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NeoLain
4 908 abonnés
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2,5
Publiée le 28 août 2013
A regarder en restant un pied à l'intérieur de votre wagon et l'autre en dehors. Le courant d'air d'un homme qui débarque d'un train dans une petite ville de France. Hallyday croise Rochefort. L'un est mystérieux et l'autre est un professeur à la retraite. N'ayant pas de logement fixe, sans compter l'hôtel "closed", Rochefort lui offre son hospitalité. Les deux personnages vont petit à petit se rapprochés plus qu'ils devait l'imaginé. Partage communicatif, le mieux à prendre de ce long-métrage, car le dénouement final n'enjolive en rien la qualité de départ. On ne peut pas dire que Hallyday est un acteur formidable même sous la directive du réalisateur Patrice Leconte, donc, encore plus flagrant et il est tout à fait louable que nous ayons un Rochefort avec ses aisances que nous lui connaissons concernant son texte.
Le gros point fort de «L'Homme du Train», de Patrice Leconte, c'est le contraste qu'il propose entre ses deux protagonistes principaux. L'un est un professeur de français à la retraite qui mène une vie paisible bien que monotone et sans changements. L'autre est un homme voyageur, solitaire et peu loquace. Le second point fort, c'est la très grande performance de Jean Rochefort qui malgré les 70 ans bien passés (à l'époque ) était dans une forme resplendissante. Quant à Johnny Hallyday, c'est une autre histoire: il est un très grand chanteur, c'est indéniable mais en tant qu'acteur il est tout de même très limité et très inexpressif. Pourtant, ce duo improbable parvient à fonctionner surtout grâce à l'abattage de Rochefort et ces deux personnages si opposés vont parvenir à sympathiser. Le gros point noir de ce film, c'est cette bancale histoire de hold-up qui n'apporte pas grand chose au sujet et qui est jouée par des acteurs très caricaturaux. Ce film aurait été bien meilleur s'il s'était exclusivement concentré sur la relation entre les personnages de Jean Rochefort de de Johnny Hallyday. Impression mitigée donc malgré des qualités plus qu'évidentes.
La rencontre insolite et touchante entre deux hommes solitaires que tout oppose, portée par un duo Hallyday/Rochefort qui fonctionne très bien, mais au service d'un scénario bancal, avec en autre cette histoire de braquage peu crédible. Dommage !
Le film tient quasi uniquement sur son duo d'acteurs, comme je le craignais un peu, le scénario est relativement plat et l'émotion qui découle de la dernière partie ne fonctionne pas assez, preuve d'un soucis d'élaboration des personnages. En fait j'ai surtout aimé la première demi heure, la rencontre et les destins croisés de deux hommes en bout de course, avec du recul c'est émouvant, dommage que le reste du film n'apporte pas d'élévation, c'est très timide, je trouve que Leconte ne se montre pas à la hauteur de cette réunion qui avait pourtant tout pour être exceptionnelle.
C'est la rencontre hasardeuse d'un prof de français en retraite et d'un type, un dur en blouson de cuir, venuspoiler: braquer la banque de la ville.
Entre Jean Rochefort, vieux provincial érudit et volubile, et Johnny Hallyday, cet inconnu tout juste descendu du train, taciturne et mystérieux, s'instaure une relation un peu surréaliste puis une sympathie réciproque le temps des quelques jours où le second, faute d'hôtel, accepte l'hospitalité du premier.
Le récit de Patrice Leconte, enveloppé dans des couleurs iréelles et esthétisantes, apparait quelques fois artificiel et Johnny Hallyday, pas toujours bien servi par les dialogues, en fait les frais plus que Rochefort. Leconte joue un peu à "l'épate" avec son duo de vedettes, chacune dans un registre qui lui est familier, avec ses formules et bons mots plus ou moins adroits. Dans cette comédie de personnages et à travers une promiscuité improbable, le réalisateur évoque avec un soupçon d'amertume le regret de Manesquier et de Milan de n'avoir pas eu la vie de l'autre. En s'exerçant au tir au pistolet, Manesquier-Rochefort rêve d'être l'homme d'action qu'il n'a jamais été; en enfilant les charentaises de son hôte, Milan-Hallyday entrevoit les séductions des soirées au coin du feu. C'est un peu schématique et le sujet ne porte pas loin, mais le tandem est plutôt sympa.
Avec "L'homme du train", Leconte renoue une fois encore avec son cinéma intimiste, quasi "psychiatrique". Mais cette fois-ci, avec un certain succès. Pour l'aider dans sa tâche, le couple Hallyday-Rochefort joue un tandem parfait. Justement dans la lignée du film du même nom, comme dans celle du "Mari de la coiffeuse", cette réalisation pêche toutefois par manque d'entrain. Bref, un bon film, mais on est loin du chef-d'eouvre de Leconte, "Ridicule".
Un thriller sur l'hésitation et les choix , sur des personnages qui n'ont pas aimés leurs vies et qui veulent celle de l'autre . Malgré un spitch de départ fort intéressant , j'ai trouvé le scénario un peu faible dans la longueur , enchainant les moments de lassitude et de dialogues bien emmenés par le duo Rocherfort/Hallyday mais même la fin reste assez molle pour emporter ou surprendre . Le vrai bon point du film reste le duo surprenant d'efficacité Jean Rochefort/Johnny Hallyday , rencontre entre une légende du cinéma français et une de la musique française qui au final s'accordent bien ensemble et forment une équipe inattendu mais au moins crédible et qui font avancer l'intrigue . Très sobre et avec une image hivernale presque déprimante , Patrice Leconte reste dans une simplicité proche du personnage de Rochefort , et par moments il tente des choses plus stressante avec bien sur plus ou moins de réussite au final . Un film qui m'a un peu ennuyé mais a voir pour le duo Rochefort/Hallyday .
Si l'on accepte deux choses, le jeu de Johnny et les manipulations de solarisation plutôt bâclées sur les couleurs, alors on peut goûter toute la tendresse et l'humanité de ce film. Quelques moments d'humour subtils. Sans la fin genre poésie éthérée un peu trop appuyée, ce serait un très bon film, définitivement triste. Mais n'y allez pas en soirée automnale pluvieuse, spleen garanti.
L'effet de curiosité joue à fond au début, mais la sobriété domine tellement tout qu'elle en vient à paralyser le film. Le duo d'acteurs est plutôt en symbiose, Rochefort égal à lui-même. Quant à Johnny, sa performance paraît franchement monocorde à force de se retenir. L'histoire en elle-même ne réserve guère de surprise. Assez joliment mené mais très basique au final, cet Homme du Train aurait plutôt tendance à naviguer entre deux eaux en permanence, oscillant entre les scènes de polar et les instants comico-dramatiques, sans grande lisibilité par endroits. Un film mélancolique et désabusé, pas inoubliable malgré un certain effort.