Avis : Breakfast Club - Page 7

Teen movie culte Qui mérite son statut malgré quelques limites. L'image des adolescents et leur relation avec les adultes (parent et prof) est un peu dépassé aujourd’hui. Selon moi, les adolescents sont un peu trop stéréotypés mais le scénario les amenant à évoluer, cela est assez vite combler. Les dialogues sont une vrai réussite. La morale finale est mignonne. Breakfast Club donne le sourire et parlera beaucoup à la génération ayant grandi dans les 80s.

Une teen-comédie aux forts accents dramatique, un regard sur les déboires et la psyché de l'adolescence aussi drôle que touchant. En une journée de colle, le scénario raconte la rencontre entre cinq adolescents d'un même lycée qui vont apprendre a se connaitre, a se comprendre et a dévoiler ce qu'ils sont vraiment sous leurs masques du quotidien, une psyché de la jeunesse américaine étouffé par la famille, la société et l'oppression permanente de la réussite, du "self-made man" a l'américaine qui se ressent et reste purement sincère, pour au final une fin pas si guimauve que ce qu'on pouvait attendre... Frère du formidable bouffon Charlie Sheen et fils de Martin Sheen, Emilio Estevez s'impose comme le faux leader de la bande, un athlète sensible qui ne veut plus de cette obsession de la réussite, Anthony Michael Hall assez placide et insipide, la petite princesse est agaçante mais sincère et la cinglé reste dans son coin juste pour apparaitre de façon glauque dans une ou 2 scènes mais c'est le délinquant, Judd Nelson, qui tire son épingle du jeu avec un style quasi-théâtral et mégalo qui emporte le groupe dans son mouvement. Maitre de la teen comédie des années 80, John Hughes filme cette journée en combinant la fraicheur de la jeunesse et la maturité de ces dialogues pour donner un résultat frais, amusant et aussi capable de simplicité et d'émotion.
Une belle teen comédie qui est plus que ça, une sorte d'analyse sans jugement d'une jeunesse sous pression.

Breakfast Club est LE teenage movie avec une mise en scène excellente, un huis clos pour rendre public la parole d'ados mal dans leur peau. En effet, la composition de la jeunesse est superbement retransmise à travers un sujet de dissertation pendant une heure de colle le samedi matin. Chacun apprend à se connaître, et au final tous ne sont pas si différents que ça. John Hugues savait montrer le désarroi de l'âge ingrat et allie parfaitement les passages drôles et les sujets graves. Une vraie réussite à revoir toujours avec le même plaisir, et quelle fin émouvante! Culte

Voila un film Culte, le meilleur film pour ma part de teen movie aux usa et superbement representé dans toute bonne dvdthèque qui se respecte. John Hugues (le papa des films pour ados intelligents à Hollywood, décédé en Aout ) m'a prouvé qu'avec Breakfast Club que les film d'ados ne veut pas forcément dire film stupide et sans réflexion(American Pie à coté c'est de la niaiserie guimauve). Avec sa Bo incoutournable , le générique s'ouvre et se finit sur le superbe titre Don't You (forget about me) du groupe Simple Minds avec une citation de David Bowie,et interprété par ces cinq adolescents qui sont parfaits dans chacun de leur rôles(Estevez et Molly Ringwall entre autres) et dans lesquels beaucoup se retrouveront(comme moi ça me rappelle mes heures de colle avec d'autres personnes..) ,Breakfast Club est 1 h 30 de plaisir où l'on passe du rire(Ally Sheedy et son sandwich génial) aux larmes et qui se termine sur une note géniale et positive. l'histoire est simple et en gros, et se passe que dans un lycée américain.Ce que je retiens de ce film c'est une vraie leçon de cinéma ... et de vie même 24 ans plus tard et plusieurs visionnage.Merci John Hugues :'( et les années 80!!!!!A voir Absolument

Un teen-movie très branché 80's qui nous impose des personnages pour le moins stéréotypés dans un premier temps, à savoir le Geek, la fille populaire, le sportif, la névrosée et la racaille de Shanghai, pour finalement, au fil des heures de colle nous surprendre à travers leurs différentes personnalités, bien plus profondes et travaillés qu'il y paraît. Des personnages qui nous révèle le mal être de l'adolescence, des tourments de ces jeunes gens et de leur malaise produit et exercé par eux et envers eux. Un scénario ingénieux dans le genre, qui résume sincèrement les conditions des jeunes sans concession qui sonnait juste il y a vingt ans et encore aujourd'hui.

John Hughes réalise en 1985 la référence de ce que va devenir le genre teen movie. L’histoire décrit les relations de cinq lycéens contraints de passer ensemble une journée de colle. D’origines sociales différentes et de caractères opposés, ces adolescents vont peu à peu tomber les masques et se rapprocher les uns des autres. Malgré la caractère daté de cette comédie, le contenu propose des thèmes universels et intemporels. En effet, la photographie de cette génération encore indécise cherchant à s’affirmer tout en rejetant le modèle imposé reste d’actualité. Bref, un huis clos sensible bien plus dramatique que comique.

J’avais beaucoup apprécié la finesse d’un autre film du réalisateur, Un Ticket pour deux, et, entendant pas mal de bien d’autres de ses films, je me suis lancé dans Breakfast Club. Un film très réussi, qui m’a vraiment fait plaisir, et auquel je ne peux donner que des louanges.
Le film est avant tout une grande réussite pour la sensibilité et la subtilité qu’il dégage. Et tout participe à donner ce rendu. Le choix du huis clos d’abord, très justifié, et qui permet de créer mieux que tout autre cas de figure des relations particulières entre les personnages. La mise en scène aussi, le réalisateur étant dans son élément, et filmant ses acteurs de sublime façon, pour saisir les émotions, les attitudes, et pour créer une étonnante symbiose. Vraiment la mise en scène est excellente, toute en subtilité, en simplicité.
Mais évidemment il ne faut pas oublier les acteurs. Ces derniers sont vraiment remarquables dans leurs rôles, et il n’y en a pas un qui se loupe. Je donnerai quand même des mentions spéciales à Judd Nelson, impressionnant dans le rôle du « délinquant », et à Molly Ringwald, qui impressionne par sa finesse de jeu. Globalement les interprètes sont donc très attrayants, mais les personnages ne sont pas en reste. Le film peut vraiment compter sur des rôles en or, qu’on aurait pu croire caricaturaux en ce qu’ils sont a priori archétypaux, mais au final pas du tout. Les personnages sont fins, évolutifs, bien écrits, rien à redire.
Le scénario est lui aussi aux petits oignons. Il y a des rebondissements, et je craignais un film trop bavard, mais ce n’est pas le cas et les dialogues sont très bien écrits. C’est la preuve qu’on peut faire authentique sans forcément faire vulgaire à outrance, et qu’on peut donner de l’allure aux dialogues d’un teen movie sans forcément recourir à des mots bien compliqués ! En tout très belle histoire, presque un conte initiatique par moment (si, si !), avec de l’humour, de l’émotion sincère, une belle réalité sur la jeunesse, à mon sens rien n’est à jeter. Et le regard est positif, et ça fait du bien, on échappe à la niaiserie ou au misérabilisme qui caractérise tant de production sur la jeunesse.
Pour ma part ce film m’a beaucoup plu, il m’a enthousiasmé, et je continuerai avec un grand plaisir dans la filmographie d’un réalisateur malheureusement disparu trop tôt. Son cinéma dégage une magnifique sensibilité, il est touchant. 5.

J'ai été vraiment très agréablement surpris par ce film que je ne pensais être qu'un autre film banal des années 80 mettant en scène des adolescents mais il s'avère être finalement très intéressant. Réalisé par John Hughes et sorti en 1985, le film raconte l'histoire de cinq jeunes que tout oppose (un surdoué, un délinquant, une détraquée, une fille à papa et un athlète), qui sont en retenue tout un samedi après-midi, mais qui vont finalement apprendre à se connaître. Le sujet du film parait vraiment banal mais plus on avance dans le film, plus on se rend compte qu'il aborde le sujet d'une façon assez sérieuse avec des dialogues intéressants et bien tournés. Le film possède donc de très bonnes répliques mais surtout, il met en avant le fait que beaucoup de jeunes et même d'adultes, se créent une personnalité uniquement pour plaire à la société mais qui ne sont pas la leur, pour ne pas nuire à cette réputation, ils ne préfèrent pas fréquenter les autres qui n'appartiennent pas au même monde. Et on se rend compte que c'est malheureusement encore le cas de nos jours, si ce n'est pire. Il y a beaucoup de scènes que j'adore mais notamment une qui dure d'ailleurs assez longtemps, celle où les cinq personnages sont tous assis par terre dans la bibliothèque et qu'ils se mettent à parler franchement, on en apprend beaucoup plus sur eux mais surtout ils se rendent compte de qui ils sont vraiment. Le film est en huis clos mais franchement, on en a pas l'impression tellement on est absorbé par le film qui passe d'ailleurs très vite. La fin est quant à elle bien à l’effigie du film, notamment avec la phrase qui conclue le film, que j'adore. J'aime également beaucoup l'introduction des personnages, lorsqu'ils arrivent en voiture, que je trouve très sympa et qui a le mérite de les présenter efficacement. La B.O est géniale, elle sonne très années 80 et colle très bien au film. Du côté des acteurs, nous avons Emilio Estevez, Anthony Michael, Judd Nelson, Molly Ringwald, Ally Sheedy et Paul Gleason, des acteurs peu connus à l'époque mais qui jouent pourtant très bien et colle parfaitement à la peau de leur personnage. "The Breakfast Club" est donc un film culte des années 80 qui est tout bonnement excellent.

Ce film, malgré son côté linéaire, arrive à nous emmener dans son univers. Une journée pleine de questions, de philosophie et de révélations qui aboutit à une amitié qui ne peut être que sincère entre les cinq protagonistes. Enfin, le film est aussi très drôle par moment, que cela soit voulu ou non.

The Breakfast Club, un film de John Hughes. Un réalisateur célèbre dans le monde du cinéma et était respecté même jusqu’à aujourd’hui par ses nombreux films, pour la plupart, devenus culte. Le film en question ici, parle de cinq lycéens aux caractères totalement opposés se retrouvent en colle un samedi après-midi. Au fur et à mesure que la journée passe, ils discutent, se déchirent et finissent par se trouver plus de points communs qu’ils ne pensaient… Alors la question posé est simple, The Breakfast Club est-il réellement une des prouesses cinématographiques de John Hughes ? C’est un oui catégorique. Le long métrage est très réussi et détient une morale très importante qui peut faire réfléchir les plus jeunes comme les plus vieux. Tout d’abord, il faut savoir qu’il s’agit d’un improbable teen-movie en forme de huis-clos. Tous les ingrédients du genre sont soigneusement réunis : l’intrigue située dans une high-school, l’humour, et les personnages immédiatement identifiés par un trait de caractère majeur. Mais les archétypes ici rassemblés ; le dur, la « princesse », le sportif, le premier de la classe, la marginale, se révèlent rapidement de fausses caricatures. Et en refusant obstinément de se moquer d’eux, en usant d’un premier degré à toute épreuve, le réalisateur annihile toute distance et se met à leur niveau. Même les personnages secondaires finissent par acquérir une dimension inattendue, à l’image du proviseur, dont l’autoritarisme aurait pu rester accessoire s’il n’avait tourné à la névrose. D’autres part, lors d’un certain passage du film, arrive cette scène impossible où, assis en cercle, chacun se dévoile tour à tour, exposant son malaise à travers les raisons de sa présence en colle. Miracle de la mise en scène : rien n’est didactique, et l’espace de vingt minutes, le film se transforme en un drame miniature où la douceur côtoie l’amertume. Les éternels questionnements sur la quête de soi et la difficulté du passage à l’âge adulte sont alors traités de manière si frontale et sincère, qu’ils en deviennent désarmants. Car tout l’intérêt de ce film vient de là, de cette confrontation étrange entre la forme référencée et ancrée dans son époque, où les morceaux 80’s à base de synthétiseurs et de batterie saccadée accompagnent les blagues de potache, et cette obsession fascinée pour l’âge adolescent. The Breakfast Club est donc un film grandiose, passionnant, émouvant et très fun pour tous les âges.

D'habitude, je n'aime pas les teen movies que je trouve assez naïfs et stéréotypés. Mais John Hughes a une façon admirable de s'en sortir avec un sujet qui était casse-gueule. Le scénario, drôle et émouvant, est le point fort du film comportant d'excellents dialogues. Les acteurs sont tous très bons rendant l'ensemble crédible et très plaisant.

John Hugues donna ses lettres de noblesses aux teen-movie et The Breakfast Club en est le meilleur représentant. Alors oui, il est traversé par certains gags potaches et fait très années 80 ( argh les coupes de cheveux) mais tout le reste n'a absolument pas vieillit et dégage un vrai parfum libertaire qui fait tant défaut aux films d'aujourd'hui. Et puis son script à la fois simple et intelligent dresse de beaux portraits d'ados sans complaisance ni condescendance sachant faire naitre émotion et humour, ce qui en fait un film culte parfaitement représentatif de ce que les années 80 pouvaient offrir et qui peut faire regretter cette douce époque.

Je me souviens avec précision de mes préjugés concernant The Breakfast Club avant même de l'avoir vu et de la surprise final qui s'en étais suivis tant je me plantais complètement ... Se second visionnage bien des années plus tard confirme encore un peu plus ma passion pour se long métrage ! Les stéréotypes et maladresses sont ici recherchés et font grandir les protagonistes à mesure lorsqu'ils s'affranchissent de leurs codes et des attentes. Les points communs rassemblent et trouvent une grande place à travers le récit rondement menée. La longue discussion dans la bibliothèque et les confidences qui s'ensuivent est d'ailleurs la scène clé du film selon moi. Un moment qui chamboule tout et qui conduit a cette fin, une des plus célèbres du Septième Art ! Mention spécial aux acteurs, drôles, perspicaces et attachants. C'est aussi de part The Breakfast Club que j'ai découvert le cinéma de John Hugues. J'ai depuis vu La Folle Journée de Ferris Bueller et Seize Bougies pour Sam et je compte bien me faire le restant de sa filmographie à la première occasion. Pour conclure, à revoir, encore et encore !

Film qui supporte bien le poids des ans et reste plus pertinent sur l’adolescence que beaucoup de films actuels. Le scénario est assez osé en prenant le parti d’enfermer ses personnages durant tout le film, transformant le récit en huis-clos. Cette journée de colle est de toute façon un bon moyen d’obliger ces cinq jeunes à cohabiter, ce qu’ils n’auraient jamais faits en temps normal. Hugues fait aussi preuve d’intelligence dans son traitement des protagonistes et de leur évolution au fil de l’histoire. Là où la plupart des films pour ados enferment leurs personnages dans des archétypes, le réalisateur part lui de ces mêmes archétypes (qui traduisent aussi les a priori que les persos ont les uns envers les autres) pour mieux les faire exploser.

Toujours un film sur le lycée de Howard Deutch, le point positif est la critique des différences sociales des élèves, en revanche le huis clos devient vite même très vite lassant.