Avis sur Fievel et le nouveau monde

Un joli film que ce premier épisode des aventures de Fiével, le genre de métrage type à regarder en période de Noël, et qui saura s’adresser à peu près à toute la famille.
Ok tout n’est pas parfait. Je reconnais que l’introduction des chansons est assez inutile. Elles sont courtes, et ne présentent pas spécialement un gros intérêt sur le plan musical, et rien dans les paroles n’auraient pu être dit de manière naturelle.
C’est vrai aussi que l’animation manque parfois un peu de fluidité, avec des personnages qui ont un peu moins d’expressivité que les films Disney de la même époque.
Reste que le métrage est très agréable. Il bénéficie de superbes couleurs, d’un dessin soigné, et en dépit d’une expressivité moindre comme déjà dit les personnages sont attachants, et ne manquent pas de personnalité.
L’histoire est intéressante, s’inscrivant évidemment dans un phénomène historique, ce qui donne un caractère original à cette réalisation de Don Bluth par rapport à pas mal de dessins animés. Il y a de l’humour, mais aussi des sentiments, une certaine gravité, le tout bien mêlés, et sans pathos, sans surenchère, ce qui est fort appréciable. Il y a de très jolies scènes, d’une grande poésie, et honnêtement on se laisse facilement embarquer dans ces aventures très dynamiques, qui passent vite et bien.
A noter aussi une belle bande son, soignée, en dépit, comme annoncé, des chansons qui, courtes, n’ont pas grande personnalité et efficacité.
Au final Je donne 4 à ce film, pour sa poésie, son charme, dont les quelques maladresses d’animation sont parfois même des qualités, lui donnant un aspect plus authentique et frais, surtout à l’heure de l’animation numérique qui perd quand même pas mal en personnalité. 4

Un joli dessin animé, qui a certes vieilli aujourd'hui, mais qui garde un certain charme, grace notamment a une histoire ainsi que des personnages sympathiques.

2e chef-d'oeuvre de Don Bluth, Fievel a tout pour lui. Le souriceau est aussi exaspérant qu'attachant, tel le gamin qu'il peut représenter, la réalisation graphique est extrêmement bien soignée, le suspense est préservé...
Même la bande originale est agréable, bien que les musiques aux couleurs de la culture juive ne soient de fait pas des plus douces et limpides... Mais quelle harmonie ! Voix, dialogues, musiques, images.... Tout s'articule si parfaitement que le spectateur peut se laisser emporté dans l'histoire.

Très beau film d'animation qui vieillit. Cela reste touchant, drole et avec de bonnes musiques. Cela fait plaisir à voir une animation plus traditionnelle par rapport à nos nombreux films en 3D.

Au in mot lot pour qualifier ce dessein anime , jouissif , culte touchant , émouvant , triste , drôle . Il y a l'embarras du choix

Un dessin animé sympa qui arrive à placé des thèmes encore sensibles aujourd'hui. On suit les mésaventures du petit fievel qui part à la recherche de sa famille dans un New York infecté de méchants chats. Un film familiale rempli de bons sentiments.

Après Brisby et le secret de NIMH, le metteur en scène Don Bluth se fait remarqué par Monsieur Steven Spielberg qui décide immédiatement de produire son prochain film. Réussite totale donc pour le deuxième long-métrage du prodige de l'animation qui livre ici une histoire tendre et mouvementée autour d'une petite souris immigrante. Mélange d'Oliver Twist et de Pinocchio, Fievel et le Nouveau Monde met surtout en avant les valeurs familiales et l'immigration aux États-Unis, un sujet rare pour un dessin animé. Le rêve américain est ici présenté du point de vue des souris, dont une en particulier : la famille russe Sourizkewitch dont le fils Fievel disparait en mer durant le voyage. Mais le petit rongeur dégourdi et naïf va apprendre les rudiments de la vie américaine à travers une aventure haute en couleurs, côtoyant des rats mal famés, des pigeons bienheureux et même un chat qui ne mange pas les souris. Rythmé, enjoué et musical, Fievel et le Nouveau Monde est un petit bijou de l'animation à classer parmi les meilleurs films de Don Bluth.

Dans la lignée du petit dinosaure et la vallée des merveille, un grand film émouvant et une musique de James Horner qui fonctionne toujours, à voir!

Œuvre indémodable, toujours aussi touchante et attendrissante, Fievel et le nouveau monde (1987) est un film d’animation co-produit par Steven Spielberg qui nous emmène aux Etats-Unis, en 1885 lorsque les souris de Russie se retrouvent menacées par les chats et décident de partir pour les Etats-Unis, « là où il n’y a pas de chat », du moins, c’est ce qu’ils pensent …
De la précisions des dessins à la qualité du scénario, en passant par la superbe B.O et tous ces personnages si charismatiques et attachants (Fievel, Henri & Tiger) ou détestables mais drôles (Boniface de Rat), cette œuvre nous aura bercé durant toute notre enfance, on ne l’aura pas oublié et elle continue toujours autant à nous émerveiller !
Pour la petite anecdote, Fievel a connu trois autres aventures, toutes réalisées par différents réalisateurs, elles n’atteignirent jamais la qualité de ce premier opus (Fievel au Far West - 1991, Fievel et le trésor perdu - 1998 & Fievel et le mystère du monstre de la nuit - 1999).

Un excellent dessin animé à la fois pour les petits et pour les grands. On nous raconte donc une histoire d immigration d une famille de souris russe qui va fuir son pays pour l Amérique pays ou " il n y a pas de chat et ou les rues sont en fromage". Le sujet est original dans un dessin animé et très bien traité, les nombreux personnages sont bien trouvés. Il y a un peu trop de parties chantées à mon goût mais certaines sont très réussies. Un super moment pour tout le monde.

Seconde moitié du XIXème siècle : Dans les grandes plaines glacées de Russie, sous le plancher des maisons et dans un monde similaire au nôtre, vivent des souris. Malheureusement pour elles, les chats sont craints et sèment la terreur, c'est alors qu'une famille décide de réaliser le rêve américain et de tenter sa chance dans le nouveau monde.

C'est sur Fievel, le fils de cette famille, que Don Bluth axe son oeuvre, et dès les magnifiques premières séquences en Russie, il le rend terriblement attachant, comme l'ensemble de la famille d'ailleurs. Peu à peu il va mettre en place une galerie de personnages autour de lui, aucun ne laissant indifférent que ce soit dans un sens comme dans l'autre, tandis qu'il va emmener cette petite sourie au coeur d'une belle et dangereuse aventure, trouvant un bon équilibre entre les tons (une ambiance plutôt sombre, en alternance avec quelques, excellentes, chansons) et rendant son récit, riche en rebondissements, palpitant.

Tout le long, il fait le parallèle entre le monde des souris et le nôtre, prenant ici acte dans l'immigration à une époque où les États-Unis faisaient rêver les gens des autres continents, désirant y trouver sécurité et surtout prospérité. Un contexte déjà passionnant qui est en plus merveilleusement exploité ici, donnant à l'oeuvre un charme fou qui n'est pas sans rappeler The Immigrant de Chaplin. Les références y sont nombreuses mais jamais lourdes, tandis qu'on retrouve sur le nouveau continent les regroupements entre différentes nationalités, les séparations, la dureté de trouver un travail, de se faire une place et de s'adapter à une nouvelle civilisation, mais aussi l'entraide. Tout cela est intelligemment traité sans jamais que ça ne gêne l'évolution des personnages et l'histoire en elle-même. À travers le monde des souries, Don Bluth raconte surtout l'histoire de l'Amérique et les racines de ce peuple d'émigrant.

L'ambiance, parfois magique, alterne entre quête désespérée et sombre, avec de vrais moments dramatiques et d'autres un peu plus joyeux à l'image de Fiével. Elle est tout le long prenante et dégage aussi un certain côté rétro que l'on retrouve dans les dessins avec un véritable savoir-faire donnant un résultat somptueux et bien plus beau que l'animation d'aujourd'hui. Les traits sont assez fins et l'ensemble précis tandis qu'il y a une certaine science du détail et, qu'à l'image des couleurs participants pleinement à l'ambiance, ils sont toujours d'une grande richesse. La bande-originale est là-aussi somptueuse et accompagne le récit avec brio. L'oeuvre propose de nombreuses images marquantes, à l'image de l'introduction ou toute la dernière partie, et surtout, arrive à nous faire passer par tout un panel d'émotion, allant du rire mais surtout aux larmes (toujours touchant mais sans jamais tomber dans la mièvrerie), tout en restant passionnant et attachant, tant par ses personnages que son contexte.

Spielberg voulait concurrencer Disney et, en plus de réussir commercialement, il réussit aussi artistiquement et livre là une petite pépite, terriblement passionnante et attachante, tant par son contexte que les personnages et l'aventure proposée. Un vrai régal et un petit cocktail d'émotion.

un dessins animé que jadore , qui a bercé mon enfance trop de nostalgie.

J’avoue bien apprécier le cinéma de Don Bluth parce qu’il sait justement apporter tout ce qui manquait à l’époque au cinéma de Disney. C’est un cinéma qui reste certes orienté vers les enfants, mais qui n’a pas peur de parler de la vraie vie et des vraies problèmes qui peuvent se poser, loin du schéma judéo-chrétien très manichéen de l’ami à grandes oreilles. D’ailleurs, cette suite de « Fievel » tient pour moi la comparaison avec les productions de Disney de l’époque. Dommage cependant que cette suite soit au fond un peu trop convenue dans son intrigue et surtout qu’elle manque d’ampleur et de souffle épique, parce qu’au fond les personnages restent sympathique et l’ambiance est loin d’être désagréable. Bon, après, je ne vous le cache pas, il vaut mieux avoir une âme d’enfant ou une belle nostalgie pour voir ce film, car c’est bien le public visé, et un seul adulte à la recherche de la perle risque de bien s’y ennuyer… A bon entendeur…

Moins réussi que Fievel au far west car je trouve qu'il est moins interessant et manque d'humour.

Après le culte "The Secret of NIMH", Don Bluth nous revient avec un excellent film d'animation qui bâtit tous les records de recettes à sa sortie aux Etats-Unis! Le rêve amèricain vècu par les souris...ou plutôt une souris du nom de Fievel, emportè par les eaux sans que son père ne puisse le sauver! Alors que Fievel repart à la recherche de sa famille, on fait la rencontre du mèchant truand de l'histoire : Boniface de Rat [...] De l'aventure, des personnages attachants, des pèripèties dramatiques, des rencontres au coin d'une rue, des chansons entraînantes et des bons sentiments. "An American Tail" respecte les codes du genre en assurant aux dires du producteur tonton Spielberg, une finesse dans l'animation bien reprèsentative de nos annèes 80! La reconstitution du New York de la fin du XIXe siècle est de qualitè, tout comme son ambiance misèreuse! C'est un plaisir à voir avec toute la famille! Suite oblige (et rèussie) où Fievel se retrouve cette fois au Far West...