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    Week-end À Zuydcoote
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    Kevin dioles
    Kevin dioles

    39 abonnés 669 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2020
    WEEK-END A ZUYDCOOTE (1964): Avant DUNKERQUE de Christopher Nolan, un autre cinéaste c'était intéressé à cet épisode dramatique de la seconde guerre mondiale. Le réalisateur Henri Verneuil pointera l'objectif de sa caméra sur ces fameuses plages, un lieu d'attente qui n'en finissait pas pour tous ces soldats Français, Anglais et autres nations, pour cette traversée en mer vers l'Angleterre début juin 1940. Des plages constamment canardées par l'aviation Allemande, canonnées par cet encerclement de la Wermacht. Henri Verneuil trouvera son fil conducteur en la personne de Julien Maillat (Jean-Paul Belmondo), un personnage qui essaiera de s'embarquer avec les premiers, mais les Anglais seront prioritaires. L'attente sera longue pour Julien et ses compagnons de combat, une famille d'anti-héros aux allures de campeurs (Jean-Pierre Marielle, Pierre Mondy, François Perrier). Pour patienter, Julien se baladera sur ces plages et croisera plusieurs personnages, plusieurs situations, mais aussi un semblant d'amour avec cette jeune femme retranchée dans sa maison. C'est avec un grand plaisir que je redécouvre la jovialité de Jean-Paul Belmondo. Ici, son charisme donnera encore une fois le tempo à cette réalisation. Une décontraction bien dosée, pour ce personnage qu'on suivra sous une pluie d'obus. Un long-métrage intéressant par ses décors mais aussi par son casting: Marie Dubois (la passagère clandestine), Catherine Spaak (la beauté fatale), George Géret (le Rambo du film), son grand nombre de figurants, et des travelings aux panoramas de paysages apocalyptiques dénonçant la violence de cette tragédie. Un sujet dramatique, rempli d'une bonne dose de bonne humeur grâce à des dialogues légers et à des jeux d'acteurs enthousiasmants.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 août 2017
    Un film de guerre français aussi bien réalisé et très bien reconstitué il y'en a peu.

    Verneuil a réussi ce film qui pour moi est parfait.

    La reconstitution de la bataille de Dunkerque est sublime et le jeu des acteurs c'est un délice.

    Belmondo est parfait en soldat voulant a tout prix s'embarquer et Pierre Mondy Jean Paul Marielle m'ont subjugué.

    L'histoire d'amour apporte un plus a l'histoire et on ne s'en plaindra pas du tout

    La fin est tragique.

    Si vous aimez les films de guerre jetez vous sur celui la
    Max Rss
    Max Rss

    173 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2019
    Un film de guerre français ? Bien sûr que l'on prend ! Le style ne court pas les rues dans notre cinéma. Et son visionnage est nécessaire. Pas parce qu'il n'use pas des artifices du genre, mais parce qu'il relate d'un événement finalement peu exploité de la seconde guerre mondiale : la bataille de Dunkerque. Une bataille qui vit quarante mille soldats français partir au casse-pipe pour permettre aux soldats anglais de retourner dans leur pays. Ici, le sentimentalisme n'existe pas. Les personnages sont montrés dans ce qu'il peuvent avoir de bon et de mauvais. Aucun parti pris. Ce qui est assez rare dans le film de guerre. L'opération Dynamo, sous l'oeil d'Henri Verneuil avec en tête Jean-Paul Belmondo, ça ne peut pas se rater. Lequel est impeccablement secondé par Georges Géret, Jean-Pierre Marielle ou encore Pierre Mondy. De son vivant, Verneuil s'est fait taillé de toute part, par la presse bien sûr. Le public lui, ne l'a jamais lâché, séduit par son professionnalisme. Aujourd'hui, son oeuvre est de plus en plus réhabilitée. Et ça n'est que justice.
    karpathakis y
    karpathakis y

    20 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 octobre 2019
    J'avais déjà vu deux ou trois fois ce film. Mais je n'avais jamais eu l'occasion de partager le sentiment qu'il me procure.
    C'est le film qui m'a fait le plus me dégouter de la guerre. On touche au désespoir absolu, tout est dégueulasse. Ça a dû couter une fortune, tant de figurants, tant de matériel militaire, tant de feux et de flammes. Verneuil, va même jusqu'à mettre une caméra à bord d'un parachutiste (allemand) pour nous faire vivre l'horreur qu'est de tomber dans les lignes ennemies ! On "croise" toute une ribambelle d'acteurs: Marie Dubois, Paul Préboist, Marie-France Boyer, Jean-Paul Roussillon, etc. La véracité est un summum de mise en scène, quand Maillat s'embarque sur le rafiot anglais, tous les figurants parlent anglais et parlent du sujet de cette histoire (pas un n'est à coté de la plaque!). Une merveille de désespoir, un autre chef-d'oeuvre de l'immense Verneuil servi par une musique du grand Maurice Jarre. Seul point <> dans cette tragédie, Maillat avant de mourir voit Jeanne...qui a tenu parole et le rejoint...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mars 2009
    Un vieux film qu'il est toujours plaisant de découvrir même 40 ans après sa réalisation. Première remarque, l'ambiance de poche transparait d'une façon incroyable à l'écran, ce sentiment de huis clos nous installe dans le quotidien de ces soldats qui semblait s'être fait à cette situation. Deuxième remarque, la multiplicité des "petites histoires". Au détour d'une rue, d'un blindé abandonné, Belmondo rencontre ces hommes simples et ordinaires qui sont confrontés malgré eux à la guerre et qui font pourtant dignement face à la guerre et à la débacle: que ce soit le croque mort, Pinault de Bezons ou le soldat anglais qui s'est marié avec une française, ils représentent tous une histoire à eux seuls et Bébel se promène de l'un à l'autre recueillant à chaque fois ces morceaux de vie. Un film également à grand spectacle, les moyens sont au rendez vous et le rendu est plutôt plaisant. Bref, un face à face avec des ennemis invisibles, le sentiment d'impuissance des soldats français et pourtant, c'est l'aspect humain de ces soldats que le réalisateur semble vouloir nous faire découvrir ici, et c'est plutôt réussi.
    Mafoipourquoipas
    Mafoipourquoipas

    9 abonnés 709 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 octobre 2018
    2 étoiles - Week-end à Zuydcoote

    Que dire ... C'est plat et artificiel. L'idée est là : faire se rencontrer des personnalités anti-héros dans un contexte de guerre circonscrit. Mais le souffle n'y est pas. Le déploiement humain et technique est impressionnant ; mais il est étrangement vide de sens. Les personnages (notamment Jean-Paul Belmando) sont creux : ils jouent un rôle, c'est tout. Décevant.
    PS : il y a une séquence très réussie : celle du parachutiste allemand.
    matthieu d.
    matthieu d.

    6 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 septembre 2022
    Un bombardement allemand toutes les 20 minutes pendant 1h30 et aucune inquiétude sur les visages de nos soldats n'est à remarquer. Le premier bombardement, ca passe encore, mais après c'est toujours pareil, toujours les mêmes images et le film peine a avancer. C'est assez mal joué dans l'ensemble, notamment de la part de JP Belmondo dont on se demande toujours a la fin du film s'il spoiler: fait semblant d'être mort à sa "fiancée" ou 'sil meut pour de bon. Je pense qu'il fait semblant d'être mort, mais c'est tellement mal joué que je me pose encore la question...
    . Catherine Spaak se prend pour Brigitte Bardot, et a vouloir l'imiter pendant tout le film, ca en devient agaçant... De plus son "idylle" avec Bebel ne démarrant qu'après 1 h45 de film ( sur 2h00) je pense qu'il faudrait revoir le synopsis...
    Nicolas Métrich
    Nicolas Métrich

    7 abonnés 356 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2023
    Un des meilleurs films avec Jean Paul Belmondo !

    Un film dramatique de guerre , triste mais émouvant , sur l' absurdité de la guerre .

    Un peu d' actions , un peu de suspens , mais sourtout beaucoup d' émotions intenses .
    aragorn-cool
    aragorn-cool

    4 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2017
    1940, l'horreur de la poche de dunkerke vu par un sergent desabusé . l'idée est bonne et tres interressante.. les petites magouilles de certains soldats, ceux qui essayent d'embarquer, le harcelement des avions et des canons allemands dans un bordel monstre, les morts inutiles. le film depeint tres bien ce triste episode de l'histoire.
    un film a revoir avec plaisir.
    Docteur No
    Docteur No

    2 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mars 2024
    ON VIENT DE SE TAPER 200 KM A PIEDS EN 6 JOURS CA VAUT BIEN UN PTIT WEEK-END NON ? - Maillat


    MAI 1940 à Dunkerque la vie de quelques soldats perdus dans la tourmente de la débâcle de l'été 1940 , parmi eux Maillat (Belmondo) , Dhery (Pierre Mondy) , l'abbé Pierson (Jean Pierre Marielle ) , Alexandre (François Périer) .


    TU CROIS QU'ON EST ENCERCLE ? - Dhery
    PENSES TU CE SONT DES BOBARDS - l'abbé

    spoiler: Dès l'intro du film on est à Dunkerque en Mai 1940 , des soldats s'entassent près d'une gare de chemin de fer , puis un tract par avion...anti-anglais le ton est donné .

    spoiler: Henri Verneuil réalisa ce film en 1964 d'après un roman de Robert Merle et il est surprenant de réalisme tout y est la tension avec la présence des stukas allemands permanente , des bombardements , des soldats des véhicules en masse , des soldats .


    spoiler: Dans ce désordre le spectateur suit les tribulations d'un soldat en perdition Belmondo-Maillat cherchant un moyen de s'enfuir , avec ses amis Dhery (le magouilleur de la bande) excellent Pierre Mondy , l'abbé lui est plus sérieux plus dans la réflexion sur les évènements Jean-Pierre Marielle lui aussi très bon , et le suiveur Alexandre François Périer .


    spoiler: Maillat croisera au cours de ses déplacements dans la ville un soldat guerrier avec un fusil mitrailleur Georges Géret - Pinot qui joue un baroudeur , contrebalance l'inertie de la bande (comme quoi les français savaient combattre parfois) et une sublime femme Catherine Spaak - Jeanne .


    spoiler: Historiquement c'est parfait les plages sont bondées d'armes de véhicules de soldat , on ressent le mouvement permanent , Verneuil passe même à la radio un hit de l'époque "J'attendrais la nuit et le jour " de Rita Kenny , la musique est de Maurice Jarre tour à tour mélancolique avec des moments de tension l'embarquement notamment . Les Stukas accentuent la pression , ça grouille , c'est par moment sale beaucoup de désordre .


    Couleur du film correspondant à l'époque de Mai 1940 grand Soleil ciel bleu .

    TU PARLES D'UNE ARMEE QU'ON A , LES MORTS ON LES BALADE EN AUTO ET NOUS ON SE TAPE LA ROUTE A PINCE - Préboist ( figurant ) .


    Henri Verneuil the best , WEEK END A ZUYDCOOTE détruit plan par plan le DUNKERQUE de Nolan pourtant plus récent , souci du détail historique , personnages crédibles , une des meilleures reconstitutions historiques sur la débâcle . Verneuil - Belmondo - Robert Merle RESPECT . Quand les français savent (ou savaient ?) faire des films ça vaut le coup .
    Tardyluna
    Tardyluna

    3 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2022
    Je n'avais jamais vu ce film, et pourtant j'adore Bebel. Je n'ai pas été déçue. Les acteurs principaux (Belmondo, Géret, Marielle, Périer) sont impeccables. Une reconstitution de haut niveau de cette période de l'Histoire, où l'on retrouve la boucherie sanglante, bien sûr, mais également l'amitié, l'amour, la camaraderie, et le comportement de certaines gouapes. Un bémol sur le rôle de Jeanne (Catherine Spaak), trop nunuche. Bémol également sur la toute dernière scène complètement surréaliste. spoiler: En fonction du déroulé du film, il aurait été plus logique que les deux meurent (puisque Verneuil en a voulu ainsi) lors d'un bombardement sur la maison de Jeanne, qu'elle ne voulait quitter sous aucun prétexte.
    Mikaël D
    Mikaël D

    4 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2024
    Vu par hasard à la télévision, découvert donc 60 ans après sa sortie (!), un incroyable choc !
    Perfection de la reconstitution, de la mise en scène, des dialogues, de Belmondo, et de la vingtaine de seconds rôles, trognes des années 60' qu'on a plaisir à retrouver, et dont le personnage est immédiatement présent au bout de deux répliques ! La palme à Georges Géret, "de Colombes", et à François Périer.
    La folie de la guerre, du piège de Dunkerque, de la débâcle, la saloperie, l'horreur de la guerre, le caractère incompréhensible de ce qui arrive.
    Henri Verneuil, si décrié par la critique en vue, nous donne, sur un scénario de Robert Merle, une magistrale leçon de cinéma.
    Film très âpre, très dur, méprisé à sa sortie de façon incompréhensible, traité même d'académique alors que la liberté de filmer, l'imprévisibilité en sont la marque de fabrique, et que vie éclate à chaque plan. Et quelle incroyable reconstitution sur terre, dans les airs et sur l'eau !
    La photographie d'Henri Decaë est extraordinaire, réaliste et très belle, bien loin des tons bleutés et métalliques du cinéma actuel, avec peu de gros plans mais alors magistraux, soulignant le désarroi de Belmondo.
    Ce film est une forme de perfection du grand cinéma français classique et populaire, et aussi un tourbillon de folie.
    A ne pas manquer.
    Christine B
    Christine B

    1 abonné 35 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mai 2020
    FIlm des années 60 qui évoque ces jours tragiques de La guerre 39/45 à Dunkerque
    MIse en scène extraordinaire avec ces attaques aériennes ces milliers de figurants
    EMotion Et cruauté de l'image finale.
    Jérôme S
    Jérôme S

    1 abonné 66 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2020
    J'ai vraiment apprécié Belmondo dans ce film sur la guerre il est rare de le voir dans ce genre de rôle. Ce n'est pas le meilleur film sur le sujet mais on peut reconnaître que le film tourne pas en boucherie comme dans beaucoup d'autres films qui traite la guerre. pour leur 3e collaboration Verneuil et Belmondo réussisse l'heure pari.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 février 2009
    Ce film au titre improbable est tout en langueurs, petit chef-d'oeuvre sur la débâcle de la guerre, sur son absurdité, et la restructuration de la vie. Il est proche de La Vie et rien d'autre, film de Tavernier sur l'après-guerre de 1920. Les deux ont en commun cette espèce d'ardeur de vivre qui surnage autour d'une univers dévasté, dans sa densité et sa complexité, avec le contraste des émotions violentes, entre la mort et l'amour. Ici, de plus, s'ajoute une espèce de légèreté : la gouaille des soldats et les disputes banales entre copains. Les dialogues sont excellents et les répliques souvent fines, pour appuyer la nébuleuse complexe d'états d'âme et d'esprit des personnages. Ce qui fait la vie quotidienne est à la fois sauf et altéré au milieu de cette guerre : les enjeux, les problèmes et les remords ne sont pas les mêmes. Les personnages divergent, et se distribuent autour d'une ligne de fraction qui est celle de l'hostilité : certains fuient l'ennemi, d'autres comptent s'y adapter, d'autres refusent d'y préférer leur propre camp, etc. Hors de la société civile, dans une période de défaite, les doutes de chacun sont mis à nu, se rencontrent et s'opposent, et c'est la poursuite hagarde de l'existence, l'errement et la fuite en avant, ponctuée la répétition de certains évènements (les attaques de Stukas), martelés par la guerre, qui veut rappeler en les tuant à ces hommes éperdus que ce sont des soldats, comme le dit, en substance, Belmondo. D'aucuns reprocheront au film cette structure en spirale. Aboutissement de cette quête sans objet, attendu mais inéluctable, la fin, loin d'être un cheveu sur la soupe, vient clore nécessairement une anti-aventure à la recherche de sa propre substance.
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