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    La Vie a l'envers
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    3,6
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    8 critiques spectateurs

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    Estonius
    Estonius

    2 662 abonnés 5 297 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 octobre 2017
    Non seulement c'est long et fatigant, non seulement ça n'a pas grand intérêt, puisque tout est pratiquement dit en début de film et qu'après ça tourne en rond, mais ce n'est pas très bien fait, certaines scènes qui auraient pu être drôles ne le sont pas parce que non abouties, d'autres s'éternisent sans qu'on sache pourquoi (comme cette interminable séance de maquillage) d'autres tombent à plat (comme le monologue automobile). Si Denner et Anna Gaylor se débrouillent assez bien, les acteurs secondaires sont transparents (je n'ai jamais vu Jean Yanne aussi fade), Et ce n'est pas parce que Scorsese a aimé le film qu'on doit s'extasier dessus, j'ai horreur des jugements d'autorité !
    pierrre s.
    pierrre s.

    378 abonnés 3 248 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2019
    L'histoire d'un homme qui perd peu à peu contact avec la réalité, et qui finit par se fabriquer son propre univers. Un film très intéressant, porté par le grand Charles Denner.
    Plume231
    Plume231

    3 569 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2014
    "La Vie à l'envers", un titre parfaitement choisi... Un homme (le grand Charles Denner, formidable comme c'était son habitude !!!), ayant une bonne situation professionnelle et une épouse jolie et aimante (la fraîche et pétillante Anna Gaylor, excellente elle aussi !!!), caractéristiques que n'importe quel homme normal est content ou rêve d'avoir, délaisse peu à peu cette vie en glissant dans une douce folie qui le fait se sentir bien dans la solitude et l'isolement les plus complets, caractéristiques que n'importe quel homme normal fait tout pour éviter...
    Pour son premier film, Alain Jessua fait très fort. Tellement fort que Martin Scorsese lui-même n'a pas hésité à citer ce film comme étant un de ceux qui l'ont vraiment marqué. Pour traduire l'isolement psychologique progressif que vit le protagoniste, en plus de s'appuyer sur la voix-off de ce dernier (faisant adopter ainsi entièrement son point de vue !!!), utilise des trouvailles visuelles simples mais superbement bien imaginées. Rien que la séquence où le personnage principal arrive à faire totalement abstraction des passants en se promenant dans les rues de Paris vaut son pesant d'or, une merveille d'inspiration.
    Autre grand point positif, les personnages ne tombent jamais dans la caricature et touchent tous par leur grande justesse, que ce soit l'époux délaisseur ou l'épouse délaissée.
    Tout cela fait que "La Vie à l'envers" est une oeuvre injustement méconnue car vraiment unique, originale, perturbante et en même temps, grâce aux talents conjugués de ses acteurs et de son réalisateur, envoûtante.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    967 abonnés 4 897 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2022
    Il y a un air de Resnais là dedans. D'ailleurs l'affiche le signale un peu. Les désordres du mental, la folie qui devient une normalité. Et s'il n'avait pas raison en fait. Être heureux seul est peut-être le bonheur à rechercher
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 049 abonnés 4 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2015
    Ancien assistant de Max Ophüls, Marcel Carné, Jacques Becker ou Yves Allégret, Alain Jessua passe à la réalisation en 1964 avec la vie à l'envers. Cinéaste à la filmographie ramassée (9 films en 33 ans de carrière), Alain Jessua a très souvent choisi de s'interroger sur les problématiques nées de l'évolution de la société. "La vie à l'envers" dont il a écrit le scénario comme il le fera pour chacun de ses films, propose le portrait d'un petit employé d'une agence immobilière parisienne qui plus que les autres ressent l'abrutissement proposé par la société de consommation qui s'est progressivement installée depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, dictant progressivement sa loi et guidant les consciences . Affolé par le temps qui passe et surtout par le fait que la vie qu'il mène depuis toujours lui donne le goût amer de ne rien maîtriser de ce qui lui arrive, Jacques Valin (Charles Denner) est sujet à des absences fugaces pendant lesquelles par magie il parvient à s'oublier, accédant à un bonheur complet . Serions nous appelés à devenir des robots tout juste bons à travailler et à consommer jusqu'à ce que mort s'ensuive ? Savons-nous encore apprécier le simple fait d'être en vie ? Aurons-nous goûté aux multiples sensations qui flottent dans l'air? Avec de telles interrogations qui lui traversent l'esprit, Jacques Valin se trouve rapidement relégué à la marge à côté d'une charmante et compréhensive épouse (Anna Gaylor) en prise directe avec la réalité. Le fossé se creuse inexorablement entre les deux époux mais aussi avec l'entourage professionnel de Jacques dont le bonheur est essentiellement narcissique. Devenu complètement asocial et absent aux autres, spoiler: Jacques sans que cela ne lui pose aucun problème finira en clinique psychiatrique
    . La très grande force du film dont Martin Scorsese affirme qu'il a été une de ses plus grandes sources d'inspiration, est de provoquer un profond malaise chez le spectateur tant la quête solitaire de Jacques finit par le rendre antipathique, son bonheur affirmé devenant insupportablement méprisant. A aucun moment Jessua n'affirme une folie chez Jacques mais seulement un comportement hors normes que notre société ne tolère que par le biais de la médicalisation. Charles Denner était bien sûr l'acteur idéal pour camper cet enfiévré qui dans une allégresse indicible se retire du monde. Anna Gaylor alors la compagne du réalisateur propose avec charme une Viviane aux goûts simples à mille lieux des aspirations un peu mégalomaniaques de son amour mais dotée d'une ouverture d'esprit assez rare. spoiler: La fin glaçante rappelle de manière évidente celle de "Psychose" (Alfred Hitchcock en 1960) lorsque Jacques tel Norman Bates (Anthony Perkins) soliloque devant les murs blancs de sa cellule sur sa sérénité intérieure.
    Réflexion intense sur les liens ténus entre folie et sociabilité, "La vie à l'envers" est un premier film hors norme un peu à l'image de la carrière de son talentueux réalisateur. A noter enfin la présence sympathique de Jean Yanne qui entamait là sa reconversion.
    Maqroll
    Maqroll

    137 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 janvier 2012
    Un des films les plus justes et les plus fascinants qui aient jamais été tournés sur la question de la psychose. À partir d’un roman écrit par lui-même, Alain Jessua retrace l’itinéraire inéluctable d’un homme dans le déclenchement de sa folie. Charles Denner incarne de façon fabuleuse ce personnage hanté par les formes au point de se fondre peu à peu en elles au point de perdre toute notion de l’altérité. Le passage, si progressif qu’il en est imperceptible, du monde « normal » à celui où Jacques Vallin se réfugie de plus en plus, est rendu parfaitement au niveau cinématographique par une variation vertigineuse sur les sons, les formes et les lumières. Le noir et blanc des images notamment, à travers une infinité de nuances de gris, témoigne d’une manière étonnante de l’éprouvé halluciné de cet être humain en proie à la question de son identité et du vide de la vie. Sans les symboles permettant de le décrypter, les choses, les êtres, le temps, perdent leur sens et deviennent des lignes et de la lumière pures. La fin est étonnante, rendant compte de cette « paisibilité » qui peut accompagner - pour un temps - les « fous » dans leur monde à part…
    arnaud1972
    arnaud1972

    24 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 avril 2009
    Tourné en 1964, ce film est une référence pour tous les futurs psychiatres et autres psychologues car il aborde avec subtilité et finesse les différentes strates que traverse un individu avant de sombrer dans la folie la plus obscure.
    Interprété par l'immense charles denner,ce film est donc l'histoire de sa perte identitaire et de sa découverte de sa toute puissance psychotique. Il n'a plus envie de faire semblant d'être heureux (travail, mariage, jeux des conventions sociales et amicales) et découvre le bonheur d'être encore plus heureux dans le vide de toute chose (aspect cinétique de son rapport aux objets par leur texture, leur abstraction) et de toute relation (fixer l'autre jusqu'à le rendre invisible, ne plus ressentir l'absence de l'autre), à méditer!!!
    globi C.
    globi C.

    8 abonnés 451 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 avril 2016
    Avec Denner en tête d'affiche on ne peut pas être vraiment déçu car sa singularité assure d'emblé le spectacle en plus le propos du film convient parfaitement à son style. on reprochera juste quelques longueurs à la réalisation de Jessua.
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