrales et quelques belles répliques. Pas trop satisfait du déroulement du film et mitigé quant au final. Mais ce n'est pas mal. Un Bebel, quoi.
Il eut été un temps où le cinéma français arrivait à produire des films d’action populaires et de qualité. Le Professionnel fait partie de ces réussites. Sans posséder la force du Peur sur la ville d’Henri Verneuil, cette œuvre issue de la vague de films d’action avec Jean-Paul Belmondo bénéficie de l’abattage de son acteur principal, de la réalisation très maîtrisée de Georges Lautner (qui en profite pour intégrer une séquence où Joss Beaumont donne un coup de poing à un certain Volfoni qui ouvre une porte à la manière d’un Fernand frappant un autre Volfoni, très mémorable celui-là, dans ses Tontons flingueurs), de la qualité des cascades signées Rémy Julienne (et exécutées par Belmondo comme à son habitude) et du brio habituel des dialogues de Michel Audiardspoiler: (même si quelques répliques peuvent sembler légèrement racistes aujourd’hui : plusieurs utilisent le mot "nègre" et "négro" et Belmondo dit "Un couscous poulet" après avoir balancé un ennemi dans une salle où se trouvent des émirs). On peut aussi apprécier le petit hommage que Lautner fait à Sergio Leone dans la scène du duel entre Beaumont et Rosen exécuté de manière intelligente en introduisant le personnage du livreur de fleur qui permet d’éviter le plagiat pur et simple . Mais ce qui fait que Le Professionnel reste dans les mémoires sont sa finspoiler: (il fallait oser tuer Belmondo à l’époque) et surtout la sublime musique d’Ennio Morricone qui fait partie des ses compositions les plus marquantes. Ainsi, sans être le meilleur film de son réalisateur où de la "Bébelsploitation", Le Professionnel est un exemple des très bons films d’action de série dont était capable le cinéma français à cette époque.
Le Professionnel, de Georges Lautner, présente Jean-Paul Belmondo dans le rôle de Joss Beaumont, un ancien militaire qui n'a rien à perdre mais doit éliminer un président africain en visite en France, en évitant tous les pièges tendus par la Police. C'est par sa musique, composée par Ennio Morricone, que le film se distingue le plus, bien que trop présente ici et là, et les nombreuses catchphrases de Belmondo, un peu comme le faisait Harry Callahan dans L'Inspecteur Harry, viendront rajouter un humour très bon au rythme pourtant déjà travaillé. Un film français comme on les savoure si peu, où les dialogues et les scénarios parvenaient encore à briller merveilleusement.
Le polar français par excellence qui nous sert de beaux dialogues et une belle mise en scène bien rythmée. Belmondo, pour qui le personnage a été taillé, excelle dans son rôle de casse-cou en quête de vengeance. La musique est sublime. Le film a peut être mal vieilli mais il a quand même tout d'un grand.
Un très bon film mettant en scène un Jean-Paul Belmondo en grande forme. Ce dernier incarne un agent des services secrets qui a été trahi par le gouvernement et décide de prendre sa revanche. Il est décidé à honoré le contrat qui lui avait été confié avant qu'un changement politique ne change la donne. Le film est prenant, servi par un très bon casting et une musique (Ennio Moricone) sensationnelle. Seul bémol, le sang est tellement mal fait qu'on se croirait dans une petite série Z sans budget. C'est dommage car ça fait perdre un peu d'impact au film. A voir et à revoir.
Le professionnel raconte histoire d'un agent secret qui tente de tuer un président africain mais arriver la bas il sera dénoncer par ses supérieurs et emprisonner mais il compte bien s'évader rentrer à Paris pour terminer sa mission vue que le président africain et de passage à Paris. Des Embuscade , des renversement de situation , des bagarre , des mort , des complot seront à l'honneur dans ce film , avec une music magique est somptueuse interprété par le Maestro Ennio Morricone qui a fait une excellente musique culte, la prestation de Belmondo et sobre et bonne même si quand sont personnage se bats on vois les coup passer largement à coter ainsi que quand des personnage sont pousser ou voit que les acteur en rajoute des tonnes souvent même si a l'époque les scène de combat était pas spécialement chorégraphiée elle aurait quand même pu éviter que ça soit aussi flagrants car c'est fidèle dans des bagarre réelle dans la vie mais avec des coup qui passe loins de la personne concerner . Aventure , suspense, action un peu humour au rendez vous de ce film .
Trahi par sa hiérarchie, un agent secret français entend bien se venger de ses supérieurs et de son ancienne cible. Au départ, "Le Professionnel" ressemble plus à une série B qu'au gros succès populaire qu'il fut à l'époque. Le début du film est assez brouillon, et plusieurs seconds rôles sonnent faux. Mais l'ensemble se relève bien vite, et Lautner nous livre finalement un polar d'action de bonne facture. Le sympathique Belmondo affronte ainsi une ordure finie, interprétée par un Robert Hossein glacial, tandis le scénario dénonce les rouages de services secrets pourris, obéissant à un gouvernement opportuniste. Très pessimiste, mais divertissant.