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    Haute pègre
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    4,2
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    33 critiques spectateurs

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    Estonius
    Estonius

    2 533 abonnés 5 244 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 avril 2014
    Ce sera une constante chez ce réalisateur, tout le monde ment à tout le monde, comme ici où il nous sert une histoire gentiment immorale (et qui le restera jusqu'à la fin) servie par un trio d'acteur époustouflant. (La blonde Miriam Hopkins nous fait une prestation extraordinaire, mais la superbe brune Kay Francis parvient à la dépasser sans se forcer, jouant de l'expression de son visage). La réalisation est sans faille, et donne parfois le tournis (on descend les escaliers, on les remonte… et en musique en plus). L'utilisation de l'ellipse est géniale (un simple réveil, qui devient une horloge quand le cadre change, ou cette scène sur le palier des chambres, où Marshall et Kay Francis n'arrêtent pas d'entrer et de sortir en donnant des ordres contradictoires au majordome). Le ton est léger, souriant, élégant, distingué, mais il est surtout charmant au sens propre. Du très grand Lubitsch ! Un chef d'œuvre !
    L'Otaku Sensei
    L'Otaku Sensei

    282 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 juillet 2015
    Haute pègre est un film du célèbre cinéaste et réalisateur Germano-Américain: Ernst Lubitsch, sorti au cinéma en 1932. J'ais beaucoup aimé "To be or not to be" mais je dois dire que ce film qui est pourtant du même réalisateur m'a plus ennuyé qu'autre chose. Même si Lubitsch nous montre une fois de plus dans cette comédie son talent pour la mise en scène théâtrale et comique avec les caractéristiques typique de ce qui a été baptisé la "Lubitsch Touch" (comédie avec un triangle amoureux, comique entre le mari et l'amant et quiproquos multiples) ici l'histoire n'est qu'une comédie bien simplette mettant en scène un couple de pickpocket qui tentent de voler une riche veuve et dont la mission se complique avec l'évolution des relation entre ce trio. Tout de suite le pitch est bien moin ambitieux que celui de "To be or not to be" qui mettait en scène une troupe de comédien dans le contexte dramatique de la 2nd GM au moment de l'invasion de la Pologne. Ici les personnages manquent cruellement de talent, qu ce soit les personnages ou les acteurs eux même et surtout de charisme, même Joseph Tura (Jack Benny) dans "To be or not to be", en parfait acteur cabotin avait 1000 fois plus de charisme. Après que ce film soit sans grande prétention n'est pas un défaut en sois mais après "To be or not to be", la pilule a du mal à passer, l'aspect comique ne parvient pas à réussir son but premier qui est de faire rire car cette simplicité bascule dans une trop grande prévisibilité et du coup le spectateur ne parvient pas à s'immerger dans la complicité que le réalisateur cherche à installer avec lui, il s'ennuie car il connaît les mécanisme scénaristique et les procédés comique redondants qui fait que l'intrigue ne décolle pas et en reste au stade d'histoire d'amour mouvementé par la tromperie et les sentiments, ce qu'il y a de plus banale et ça en devient long.
    A éviter si vous avez aimez "To be or not to be" ou alors si vous découvrez ce réalisateur avec cette comédie, dites vous bien que ces autres films sont bien mieux. 1,5/5
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 827 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 décembre 2010
    Un petit bijou que l'on aimerait pas se faire voler. Lubitsch est un génie, arriver à faire naître l'humour dans des situations aussi cocasses, aussi drôles, avec des personnages aussi charmeurs et charmant, semble tellement facile pour lui. On a des dialogues aux petits oignons, un bol d'air frais, quelque chose qu'on aimerait voir et sentir tous les jours au cinéma. Un rayon de bonheur. Et la fin est merveilleuse, d'une hilarité folle mais non pas dénuée d'une grande tendresse.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mai 2007
    "ç’aurait put être divin, brûlant, charmant, adorable… " ça l’était !
    Plume231
    Plume231

    3 508 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 août 2010
    La première chose que l'on se demande tout de suite après avoir vu "Trouble in Paradise" du génial Ernst Lubitsch, c'est où le film serait éventuellement imparfait. En fait nulle part, chaque cadrage, chaque réplique, chaque situation, n'importe lequel des autres détails de la mise en scène sont chacun parfaitement à leur place. Quand à le chercher dans l'interprétation, il vaut capituler tout de suite avec l'éblouissant trio de charme Herbert Marshall-Miriam Hopkins-Kay Francis. Et c'est pas la peine de chercher non plus dans les seconds rôles surtout quand on sait qu'ils portent les noms d'Edward Everett Horton, de Charles Ruggles ou de C. Aubrey Smith. En bref, c'est un raffinement et une élégance extrêmes qui règnent tout au long de cette comédie bien que le sexe soit évoqué d'une manière très frontale, puisque les personnages d'Herbert Marshall et de Miriam Hopkins trouvent un aphrodisiaque très puissant à travers le vol, et ceci dès le générique du début. "Trouble in Paradise" est incontestablement la reine des comédies sophistiquées, la fameuse Lubitsch Touch à son zénith, qui se déguste comme une coupe de champagne, et attention ce n'est pas que du bon champagne, c'est carrément du Dom Perignon.
    willyzacc
    willyzacc

    74 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 novembre 2009
    Un film frais et léger, certainement pas le meilleur Lubitsch, mais qui vaut le coup d'être vu.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 avril 2008
    76 ans après la premier projection, ce film fonctionne toujours, c'est toujours drôle, bien construit, bien joué, certains scénaristes américains devraient regarder un peu plus les films qui ont été fait, et de même pour les français car une simple idée avec quelques bonnes idées peu faire un très très bon film
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    933 abonnés 4 849 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 janvier 2018
    Le film démarre trop lentement et à partir de la rencontre entre la femme et l’escroc, la romance ne fait que durer sans que l’action bouge. Bref, on s’ennuie un peu et certains acteurs sont énervants.
    Moyen
     Kurosawa
    Kurosawa

    520 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 février 2019
    Le plaisir instantané que procure "Trouble in Paradise" provient de sa joyeuse et constante immoralité. Le tour de force opéré par Lubitsch est de nous mettre du côté des escrocs : astucieux, raffinés et amoureux, ils gagnent très vite notre sympathie en faisant de leur activité un jeu, quand bien même celui-ci se mêlerait à une imprévisible histoire sentimentale. Quand le redoutable Gaston doit escroquer Mariette Collet et que cette dernière tombe sous son charme, le film parvient dans un équilibre précieux à raconter ce coup de foudre avec une certaine légèreté mais au premier degré tout en nous tenant en haleine par rapport à l'éventuel échec d'un vol faramineux et ses conséquences – la découverte de la réelle identité des voleurs et leur potentiel emprisonnement. Lancé à une vitesse folle qui ne faiblit guère, "Trouble in Paradise" séduit par une écriture subtile qui joue de sous-entendus – la vulgarité devient alors un délice – et une mise en scène qui mise essentiellement sur le hors-champ : un grand film à l'humour incomparable.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    525 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 février 2014
    La virtuosité de Lubitsch éclate dans ce film, il joue avec la mise en scène comme avec un violon. C’est un cinéma magnifique qui invente tout le parlant alors qu’il vient de démarrer. Les sous entendus abondent , les ellipses jaillissent en permanence et nous n’avons pas toujours assez d’attention pour tout apprécier lors de la première vision. Peu importe comme tous les chefs d’oeuvres de ce niveau, il peut être revu chaque année . Pour ma part, il me laisse cependant toujours un peu d’amertume car si le jeu sur l’argent des riches et sur le pouvoir mondain m’amuse, celui sur les sentiments amoureux finit par me gêner. Lubitsch n’est pas Ford bien qu’il soit aussi grand par le talent, il s’aventure dans ‘’Haute pègre’’ dans le domaine sentimental qu’il utilise à son profit et non en tant que tel. Nous ne saurons jamais si les sentiments de Gaston pour madame Collet étaient sincères ou si il avait pour elle le même mépris que Lilly exprimait. Bien sur, tout cela n’est qu’un spectacle conçu pour éveiller et distraire, il n'empêche que la vraie vie se cache quelque part derrière et que rien n'est plus sacré que l'amour.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 100 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2011
    Ernst Lubitsch possèdait au plus haut point le sens de l'allusion, de la suggestion aussi indispensable à une comèdie que l'oxygène à la respiration! On en voit l'une des manifestations les plus brillantes dans une scène de "Haute pègre". L'un des hèros, le toujours excellent Edward Everett Horton rencontre dans un restaurant un certain Herbert Marshall! Celui-ci l'avait dèjà agressè et frappè dans un hôtel de Venise, mais il ne parvient pas, à ce moment prècis, à se souvenir dans quelles circonstances ils se sont dèjà rencontrès! Un cinèaste sans finesse se serait contentè de montrer les diverses expressions de perplexitè du personnage et son sourire de satisfaction lorsqu'il reconnaît son homme! Mais Lubitsch ne peut s'en tenir à si peu de chose, et il procède d'une manière tout à fait diffèrente! La nervositè de Horton, faisant de gros efforts intèrieurs pour se souvenir de Marshall, se manifeste par la façon dont il fume son cigare, tirant frènètiquement bouffèe sur bouffèe! En peu de temps, le cigare est rèduit en cendres et Horton cherche un cendrier sur la table! Comme par hasard, ce cendrier est en forme de gondole! Après une pause relativement angoissante pour le spectateur qui sait, lui, où les deux hommes se sont prècèdemment rencontrès, l'association d'idèes finit par se produire chez Horton, qui se frappe le front...C'est là la patte de Lubitsch dans cette comèdie de haut vol avec une distribution èlègante (Herbert Marshall, Kay Francis, Miriam Hopkins...).
    oneosh89000
    oneosh89000

    29 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juillet 2011
    On comprend aisément à la fin de ce chef d’œuvre pourquoi "Trouble In Paradise" est un des meilleurs si ce n'est le meilleur Lubitsch. Une fois de plus j'ai été ré-ga-lé ! Non pas seulement par l'histoire signée Grover Jones tirée d'une pièce de théâtre de Laszlo Aladar , simple comme bonjour , mais aussi par l'intrigue légère qu'elle impose, l'humour ironique d'une finesse absolue, tout les ingrédients Lubitschiens sont ici réunis. Servie par des dialogues corrosifs comme une fois de plus chez le Maître berlinois de la comédie, cette savoureuse recette joue avec les codes du genre et de l'époque (jeu de clichés doublé d'une satire sociale en pleine Dépression, faux semblants...). Le trio Marshall-Hopkins-Francis est un des meilleurs trio qu'il puisse nous donner de voir au cinéma. Une méga giga brillante comédie, assurément.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 mars 2013
    Ensemble intelligent, très bien maitrisé, formidablement écrit... Mais, on peut préfèrer le Lubitsch plus émouvant, plus maladroit, et pour cela beaucoup plus profond.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 016 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2023
    « Haute pègre » ou « Trouble in Paradise » (titre original plus approprié) était revendiqué par Ernst Lubitsch lui-même comme son film le plus abouti stylistiquement. En quelque sorte, la quintessence de la fameuse « Lubtisch Touch » . Une appellation encore d’usage de nos jours que selon le critique américain Richard Christiansen on peut décrire comme l’assemblage unique et mystérieux des vertus suivantes : sophistication, style, subtilité, esprit, charme, élégance, suavité, nonchalance raffinée et nuance sexuelle audacieuse. C’est exactement tout ce que l’on retrouve dans « Haute pègre » sorti en 1932 qui marque les débuts d’une très riche période parlante pour Lubitsch alors sous contrat à la Paramount. Avec son scénariste favori Samson Raphaelson, il adapte une pièce de l’auteur hongrois Laszlo Aladar (parue en 1931). Le réalisateur nous emmène tout d’abord à Venise au sein de l’univers cosmopolite de la haute société du début du XXème siècle, parcourant l’Europe des palaces cherchant à tuer l’ennui en dépensant leur trop-plein d’argent. Ils sont aidés dans leur démarche oisive par des escrocs de haut-vol toujours à leurs basques pour grâce à leur entregent patiemment rodé, les divertir, les séduire et enfin les « alléger » un peu de leur « fardeau ». Deux mondes qui se frottent assidûment au point que les frontières qui les séparent paraissent parfois ténues. Gaston Monescu (Herbert Marshall) personnage inspiré d’un escroc roumain (George Manolescu) ayant publié ses mémoires en 1905 et Lily (Miriam Hopkins), après s’être reconnus de la même confrérie, forment une association fondée sur l’amour mais aussi une forme de rivalité dont Lubitsch fait son miel tout au long du film. Leur nouvelle cible est une très riche industrielle célibataire (Kay Francis). Avec brio et la forme d’élégance qui lui est propre, le réalisateur présente en entame les protagonistes, le contexte et les enjeux de l’intrigue dont il va régaler le spectateur . Les innovations de mise en scène mais aussi la très subtile drôlerie des dialogues variés et ciselés sont portées par un trio d’acteurs brillants au possible. Le très suave et policé Herbert Marshall et la piquante et tonitruante Miriam Hopkins alors au summum de sa beauté et de sa popularité, accompagnés de la très belle et sensuelle Kay Francis dont la carrière si elle a été prolifique, aurait sans aucun doute dû être plus brillante. Sa performance remarquable fait à merveille le contre-point avec celle plus fougueuse de Miss Hopkins. Les nombreuses trouvailles toujours réjouissantes additionnées au jeu des acteurs, composent la petite musique envoûtante et indicible que l’on nomme « Lubitsch Touch ». Du grand art assurément qui fait dire que la très flatteuse réputation de Lubitsch qui perdure par-delà les décennies (Wes Anderson s’est réclamé de « Haute-pègre » lors de la sortie de « Grand Budapest Hôtel » en 2013) n’est en rien usurpée.
    this is my movies
    this is my movies

    627 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mars 2018
    Lubitsch signait donc ce qu'il considérait comme son meilleur film, la quintessence de son style. Comédie formée autour de différents trios (amoureux, de business) avec des dialogues piquants, une mise en scène virevoltante, un scénario qui aborde différentes thématiques tout en racontant une vraie histoire. Au niveau des acteurs, on est face à du très haut niveau, les dialogues sont débités sur un rythme impeccable, défendant des personnages attachants. Le résultat est d'une classe folle, piquant, emballant, d'une belle intelligence, avec ce qu'il faut de sourires et d'audaces polissonnes pour lui assurer une certaine postérité. Un beau classique du genre.
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