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    La Grande évasion
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La Grande évasion" et de son tournage !

    Steve McQueen : la naissance d'une star

    La Grande évasion est le premier long métrage dans lequel Steve McQueen tient le rôle principal. Pour le comédien, c'est le début de la gloire. Sa carrière sera ensuite marquée par des films à grand succès comme Le Kid de Cincinnati, Bullitt ou encore La Tour infernale. Cette starification grâce à La Grande évasion ne fit, paraît-il, pas le bonheur de tous. Charles Bronson, son partenaire dans le film, aurait ainsi été particulièrement jaloux de ce succès. Les deux hommes instaurèrent une tension palpable sur le tournage.

    Steve McQueen honoré à Moscou

    La Grande évasion n'a reçu qu'une seule distinction, au Festival de Moscou. En 1963, le comédien Steve McQueen y reçu le prix du meilleur acteur.

    Des recettes record

    Les recettes de La Grande évasion furent très élevées pour l'époque. Le long métrage de John Sturges rapporta en effet plus de cinq millions de dollars de bénéfice.

    Vroum vroum !

    La moto qu'enfourche Steve McQueen dans le film est une Triumph TR6 de 1962. Elle fut spécialement modifiée afin de ressembler au modèle BMW R75 de l'armée allemande. Redécoré par l'artiste Von Dutch, l'engin possédait un cadre spécial de chez Rickman (préparateurs anglais spécialisés dans la moto cross de l'époque.)

    Une histoire vraie

    La Grande évasion, adaptation du roman de Paul Brickhill, est tiré d'événements ayant réellement eu lieu. Paul Brickill fut ainsi l'un des trois qui parvinrent à rejoindre la frontière suisse après l'évasion de trois cent officiers d'un stalag allemand, en 1943. A noter que les célèbres scènes de moto du long métrage sont fictionnelles. C'est Steve McQueen qui en suggéra l'idée.

    Une forêt au secours de la production

    Tous les intérieurs de La Grande évasion ont été tournés dans le studio Bavaria de Munich. Mais celui-ci ne tarda pas à être trop petit pour un projet de cette ampleur. La production fut alors obligée de demander la permission au gouvernement allemand de tourner dans la forêt nationale jouxtant le studio. La maison de production du film se chargea ensuite de dédommager le gouvernement en achetant deux mille graines d'arbres pour repeupler la forêt endommagée par le tournage.

    Un budget énorme !

    Le budget de La Grande évasion est énorme pour l'époque. Avoisinant les quatre millions de dollars, il permit d'embaucher de nombreuses stars de niveau international, d'autant que les décors coûtèrent peu à la production (le film fut tourné dans un ancien stalag de la banlieue munichoise).

    Deux scénaristes de renom

    La Grande évasion a été scénarisé par deux grands noms du septième art : James Clavell et surtout W.R. Burnett. Le premier est notamment le réalisateur et l'auteur de La Vallée perdue, avec Michael Caine. Quant au second, il est tout simplement l'un des plus grands romanciers du vingtième siècle. Nombre de longs métrages sont des adaptations de ses ouvrages, comme L' Escadron noir et La Grande évasion de Raoul Walsh ou encore Quand la ville dort de John Huston. Participant souvent à l'adaptation cinématographique de ses propres récits, William R. Burnett était un auteur spécialisé dans le roman noir.

    Le film d'évasion : un genre à part entière

    La Grande évasion achève en quelque sorte la mode des films d'évasion. Entamée en 1937 avec La Grande Illusion de Jean Renoir et une série de drames britanniques, celle-ci se poursuivit sur un ton quelque peu moins grave avec Stalag 17 de Billy Wilder et La Vache et le Prisonnier d'Henri Verneuil. En 2000, le film d'animation Chicken run rendait un vibrant hommage parodique à La Grande évasion, les évadés en question étant des poulets échappés d'un poulailler !

    Un public russe choqué

    Lorsque La Grande évasion fut projeté au Festival de Moscou, le film provoqua un mini-scandale. Le public russe fut en effet choqué de voir la manière dont étaient traités les prisonniers anglais et américains en période de guerre. Selon eux, leur emprisonnement était relativement confortable en comparaison avec le sort réservé aux soldats russes dans les camps allemands.

    Des retrouvailles prestigieuses

    La Grande évasion marque les retrouvailles du réalisateur John Sturges avec trois des comédiens, et non des moindres, qu'il avait dirigé trois ans plus tôt dans Les Sept mercenaires : Steve McQueen (avec qui il avait aussi travaillé sur La Proie des vautours, en 1959), Charles Bronson et James Coburn. C'est en économisant sur le coût des décors du film que la production est parvenu à recruter de telles pointures.

    Steve McQueen se poursuit lui-même.

    Passionné de moto, Steve McQueen effectue lui-même les cascades de la séquence finale du film. Dans cette séquence, le comédien, déguisé et donc méconnaissable, tient également le rôle d'un des soldats allemands. Ainsi, il se poursuit lui-même !

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