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weihnachtsmann
1 132 abonnés
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3,5
Publiée le 15 mars 2018
La rencontre est foudroyante. Chacun étant le regret de l’autre. Ambulance feutrée. J’aime ce qui les lie: la poésie et cet folle idée que la vie ne s’arrête que lorsqu’on le décide. Une certaine mélancolie et une tristesse lente.
Le duo Hallyday,Rochefort marche parfaitement devant la camera de Leconte. Johnny en contre emploi donne lieu à des scènes très drôles. Les dialogues et les scènes ajoutent au duo un ton savoureux. Toutefois l’histoire elle n'est pas au rendez vous comme le sont les acteurs.
La rencontre entre deux pointures du spectacle français ! Tel est le but principal de ce film. En effet, tout l’intérêt de L’Homme du train vient principalement de la rencontre entre Jean Rochefort et Johnny Hallyday. Celle-ci s’effectue par un face-à-face touchant entre deux hommes que tout oppose mais qui envient chacun la vie de l’autre (à croire que l’on n’est jamais satisfait de ce que l’on est). D’un point de vue esthétique, Patrice Leconte offre une mise en scène assez stylisée qui est très loin de la simplicité formelle à la limite de l’amateurisme des deux premiers Bronzés. Le cinéaste offre donc une œuvre sensible assez plaisante à suivre à condition d’accepter le rythmé posé faisant penser à certaines œuvres adaptées de Georges Simenon.
Malgré une idée intéressante, "L'homme du train" vaut plus par la qualité de la prestation de Jean Rochefort (encore une fois remarquable) que par celle de son traitement. C'est un film plaisant mais sans plus.
« L’homme du train » de Patrice Leconte (2002) met en scène 2 personnages opposés : Milan (Johnny Hallyday) venu dans une petite ville de province pour braquer une banque et Manesquier (Jean Rochefort), professeur de français à la retraite, célibataire avec ses habitudes (il a tout en triple car « il est prévoyant », il exècre le « et avec ceci ? » de la boulangère …) vivant dans la grande maison de sa mère morte il y a 15 ans, faisant des puzzles et recevant d’anciennes amies qu’il n’a su épouser. Le hasard – cad le fait que le seul hôtel de cette petite ville déserte et froide, soit fermé – va faire rencontrer les 2 hommes, Milan, truand fatigué qui a « tendance à ne pas poser de questions » et sur lequel « on ne peut pas compter pour faire la conversation » et Manesquier qui « a arrêté de vivre avant de vieillir », et vit dans ses poésies et son monde plein de fantaisie - un rôle qu’il maitrise parfaitement - rappelant celui qu’il avait eu dans « Le mari de la coiffeuse » du même réalisateur en 1990. Au fil de la semaine et des repas, l’osmose va s’effectuer, Manesquier rêvant d’une vie aventureuse (il se propose même d’aider au braquage) et Milan aspirant à un peu de repos (il essaiera même des charentaises) après une vie de cavale et de mauvais coups avec son comparse Luigi (Jean-François Stévenin). Un duo de personnages fondamentalement opposés, mais qui tient finalement la route et se laisse regarder même si la dernière scène est beaucoup trop lourde alors qu’elle traduit bien le sens de ce film mélancolique et désabusé.
Johnny tient là un de ses meilleurs rôles. Son interprétation de Milan est sobre, ombrageuse et mystérieuse. Le duo qu'il forme avec Rochefort le "ridicule" fait mouche et l'on sent monter l'intensité dramatique du film jusqu'à la scène finale. Bravo Patrice ! Tu sais faire un drame sous fond d'amertume sociale. Le "bronzé" n'est pas aussi endormi qu'on pourrait croire...
Patrice Leconte, qui a toujours su choisir et diriger des duos d'acteurs, nous bluffe vraiment, ici. Tirer le meilleur, encore, de son acteur fétiche (Jean Rochefort, un poil plus sobre que d'habitude, et encore plus superbe), passe encore, mais transformer Johnny Hallyday en... meilleur Jean Reno, voilà qui est surprenant, et délicieux. La montée crescendo de la complicité des personnages (comme des acteurs, c'est flagrant) est passionnante, et passe par dessus un scénario très Leconte (bon, mais avec l’éternel sentiment du "peut encore mieux faire") et une fin un tout petit peu trop longue et travaillé. Mais l'ensemble donne une œuvre majeure dans la filmographie du prolixe réalisateur, à placer entre "Confidences trop intimes" et l'indétrônable "Tandem".
Intriguant , original , sympathique et dramatique a la fois , un film étrange pas trés racontable et je penses trés subjectif . J'ai trouvé que c'etait parfois un peu lancinant mais aussi assez poétique . Si je dois lui reprocher quelque chose a ce film c'est la médiocrité des "gangsters" , certes ce n'est pas le + important de l'intrigue mais ils sont caricaturaux a mort ( on croirait un peu les trafiquants de drogues de "rien a déclarer" ) , ca m'a géné quand meme . Johnny Hallyday et Jean Rochefort établissent un duo qui fonctionne bien , ne serait-ce que pour eux le film vaut le détour