Paul Newman était en admiration devant le travail d'actrice de sa femme Joanne Woodward, allant jusqu'à déclarer, entre les lignes, que l'entreprise de ce film était une sorte de défi : "J'ai acheté ce texte parce que je pensais que c'était un rôle impossible à jouer pour ma femme... Mais à chaque fois que je la mets devant une caméra, elle me prouve entièrement le contraire."
Paul Newman voyait son évolution de son travail d'acteur à celui de metteur en scène comme la chose la plus naturelle au monde. C'est d'ailleurs ce qu'il avait annoncé lors d'une conférence de presse, le 12 mai 1985 : "Passer à la réalisation, c'est juste le prolongement de mon travail d'acteur. Quand on aime les acteurs autant que je les aime, il n'y a rien de plus normal."
De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites est le troisième long-métrage en tant que réalisateur de Paul Newman. Il avait préalablement mis en scène Rachel, Rachel (1968) et Le Clan des irréductibles (1971). Ce film sera suivi de deux autres : L'Affrontement (1983) et La Menagerie de verre (1987). De l'influence des rayons... n'est pourtant que son second film avoué car Paul Newman a par la suite renié Le Clan des irréductibles, qu'il a rejoint en cours de route.
La femme de Paul Newman, Joanne Woodward, est présente dans quatre des cinq films de sa légende de mari. Elle est seulement absente du Clan des irréductibles. Elle a était nommée aux Oscars 1969, ainsi qu'aux BAFTA, pour son rôle dans Rachel, Rachel. Une performance qui lui a permis de remporter le Golden Globe de la Meilleure Actrice la même année.
C'est le grand compositeur français Maurice Jarre qui a composé la musique originale de De l'influence des rayons.... L'homme est à créditer d'une carrière exceptionnelle qui a débuté à l'orée des années 50 dans les courts-métrages, puis les premiers longs, de Jacques Demy et Alain Resnais. Il a remporté trois Oscars pour les bandes originales de Lawrence d'Arabie, Le Docteur Jivago et La Route des Indes de David Lean.
En 1973, le film a été selectionné en Compétition Officielle pour le 26e Festival de Cannes. C'est Joanne Woodward qui s'est distinguée en remportant le Prix d'interprétation féminine.
De l'influence des rayons... est l'adaptation de la première, et plus célèbre, pièce de Paul Zindel. L'écrivain, scénariste et dramaturge a remporté, pour cette oeuvre, le Prix Pulitzer en 1971. Certains dialogues du texte original sont inchangés dans le film, ce qui occasionne parfois des petites incohérences concernant la localisation de l'intrigue, différente dans les deux oeuvres.