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    Demonlover
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Demonlover" et de son tournage !

    Recherches

    Pour les besoins de Demonlover, Olivier Assayas a dû s'immerger dans un monde qu'il ne connaissait pas, celui des mangas et de l'informatique: "Les gens qui travaillent chez Volf sont un peu ce qu'étaient les Barnery au début du siècle. Il y a d'ailleurs un plan dans l'atelier de Mangas qui est littéralement le même que dans l'usine de porcelaine dans Les Destinees sentimentales, cela m'a amusé de filmer ça de la même manière. C'est vrai que, depuis les Destinées sentimentales, je suis sans doute devenu un peu maniaque sur la manière dont les choses se fabriquent, se vendent, circulent. C'était difficile de recréer le fonctionnement d'une société comme celle de Volf, ou celui d'un atelier d'animation japonaise, car moi-même, je n'y comprenais pas grand-chose! Il y a eu un travail important de recherches, car je connaissais assez mal des domaines comme le graphisme sur internet et les nouvelles frontières de l'animation 3D. Tous les figurants qu'on voit travailler au Japon étaient bien sûr des professionnels de l'animation, ils ont d'ailleurs répété avec beaucoup de sérieux. De même que dans la salle de marchés chez Volf on a utilisé de vrais brokers."

    Changement d'univers

    Si l'histoire de son précédent film, Les Destinees sentimentales se situait dans la Charente française entre le XIXe et le XXe siècle, Olivier Assayas avec son nouveau long métrage Demonlover, c'est délibérement tourné vers l'avenir. Il est question ici de mangas, d'internet et de guerre d'images entre Paris, Tokyo et le Mexique.

    Chloë Sevigny

    L'actrice américaine Chloë Sevigny revient sur sa participation au projet Demonlover: "Ma première rencontre avec le cinéma d'Olivier Assayas s'est faite par Harmony Korine, qui n'arrêtait pas de me parler d'Irma Vep. Il adorait ce film, surtout la fin qu'il trouvait très belle. J'ai fini par le voir en vidéo, et j'ai été moi aussi très impressionnée. Olivier et moi avons des amis en commun, et c'est ainsi que j'ai pu lire le scénario de Demonlover, et lui ai fait savoir que je voulais absolument être dans le film.

    Je savais qu'il voulait au début une actrice française pour le personnage d'Elise. J'ai étudié le français pendant des mois à New-York, puis à Paris. J'ai travaillé durement sur mon texte, je savais à chaque fois le sens de ce que je devais dire, mais je ne connaissais pas tous les mots. J'ai demandé à des gens de dire le texte et de l'enregistrer. J'ai écouté les cassettes à longueur de temps pour être sûre de bien le prononcer."

    Assayas très inspiré

    "Quand je fais Demonlover, très contemporain, très moderne, mon inspiration est aussi bien dans le rock and roll, l'art contemporain, que dans ce que je vois à la télé. Mais je ne suis pas du tout consommateur de jeux vidéos. (...) Je me suis intéressé au sujet parce que je m'intéresse aux images. je constate qu'il y a un public dont le rapport aux images passe prioritairement par ce médium nouveau qui pose des questions nouvelles."

    Connie Nielsen sur son personnage

    "C'est un monstre que je pourrais comprendre, j'avais l'impression de l'avoir vue quelque part, elle court après quelque chose sans savoir ce que c'est. On peut penser qu'elle a éprouvé des choses qu'elle réprime aujourd'hui, mais je n'ai pas cherché à imaginer ce que c'était, à trouver des références précises."

    Deuxième collaboration

    C'est la deuxième fois que Charles Berling tourne sous la direction d'Olivier Assayas. Il tenait déjà le rôle principal de son film précédent, Les Destinees sentimentales aux côtés d'Emmanuelle Béart. Pour son nouveau rôle d'industriel dans Demonlover, l'acteur a pris dix kilos et s'est rasé le crâne. A noter que les deux films ont été présentés à Cannes sans remporter de prix.

    Un grand metteur en scène

    Charles Berling revient sur le tournage de Demonlover: "Sur le tournage, peu de choses passaient par les mots, la plupart des indications de mise en scène étaient de l'ordre de la sensation. Olivier est quelqu'un qui crée de manière assez intuitive, et qui n'aime pas toujours formuler ses intentions. C'est un travailleur, il est têtu, parfois obsessionnel. Comme il fonctionne beaucoup à l'intuition, je crois que la lourdeur d'une équipe en action, de la machine-cinéma, le fait souffrir. Mais il m'a vraiment donné l'impression avec ce film de faire évoluer son cinéma, d'adapter son travail au sujet qu'il voulait traiter, ce qui est pour moi la marque d'un grand metteur en scène."

    Assayas à propos d'un Thriller

    "Ca me permet de dialoguer avec un public beaucoup plus large sur un terrain à mi-chemin entre la poistion un peu radicale et un peu autiste de l'auteur et le grand public."

    Un casting international

    Après Maggie Cheung pour Irma Vep, Olivier Assayas fait de nouveau appel à un casting international. Connie Nielsen est danoise tandis que Chloë Sevigny et Gina Gershon sont américaines. Une partie de l'équipe est japonaise. Les dialogues du film sont français et anglais.

    Rock attitude

    Pour Demonlover, Olivier Assayas a collaboré avec le groupe new-yorkais Sonic Youth. Il avait déjà utilisé un de leur morceau pour Irma Vep. Ce choix de commander une bande originale complète pour le film est un peu inattendu. Le réalisateur français a souvent rappelé son manque de considération pour ce genre d'entreprises. Jusqu'ici, il préférait puiser dans des musiques déjà existantes.

    Un film contemporain

    Olivier Assayas parle de Demonlover :"J'avais besoin de revenir vers des enjeux très modernes. J'ai réfléchi à ce qui me stimulait le plus dans le cinéma aujourd'hui. Je me suis remis en question et interrogé sur les nouveaux enjeux du récit cinématographique, la manière dont il peut rendre compte du monde contemporain. Je voulais créer un style direct, très travaillé qui irait à l'encontre de l'aspect le plus bavard du script.(...) J'aime un cinéma qui n'a pas peur, qui n'hésite pas à être franc, brutal et même vulgaire."

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