Avis sur Horror Hotel

Un film à l'atmosphère vraiment fantastique, avec la présence de Christopher Lee. Le film contient de bonnes scènes angoissantes et l'esthétisme des plans travaillé. Le film se situe entre du Bava et le Psychose de Hitchcock.

Passionnée par la sorcellerie, une jeune femme se retrouve dans une sinistre petite ville américaine, et paiera très cher son voyage... "The City of the Dead" (connu également sous le titre "Horror Hotel") est aujourd'hui perçu comme très classique dans son intrigue. La faute, sans doute, à la scène d'introduction qui évoque fortement celle de "La Maschera del demonio" de Bava, et à de nombreux éléments d'intrigues très similaires à ceux du "Psycho" d'Hitchcock : la soi-disant héroïne spoiler: qui disparait dans le premier acte
, le détective, le frère et le petit ami qui enquêtent, le plan final, etc. Pourtant, ces trois films sont sortis la même année, à quelques mois d'intervalle ! Si l'on ôte ces coïncidences, le scénario est donc tout à fait correct pour l'époque. On notera également quelques clichés de film d'horreur, assez amusants vu d'aujourd'hui (le responsable de la station service immuable, l'auto-stoppeur fantôme, la protagoniste peu futée...). Cependant, le film bénéficie d'une ambiance très sympathique, avec des décors de bonne facture, une utilisation extensive du brouillard, et quelques effets de mise en scène réussis. Sans compter la présence de Christopher Lee, glaçant en professeur au rôle trouble. Au final, il s'agit d'un petit film d'horreur honorable.

Une série B qui ne brille pas par son originalité, l'ensemble étant toutefois plutôt visible avec l'intrigue classique de cet écrivain maudit toujours vêtu de noir à la découverte d'autres mondes en sa terre natale,-mais le ton convenu et l'abscence de twists fondamentaux rendent le reste soporifique.

Un vieux film sur la sorcellerie qui use et abuse d'un style fortement vu depuis et dont l'atmosphère lugubre peine à faire de l'effet. Bien que très court (moins d'1h20) La Cité des morts parvient par moment à nous ennuyer à cause de son manque de rythme de plus les "gentils" sont agaçants (surtout le petit ami) et rapidement on a envie que les disciples du Diable les sacrifient en l'honneur de leur divinité.

Je ne vais pas parler longuement de cette dinde avec un jeu d'acteur incompétent et un décor ridicule dans une ville couverte de brouillard où les visiteurs viennent séjourner dans un hôtel mais sans raison apparente. Je viens d'écrire ceci pour l'une des scènes les plus stupides que j'ai jamais vues dans un film. Un des gentil tire des balles en plein dans la poitrine de Christopher Lee qui s'approche qui continue à s'approcher imperturbable mais quand le gentil n'a plus de balles et jette son arme sur lui M. Lee se baisse et survit. Dans un parallèle fortuit avec Psychose d'Alfred Hitchcock la jeune héroïne est tuée au début du film lorsqu'elle est utilisée comme sacrifice humain par un groupe de sorcières dirigé par Lee lui-même. Il s'avère que la ville entière est envahie par des zombies ressemblant à des moines qui accomplissent d'horribles rituels nocturnes dans les cimetières locaux. Son petit ami endeuillé se bat pour éliminer cette monstrueuse couvée au prix de sa vie. Avec son ambiance lourde et son intrigue légère ce film est idéal pour les grandes rigolades entre amis...

Une étudiante fascinée par la sorcellerie demande conseil à son professeur : elle souhaite partir en immersion, joindre la pratique à la théorie. Il lui recommande une petite ville sujette à ce genre d'événements passés, ville que l'on suppose rapidement en lien avec la scène d'introduction où l'on condamne une sorcière au buché. L'étudiante arrive donc dans cette ville où le mal semble avoir vaincu le bien. Le cauchemar peut commencer.
Le mot « cauchemar » est bien choisi : dès son arrivée, tout devient rapidement macabre.
Ce film est très curieux, sorti pratiquement en même temps que deux chefs-d'oeuvre dont on ne peut éviter le parallèle : « Le masque du démon » de Bava et l'indispensable « Psychose » de Hitchcock.
Les deux films précités raflent tout le succès, celui-ci tombe dans l'oubli.
Il y a pourtant des séquences efficaces. Je l'ai regardé dans d'excellentes conditions : noir complet, seul et tard dans la nuit. L'ambiance est glauque, accentuée par des personnages énigmatiquement effrayés (par exemple le curé du village), le brouillard constant. Je me souviendrai longtemps de la traversée du personnage féminin à travers le village « rencontrant » des gens (des ombres) qui s'immobilisent, ne lui parlent pas et la regardent s'éloigner.
De bonnes idées, certes, mais pas suffisantes pour rivaliser avec les concurrents directs de la même époque.

la cité des morts alias horror hotel dans sa version année 60 est un bon petit film avec de beaux décors gothiques il faut dire, filmé en noir et blanc, le scénario tient finalement la route et les interprétations des différents acteurs aussi. mais ce n'est pas le premier film du même genre et c'est surement son point le plus faible. donc si vous voulez regardez un film avec le grand Christopher lee, ce sera tout à votre honneur malgré tout.

Sorti en 1960, "La Cité des morts" ou "Horror Hotel" est un film d'épouvante de John Llewellyn Moxey. Si le thème du satanisme et des meurtres rituels est relativement banal, force est de reconnaître qu'il est ici traité d'une manière brillante. Le film baigne dans une atmosphère inquiétante et délicieusement cruelle, avec un zeste d'humour noir et un érotisme sous-jacent _ dans la lignée de la littérature gothique du dix-huitième siècle. Le casting _ Christopher Lee, Betta St John et surtout la vénéneuse Patricia Jessel _ est dans l'ensemble très bon. Seul défaut : la fin bâclée, à la fois peu crédible et hyper convenue. Dommage, mais "Horror Hotel" reste néanmoins une belle réussite ayant conservé son charme envoûtant. A découvrir.