Mon compte
    Adolphe
    Note moyenne
    3,2
    109 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Adolphe ?

    19 critiques spectateurs

    5
    5 critiques
    4
    4 critiques
    3
    1 critique
    2
    5 critiques
    1
    3 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 novembre 2008
    ADJANI EST MONUMENTALE...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 mars 2008
    En 2002, Benoît Jacquot tourna Adolphe. Parce qu'Adjani le demandait. Le scénario ne s’éloigne pas du livre. Il le suit, il invoque généreusement les phrases marquantes du roman. Sollicite les moments qui vont effleurer le spectateur adulte. Le film est agréablement reçu. On le trouve inquiétant, à fleur de peau, poignant.

    Mais n’est-ce pas, après l’Adjani, Constant que l’on célèbre à nouveau ? Qui, de nos jours, pondrait un scénario aussi touchant ?

    Pour moi, Benoît Jacquot n’adapte pas. Benoît Jacquot fait son peintre et ne prend aucun risque. Assisté d’une équipe exercée, il illustre. Et parfois, de bien belle manière.

    La plus jolie, pour moi, ce sont les pathétiques premières secondes du film. L’Adjani, drapée comme une morte derrière le Merhar appelle Adolphe. Désespérément. Le Mehrar ne l’entends pas, la voit seulement. Alors, le Merhar se retourne. La caméra s’éloigne. Le Mehrar est devant un miroir. Retour de point – enfin, floutage de l’arrière plan et donc du miroir et de l’Adjani. Changement de plan, on suit le regard du Mehrar : il n’y a rien derrière lui. Noir. Générique du début.

    La seule véritable fantaisie de Jacquot consiste donc commencer son film par une scène "hors livre". Cet instant, original et dépouillé, illustre désormais l'existence d'Adolphe après la mort d'Elénore, qui, tel un spectre, n'en fini pas de le poursuivre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 septembre 2008
    Qu’est ce que l’amour ?Je ne peux répondre à cette question, car j’en ai pas la réponse. Mais ce film définit clairement l’amour, une réponse royale. Une femme qui ne demande rien, tombe malgré elle amoureuse d’un jeune homme immature et enfantin, Adolphe. Ce jeune homme androgyne, qui est à la quête de ce qui est inaccessible, découvre la ravissante Eléonore, qui va tout faire pour la séduire.( comme dans les liaisons dangereuses). Il désire ardemment la posséder, pour cela il met tout à sa disposition, et finalement il l’obtient, elle succombe à la tentation. Son désir assouvie, il n’éprouve plus de sentiments, d’attirance envers son égard, juste de la pitié, car elle l’aime passionnément et quitte tout pour lui, même ses enfants( comme dans Anna Karénine). N’est ce pas magnifique ? je trouve qu’Adolphe n’est pas méprisable mais grandiose, car il n’aime plus cette femme mais malgré cela il reste à ses cotés jusqu’à sa mort !Oui elle meurt à cause de lui mais, sa présence éternelle comble son égoïsme. Il la fait souffrir car lui même souffre, il souffre de son devoir…d’être responsable d’elle, de rester à ses cotés ! C’est ça l’amour, aimer en souffrant. S’oublier pour l’autre…Ce film reflète deux aspects primordiales de l’amour, deux notions assez complexes, aimer et désirer, aimer c’est mourir pour l’autre, c’est souffrir, c’est s’oublier, devenir fou, être limite une personne que l’on ne voulait pas être, bref c’est faire des sacrifices. Désir, désirer, c’est un terme qui a une connotation sexuelle, c’est juste physique, c’est un manque qui doit être assouvie absolument. C’est éphémère, non éternel, c’est pourquoi c’est méprisable !
    Pourquoi avoir peur d’aimer ? a t’on peur d’être malheureux, de souffrir ? n’est pas la souffrance qui nous guide vers la passion, qui nous aide à apprécier l’amour?
    Enfin ce film est exquis, c’est pourquoi je ne comprends pas les gens ne peuvent pas apprécier ce chef d’œuvre ! Ce film à l’eau de rose est fait pour les ames sen
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 juillet 2007
    Adolphe est un film de commande: Isabelle Adjani croise Benoît Jacquot dans les coulisses d'un théâtre, et lui fait part de son désir d'incarner Elléonore. Une très belle femme qui se déssèche dans la cellule grillagée du mariage. Le film de Benoît Jacquot est fidèle au roman de Benjamin Constant, peut-être un peu trop. Mais il a le mérite de remettre Adjani dans le sillon des héroïnes qui ont bâti sa légende. L'actrice n'a plus l'âge du personnage, mais on lui pardonne tout devant la profondeur de son jeu. Et on finit par croire qu'Elléonore peut se consumer pour un amour non partagé...
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top