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    Voici le temps des assassins
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 046 abonnés 4 101 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2024
    Ayant rencontré des difficultés pour se réapproprier son statut de réalisateur majeur du cinéma français à son retour d'Hollywood en 1944, Julien Duvivier aura bénéficié du succès mondial des deux premiers épisodes de la saga des Don Camillo qu'il met en scène au début des années 1950 pour revenir au premier plan. Il en profite pour entreprendre un projet plus ambitieux tiré d'un roman de Peter de Mendelssohn qui lui tient à cœur. Ce sera "Marianne de ma jeunesse" tourné essentiellement en Bavière. Le film est un échec mal digéré par Duvivier qui comble de malheur perd son épouse Olga quelques mois après la sortie du film.
    C'est peut-être pour mettre un terme à cette période noire qu'il sollicite Jean Gabin avec lequel il a connu ses plus grands succès critiques ("La Bandera", "La belle équipe", "Pépé le Moko") et qui vient tout juste de sortir du tunnel de l'après-guerre avec "Touchez-pas au grisbi" de Jacques Becker (1954). Avec Maurice Bessy et Charles Dorat, Duvivier concocte un scénario original d'une noirceur absolue créant avec le personnage interprété par Danièle Delorme sans doute ce qui s'est fait de plus dérangeant dans le domaine de l'amoralité. Bernard Blier avait déjà été le jouet de manière cruelle et tragique de Simone Signoret dans "Manèges" d'Yves Allégret (1949) mais l'introduction du personnage drolatique interprété par Jane Marken déclenchait un recul qui adoucissait quelque peu le propos. Rien de tel ici où le cynisme minaudier et sans retenue de la jeune femme cornaquée par sa mère (Lucienne Bogeart) nous est imposé jusqu'au mot fin.
    Jean Gabin dit André Chatelin, restaurateur célibataire dans le quartier des Halles est sans doute voulu par Duvivier comme le Jeannot de "La belle équipe" qui ayant réussi son entreprise, aurait quitté les bords de la Marne pour Paris et laissé la gestion de sa guinguette à sa mère (Germaine Kerjean). Gabrielle (Lucienne Bogeart) de son côté serait le double de Gina (Viviane Romance), la belle garce qui se chargeait de briser le rêve communautaire des chanceux de la belle équipe, revenant d'entre les morts pour continuer de diffuser le poison de son charme mortifère via sa fille (Danièle Delorme) élevée dans ce seul but. Cette interprétation possible vient encore renforcer l'accusation de misogynie faite par une partie de la critique à l’encontre de Duvivier.
    Il est vrai que si l'on couple ces deux films magnifiques pourtant distants de près d'une vingtaine d'années, on peut voir une récurrence dans la manière dont Duvivier profondément humaniste tout autant que pessimiste propose une vision de la femme présentée comme principale source de perversion de violence et de déchéance chez l'homme. Cette inclinaison difficilement niable chez beaucoup de cinéastes de cette génération n'enlève rien à la brillante manière dont Duvivier mêle les images naturalistes d'un marché des Halles bouillonnant au tourment qui ronge les cœurs et les âmes derrière la façade du restaurant d'André (Jean Gabin) depuis que la diabolique ingénue y a posé ses griffes. On est pris à la gorge par le piège que l'on voit très rapidement se refermer sur un Gabin tout en sobriété. Mais Duviver ne relâche jamais l'étreinte, poussant toujours un peu plus loin le cynisme de la jeune femme qui quelquefois paraît agir comme un robot de chair.
    Si la photographie d'André Thirard est somptueuse, la direction d'acteurs de Duvivier est d'une efficacité redoutable, conduisant la toute jeune Danièle Delorme à camper hardiment une des plus belles garces du cinéma français. Si vous n'avez pas vu "Voici le temps des assassins", il vous faut absolument combler ce manque.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    965 abonnés 4 893 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 avril 2016
    Une femme aussi glaciale.... Comment a-t-il pu tomber dans le piège?? Une machination autour de l'amour et du remords. Cette femme est un monstre de froideur et d'insensibilité et il n'y a que lui qui ne s'en rend pas compte. Excellent film réalisé avec un scénario formidable et un suspense très présent. Les acteurs sont également superbes. Une réussite qui est également un témoignage magnifique du Paris des Halles.
    Napoléon
    Napoléon

    123 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 novembre 2018
    Un début prenant fait avec beaucoup de suspense. Ensuite le film s'éternise un peu sans montrer rien de bien spécial. Le rebondissement au milieu, inattendu redonne du souffle au film. Au final le film est assez imparfait avec un scénario plutôt simple. La scène finale est intelligente et surprenante.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    82 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juin 2016
    Dans Voici le temps des assassins, Julien Duvivier continue à régler ses comptes avec la gent féminine. A un Jean Gabin sympathique, paternaliste et très avenant, il oppose une mère et une fille comploteuses. Les deux femmes rivalisent sur le terrain des mensonges et autres manipulations. La perfidie est leur quotidien jusqu’à la folie.
    Ce mélodrame noir en noir et blanc jouit d’indéniables qualités à commencer par une réalisation que nous sentons extrêmement maîtrisée. L’intrigue développée est bien écrite et servie par une mise en scène classique mais efficace. Tourné en décors naturels, le film navigue dans les Halles de Paris du milieu des années 50, ce qui, 60 ans après, en fait un beau témoignage historique, réaliste, quasi documentaire.
    sly-stallone88
    sly-stallone88

    167 abonnés 2 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2015
    certes Jean Gabin dope le film comme d'habitude, mais on ne retrouve pas l'étincelle du film culte de lépoque !!! classique et prenant tout de même !!!
    electricite21
    electricite21

    1 abonné 48 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2016
    sympa comme film j'aime bien de bons acteurs autrement c'est ça qui sauve le film ! je dirait que j'aime surtout Jean Gabin
    Roub E.
    Roub E.

    783 abonnés 4 864 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2024
    Un film très sombre de femme fatale se déroulant dans le quartier des Halles dans les années 50. Jean Gabin troque ici son habit habituelle d homme fort que rien ne peut ébranler pour celui d un restaurateur qui donne tout dans son travail pour oublier qu il a été malheureux en amour. J ai trouvé très intéressant le personnage de la toxicomane rare dans un film de cette époque. Pour le reste le film est bien tenu, le décorum est soigné et nous plonge dans cette histoire en nous faisant passer outre les quelques invraisemblances.
    Ricco92
    Ricco92

    186 abonnés 2 099 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mai 2021
    Même si certains films comme Le Petit Monde de Don Camillo peuvent contredire ce principe, le cinéma de Julien Duvivier pose souvent un regard assez sombre sur la société française. Voici le temps des assassins rentre parfaitement dans ce schéma. En effet, nous sommes sur une histoire de manipulation où un visage d’ange peut cacher une personne assez diabolique spoiler: (même si on peut y trouver des nuances à cause de l’influence de la mère)
    . Cette vision très loin d’être idyllique évite au film d’être démodé (si on excepte une prise de son un peu datée où les dialogues ne sont pas toujours parfaitement compréhensibles) 65 ans après sa réalisation malgré un décor qui n’est plus d’actualité (tout francilien appréciera de voir le quartier des Halles de cette époque). L’histoire est rondement menée, la réalisation est précise, la photographie est superbe et l’interprétation (dominée par Danielle Delorme, Jean Gabin et Gérard Blain) est parfaite. Voici le temps des assassins est donc une œuvre très classique formellement mais dans le bon sens du terme et reste un excellent film plein de noirceur montrant tout le talent de Duvivier.
    evariste75
    evariste75

    121 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mai 2024
    Vu au moins deux fois... bons acteurs, mais scénario mollasson et peu crédible... Je me suis un peu ennuyé...
    JoeyTai
    JoeyTai

    18 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2024
    Catherine, une jeune femme timide, se présente un jour chez un restaurateur réputé et prétend qu'elle vient d'enterrer sa mère, qui n'était autre que la femme du restaurant avant leur séparation il y a bien des années. La noirceur du film s’approfondit au fur et à mesure que Catherine se découvre telle qu'elle est. Ce terrible personnage n'est pas le seul à être antipathique : quel portrait de la mère du restaurateur ! La scène du fouet est inoubliable. Et que dire de la mère de Catherine ? Un monstre hideux déformé par la haine autant que par la drogue. Les actrices qui jouent ces vamps sont toutes talentueuses. Gabin quant à lui transpire d'une humanité bourrue avec une sincérité jamais démentie. Il lui en faut du temps, pour appréhender la situation. Le contraste avec les personnages féminins, saisissant, rend le récit captivant à suivre. La mise en scène est clairement à la hauteur. Seule critique que je ferais, le chien de Gérard ne me paraissait pas très féroce, cela est apparu à la fin. Mais tout le monde sait qu'il n'est pas aisé de filmer des animaux.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    78 abonnés 1 750 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2024
    Dans ce film d’une noirceur terrible et d’un désespoir absolu, Julien Duvivier raconte l’histoire d’un restaurateur parisien connu et respecté (Jean Gabin) qui va voir débarquer dans son établissement la fille (Danièle Delorme) de son ex-femme. Cette dernière, qu’il n’avait pas vue depuis plusieurs dizaines d’années, vient de mourir, laissant sa fille orpheline. spoiler: Après des premiers temps idylliques, les masques vont tomber, et l’on va comprendre que les motivations de la jeune femme sont plus troubles que ne le laissait penser sa bouille innocente.
    Ce drame prend aussi la forme d’une magnifique reconstitution des anciennes Halles de Paris et des guinguettes des bords de Marne. Malgré un scénario un brin alambiqué, un film noir majeur des années 50.
    Djam A
    Djam A

    15 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2017
    magnifique film , d'une noirceur absolue avec le paris des halles ,le paris qui est mort aujourd'hui ,du grand gabin ,
    des scènes magnifique celle ou Germaine Kerjean tue les poulets au fouet et d'un autre temps .
    un film qui mêle noirceur et poésie .
    Stephenballade
    Stephenballade

    365 abonnés 1 236 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juin 2020
    Waouh ! A la fin du film, j’étais sans voix. Estomaqué par ce que je venais de voir. Quel film, mes amis ! Vraiment je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi fort. Surtout pour l’époque. J’avais été pourtant intrigué au début par la petite marque « déconseillé aux moins de 10 ans ». A présent, je m’interroge sur la classification tous publics, et même si ça ne devrait pas être déconseillé aux moins de douze. Car je ne sais pas vous, mais ce film laisse des traces. Duvivier nous invite à Paris, plus précisément aux Halles (reconstituées à l’identique en studio) où la fourmilière maraîchère se met en place dans une agitation frénétique. La caméra s’attarde sur une personne à la gueule d’ange sortant d’une bouche de métro, se frayant un chemin tant bien que mal jusqu’à un restaurant nommé… « Le rendez-vous des innocents ». L’enseigne ne manque pas d’interpeller, et le spectateur a vite fait de la mettre en opposition avec le titre du film. A ce moment, c’est l’occasion de découvrir Gabin en chef cuisinier, ne tardant pas à être rejoint par le deuxième nom de la tête d’affiche : Danièle Delorme, la gueule d’ange. Rapidement, on sent qu’il y a anguille sous roche, à cause du comportement de la jeune femme. Mais quoi ? Seulement voilà : Julien Duvivier joue avec les nerfs du spectateur en prenant tout son temps pour mettre les choses en place et révéler un plan machiavélique pour lequel il va falloir improviser malgré un plan minutieusement préparé. Avant que les choses se décantent, je me suis moi-même surpris à penser que c’était un peu longuet. Et au final, on retiendra davantage la prestation de Danièle Delorme : la gueule d’ange laisse la place à une pimbêche le temps d’un reflet dans un miroir, avant de prendre l’aspect d’une folle dégénérée. Pour tout vous dire, quand elle est revenue sur ce rôle à l’occasion de ses mémoires, elle-même doutait de sa capacité à incarner « cette diabolique jeune femme […] capable de mensonge, de sournoiserie, de meurtre »,et donc s’il était vraiment possible de « manipuler Gabin, de le mener par le bout du nez, d’en faire son jouet ». C'est vrai, le défi était de taille pour elle, pourtant lancée dans le circuit des tournages depuis une dizaine d’années. Mais tourner avec Jean Gabin, qui plus est dirigé par Julien Duvivier, ça ne se refusait pas, admit-elle et c’est ainsi qu’elle accepta le rôle pourtant qualifié de à contre-emploi. Le résultat est là : elle réussit à voler la vedette à Jean Gabin. Il est loin de démériter, pourtant. Au contraire, il est une fois de plus impeccable. On pourrait même dire qu’il fait là l’inventaire de sa carrière déjà immense : Dans un premier temps le joli cœur, un peu naïf sur les bords, et dans un second temps il retrouve sa taille patron, celui qui décide, celui qui prend les choses en main. Cependant la qualité d’interprétation ne fait pas tout. Encore qu’il serait injuste de réduire le casting à la paire Gabin/Delorme. Impossible de ne pas parler de Germaine Kerjean dans la peau de la mère Châtelin. Autant elle n’a rien d’un châtelain (OoO le vilain jeu de mot bien pourri) ou plutôt d’une châtelaine, autant elle représente une autorité parentale qui va au-delà de la sévérité. A l’époque, mieux valait filer droit et ne pas moufter. La vieille école, quoi. Mais comme je viens de le préciser, le jeu d’acteurs ne fait pas tout, aussi parfait soit-il. Julien Duvivier livre ici ce qui est considéré comme son meilleur film. Si jamais vous comptiez sur moi pour confirmer ou infirmer ce qui se dit, eh bien je crains de vous décevoir car je ne connais pas l’intégralité de la filmographie du cinéaste. Cela ne m’empêche pas d’affirmer qu’on a là un grand film. Un très grand film. Et si je puis l’affirmer, c’est parce que dans un premier temps j’étais parti dans l’optique de donner un 6/10 avant de le rehausser à la note que vous connaissez tous au vu de la tournure des événements. "Voici le temps des assassins" est certes un drame, mais pas seulement. C’est un film noir, très noir, dans lequel l’atmosphère devient suffocante. La photographie remarquable d’Armand Thierry y est aussi pour quelque chose, avec en prime une très belle utilisation de la lumière excepté à une ou deux reprises. Le plus remarquable est qu’on passe d’abord de la nonchalance à quelque chose de plus convivial avant de glisser vers une ambiance de plus en plus étouffante, avec quelques touches de glauque par l’intermédiaire de Gabrielle (Lucienne Bogaert, excellente elle aussi dans son registre et qui fait froid dans le dos par sa détermination). Cependant quand on connait la genèse de ce film, qui aurait pu croire en cette formidable réussite ? Le sujet a été difficile à trouver. Plusieurs idées ont été refusées par Gabin. Voulant absolument Gabin dans son film, Duvivier a beaucoup cherché, à la poursuite d’un rôle inédit pour l’acteur. Il a fallu un dîner dans un grand restaurant de Saulieu pour la trouver : Gabin aimait la bonne bouffe, alors pourquoi pas en faire un cuisinier ? Il ne lui restait plus alors qu’à diriger ses acteurs dans une histoire dans laquelle il dépeint la cruauté humaine (destruction et autodestruction) exacerbée par la misère, la naïveté des uns et des autres, en particulier de la jeunesse qui en paye le prix fort. Des personnages dessinés avec force et précision, en somme. Aéré toutefois de quelques séquences de bon vivre (scènes d’ensemble au restau et à la guinguette), ce film livre une histoire hautement probable, et cela grâce aussi à l’intelligence de sa construction et à un final que nous sommes loin d’imaginer, bien qu'il fasse d'une certaine manière à notre imagination puisqu'il est tourné en suggestion.final
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    322 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juillet 2021
    À Paris, André Chatelin, un restaurateur au grand cœur, voit débarquer la fille de sa première épouse qu'il n'a pas vue depuis des années.

    C’est une réalisation de Julien Duvivier. Il a écrit le scénario avec Charles Dorat, Maurice Bessy et Pierre-Aristide Bréal. Pour la petite anecdote, le titre est tiré du dernier vers du poème d'Arthur Rimbaud "Matinée d'ivresse".

    Le Festival du Vidéo Club organisé par CinéPop continue avec ce quatrième film. Cette dose des nostalgies m'a bien plus et peut même me redonner gout aux films des années 50/60.

    Rien que le côté trente glorieuses m'aspire. Être plongé dans cette France d'antan c'est génial. Les coutumes ne sont pas les mêmes, et j'aime observer ce quotidien où tout paraissait plus simple et naturel. Certes, cela reste du cinéma mais j'aime me dire qu'avant ma naissance, il existait cette belle époque. Cette atmosphère a donc grandement contribué à mon agréable expérience.

    Mais cela n'aurait pas été la même chose sans le grand et l'unique Jean Gabin. Les césars auraient existé à l'époque, son armoire en aurait été blindé. Sa performance est tout simplement remarquable. J'étais subjugué par lui. Son charisme naturel donne tout son caractère à ce drame.

    Pour faire sa grande prestation, il a pu compter sur une Danièle Delorme toute aussi impressionnante. La jeune actrice à l'époque assume son rôle machiavélique de cette jeune femme venant manipuler son monde. Son habileté ressort dans un jeu très juste. En rôle plus secondaire, je salue aussi Gérard Blain.

    Dommage que le scénario ne soit pas aussi exaltant. En effet, même si j'aime cette idée de cette demoiselle débarquant de nulle part et voulant faire sa place, cela semble trop facile. Son plan s'applique un peu trop facilement durant le dérouler sans grande résistance durant plus de 1h40. J'aurais aimé un peu de challenge pour mettre du piment. On savoure donc l'ambiance, le jeu d'acteur, la réalisation simple mais agréable, cependant, le rythme trop doux va se retourner contre le film.
    Y Leca
    Y Leca

    22 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2022
    Superbe drame familial qui met en valeur le trou des Halles du Paris de l'époque. Gabin, énorme, est bluffant de naturel et Delorme compose une garce parfaite. Quel dommage que la fin soit ratée avec cette justice canine peu crédible ! A une étoile du chef d'œuvre.
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