Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
loulou451
108 abonnés
1 503 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 10 avril 2009
Un des chefs-d'œuvres du cinéma d'après-guerre, signé Michael Powell, qui donna toutes ses lettres de noblesse au cinéma anglais. Avec "une Question de vie ou de mort", Michael Powell fait éclater au grand jour toute sa poésie "shakespearienne" faite de bruit et de fureur, mais aussi de rédemptions et d'amours impossibles. Le résultat de ce mélange improbable est pur enchantement, quasi magique, magnifié par un scénario époustouflant de finesse et des images d'une rare beauté. Du grand cinéma en somme.
Un scénario finement ciselé par le brillant duo Emeric Pressburger-Michael Powell, des décors incroyables, une photographie inoubliable qu'elle soit en couleurs ou en noir et blanc, des trouvailles visuelles éblouissantes, un casting d'acteurs fabuleux, David Niven, à qui l'uniforme d'officier de la RAF sied à merveille joue son plus beau rôle, Kim Hunter, est tout simplement magnifique et Roger Livesey est comme à son habitude grandiose ce qui est le cas aussi de Raymond Massey. En bref, tout ces éléments font d'"Une Question de vie ou de mort", en plus d'être un incontestable chef d'oeuvre absolu du septième art ainsi qu'un des plus grands films britanniques de tous les temps, un joyau inestimable et indémodable du cinéma. C'est aussi une preuve de l'immense génie de son cinéaste Michael Powell.
Film bien british avec une tres belle photographie, un scenario tres original et empli de bons sentiments Anecdote: le groupe de rock metal Iron Maiden reprendra le titre du film en clin d'oeil (plus que ça meme)pour intituler leur dernier album en date qui tout comme le film aborde fort le theme de la guerre.
"Une question de vie ou de mort" est un film plein de qualités cinématographiques mais d'une légèreté de ton telle qu'il en sombrerait presque dans la mièvrerie... Faire un film, au lendemain de la guerre, optimiste et quasi féérique, évitant scrupuleusement d'aborder avec un minimum de sérieux la gravité de la situation, n'est pas un mal. Mais il n'était sûrement pas nécessaire pour autant d'auréoler cette intrigue amoureuse d'un romantisme gentiment idyllique que l'on qualifiera sans peine de "cul-cul". L'imagerie "arlequinesque" du couple, haute en couleur et légèrement floutée, ne fait pas que me laisser froid et indifférent: elle a le don de me désintéresser totalement de ce que je regarde. Ce penchant pour le romantisme guimauve des romans photos de nos grand-mères a toujours été une des faiblesses du cinéma du duo Powell-Pressburger ("Les chaussons rouges", "Le narcisse noir",...), mais les qualités cinématographiques de leurs films rattrapaient toujours ces faiblesses. Ce n'est plus le cas avec "Une question de vie ou de mort", malgré certaines trouvailles et certains procédés cinématographiques très imaginatifs pour l'époque. Ne pas oublier non plus qu'à l'origine, le film est un film de commande, au lendemain de la guerre, pour réconcilier Anglais et Américains. Powell et Pressburger rempliront bien leur mission dans une dernière partie de film frôlant parfois, dans les dialogues, le ridicule. Dommage, le duo britannique tenait là un scénario et des idées de cinéma dignes de donner naissance à un chef d'oeuvre. Leur film aujourd'hui est un film sympathique, que l'on pourra toujours montrer à nos jeunes bambins, un dimanche après-midi de Noël, bien installés au coin de la cheminée...
Un monument du cinéma fantastique, et un monument du cinéma tout court. Une question de vie ou de mort est sans aucun doute l'une des oeuvres les plus grandioses du tandem Powell-Pressburger, qui signe ici un chef d'oeuvre de lyrisme, de poésie et d'émotion. De plus, les couleurs sont resplendissantes, et le scénario d'une richesse inouie. Mais le film se révèle être aussi une réflexion sur les enjeux de la vie, de la mort, de l'amour, tout cela sans la moindre mièvrerie, mais au contraire, avec toujours plus de sensibilité et de brio. David Niven trouve ici l'un de ses meilleurs rôles. Un chef d'oeuvre.
Cest une romance belle par sa simplicité, touchante par sa naïveté, adorable par son optimisme. Une question de vie ou de mort fait du bien. (...) Comme laurait dit Lubitsch, "le ciel peut attendre". Ici, il le fait merveilleusement bien. Lun des films préférés de Martin Scorsese.
Powell et Pressburger livrent une perle du cinéma fantastique, d'une surprenante modernité, que ce soit dans la virtuosité technique de leur mise en scène, dans leurs audacieuses envolées narratives et dans leur direction d'acteur. Poème cinématographique, alternant couleurs et noir et blanc, ce film est époustouflant de magie, d'émerveillement et d'enthousiasme. Impressionnant.