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gunbuster
388 abonnés
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0,5
Publiée le 29 septembre 2006
Malgré toutes les critiques élogieuse, considérant l'Aventure du Poséidon comme le fondateur des films catastrophe (ce qui est certainement vrai), je ne peux de constater que, comme la quasi-totalité des films de la même époque, il a mal vieillit. À l'image dudit bateau, il rouille, sonne creux et a un côté ridicule ... On a droit à une "sacrée" brochette de personnages : Gene Hackman, pasteur animé par une volonté de fer inépuisable et toujours prêt à convaincre ses compagnons d'infortunes par de grands et flamboyants prêches, Ernest Borgigne, le vieux flic grincheux et tête de mule qui remettra toujours en cause son autorité et reconnaîtra à la fin, que "le bougre n'avait finalement pas tort!" et que "le gamin n'était pas si con!" ( il faut dire que le p'tit morveux connaît le bateau mieux que l'équipage!), Ajouter à cela une chanteuse à la croix de bois et une vieille dame obèse qui s'arrêtent tous les dix minutes : "je ne peux pas aller plus loin, laisse-moi ici" et les autres : "mais non ma biche, tu peux y arriver, courage!", sans jeu de mot, on touche le fond ! Il y a aussi les décors pas top et la plupart du temps mal filmés, moi-même, je suis incapable de comprendre l'itinéraire des survivants à travers ce maudit bateau. Les effets spéciaux sont pas folichons et notamment la vague de fond : on comprend que la scène a été tournée en plusieurs fois et on n'y croit pas. Le film ne dégage pas vraiment d'intensité dramatique et les pérégrinations des survivants ne nous touchent pas plus que ça.
Quel film! j'ai bâillé tout le temps. Pas moins de trente cinq minutes pour lancer le début de la catastrophe. Une fois le bateau chaviré par la lame de fond, quinze minutes lassantes où l'on regarde un groupe de rescapés grimper comme il le peut un Sapin métallique pour accéder à un étage supérieur ; ensuite, jusqu'à la fin du film, on suit ce groupe de pleurnichards et protestataires cherchant une sortie salvatrice mais hypothétique vers l'avant du navire. Un héros courageux tente de les sauver et de les convaincre de le suivre malgré leur persistance à refuser, par crainte, de passer là où il le faut. On assiste alors à une lassante progression du groupe dans des couloirs, par des échelles, à travers des portes étanches et des salles enfumées qui se succèdent les unes à la suite des autres, le tout ponctué tout les vingt mètres par le refus d'aller plus loin de quelques pleurnichardes et rouspéteurs. L'eau pendant ce temps grimpe mais toujours assez lentement pour ne pas gêner la progression de nos pauvres naufragés. Vous êtes prévenus,film décevant.