Derniers Avis sur Les Canons de Navarone

Vu en 2024 pour la première fois, soit 63 ans après sa sortie, Les Canons De Navarone fait partie de ces films incontournables dont j'ai entendu parler depuis mon enfance. Sa diffusion à la télévision était l'occasion de le voir enfin. L'action se passe en 1943. Elle est fictive mais s'inspire de faits historiques. La voix off nous explique en introduction que 2500 soldats anglais sont coincés sur l'île de Kheros (on parle de 2000 soldats un peu plus tard). Les Alliés veulent les libérer car les Allemands projettent de faire une démonstration de force en rasant l'île, mais elle est protégée par les canons allemands installés sur l'île de Navarone. Une petite équipe d'experts est missionnée pour aller détruire les canons. Mission quasi suicide tant les chances de réussite sont faibles. La tension est palpable à chaque instant grâce à des acteurs exceptionnels (Gregory Peck, David Niven, Anthony Quinn). Lors du briefing, le général qui a conçu le plan de la mission cite son modèle, Napoléon, à propos d'un général qu'on lui présente, ce qui ne pouvait m'échapper : "Je sais qu'il a de la valeur, mais a-t-il de la chance ?" Car de la chance, il en faudra à ces hommes pour mener leur mission à bien. Les effets spéciaux sont certes moins spectaculaires que dans les films d'aujourd'hui, mais donnent au film un caractère authentique que l'on ne trouve plus. Authenticité liée aussi au jeu des acteurs. Le film est aussi l'occasion d'apprécier l'engagement des soldats pendant la 2d Guerre Mondiale, le rôle des maquisards et des femmes, et aussi la notion de confiance, si fragile dans ces temps troublés : "Qui est coupable, celui qui donne l'ordre ou celui qui l'exécute de ses mains ?" Un film à (re)voir sans hésitation !

De nos jours, ces décors de carton-pâte et ces maquettes qui explosent au ralenti parassent désuets mais il n'en reste pas moins que ce film fait la part belle à l'héroïsme de ses protagonistes.... Dans la lignée des grandes fresques guerrières , après "le pont d la rivière Kwaï" et avant "le jour le plus long"

Un bon film de guerre malgré ses invraisemblances et le fait qu'il se passe les trois quarts du temps de nuit. Ce qui ne rend pas les choses très claires. Mais il y a Grégory Peck, Anthony Quin et Irène Papas... Et puis la fameuse musique "pour le meilleur et pour le pire"...

LES CANONS DE NAVARONE (1961): 1943, sur la petite île Grecque de Kéros, 2000 soldats britanniques se retrouvent prisonniers par l'armée allemande. Leurs jours sont comptés. Impossible pour les alliés de les évacuer, deux canons allemands d'une grande puissance surveillent le détroit de Navarone, lieu incontournable pour la réussite de cette libération. Une mission commando est alors mise en place afin de saboter cette fortification imprenable. Un film sans grands effets spéciaux, mais passionnant pour son scénario riche en évènements. Au fur et à mesure que les situations critiques se présenteront, les relations entre les personnages grandiront et deviendront une aventure humaine captivante. Une superproduction aux nombreuses actions héroïques et réalistes, des comédiens naturels qui éviteront de s'attarder sur des instants larmoyants, et marcheront sans cesse vers l'objectif à atteindre. Un bon film de guerre dû à d'excellents acteurs: Gregory Peck (magistral), David Niven (superbe), Anthony Quinn (magnifique), mais à mon goût pas assez présent. "Les Canons de Navarone", déjà 60 ans, un cinéma d'une autre époque, qui a peut-être un peu vieilli, mais qu'on aime toujours revoir.

Un grand classique du film de guerre de mon année de naissance. Casting forcément hollywoodien avec Gregory Peck, David Niven, Anthony Quinn et Irene Papas. Du cinéma à grand spectacles avec figurants, beaux décors, scènes de bravoure, héroisme et tout le toutim... un groupe de soldats se voit chargé d'aller détruire les deux canons géants de l'ile grecque de Navarone afin de permettre à 6 destroyers d'aller sauver 2000 soldats britanniques coincés par l'ennemi. Avec un film de l'age d'or on se doute de comment tout cela va finir et on a raison. J'espére ne choquer personne en disant que l'évolution du cinéma fait que le suspens et l'action datent un peu et ont du mal à entrainer le spectateur d'aujourd'hui d'une façon trépidante. Un morceau de bravoure quand meme. 2.5 / 5

Étant un grand fan de Gregory Peck je m'attendais à de grandes choses avec Les Canons de Navarone et dans de ce cas je n'ai pas été déçu. M. Peck, David Niven, Anthony Quinn et les autres sont en pleine forme chacun d'entre eux donnant vie à son personnage et à l'histoire. Les scènes d'action sont impressionnantes même selon les normes d'aujourd'hui mais à mon avis elles ne sont qu'un plaisir secondaire. Le plaisir principal est de voir les personnalités divergentes et puissantes coopérer entrer en conflit confondre et finalement triompher. Le suspense est maintenu tout au long de l'histoire. J'ai également apprécié la façon dont les questions morales complexes sont abordées. Un autre bonus est la représentation des Allemands. Ils ne sont pas tous dépeints comme des monstres impersonnels inhumains et cruels. La mosaïque complète de la personnalité humaine est montrée de leur côté aussi. En plus ce film a été tourné a quelque kilomètres de chez moi...

Découverte tardive pour moi d’un des classiques du film de guerre des années 60. Alors forcément la question aujourd’hui : est ce que cela a bien vieilli? Et bien plutôt bien oui. Principalement grâce à la caractérisation de ses personnages et son scénario en général qui fait que je me suis intéressé à ce groupe hétéroclite et aux différents retournements auxquels on assiste. Alors oui du point de vue de l’action c’est vraiment un film de son époque, oui il connaît aussi quelques longueurs évitables mais il reste un moment très agréable un film qui s’intéresse plus aux personnages qu’au simple spectacle brut.

« Les Canons de Navarone » a beau jouer la carte de l’héroïsme, J. Lee Thompson en montre un minimum à l’écran, conséquence d’une terne mise en scène d’un bien piètre réalisateur. Cette carence s’applique également au manque d’épaisseur des protagonistes, malgré la notoriété de la distribution. Évidemment, tout n’est pas mauvais, une bonne partie du début ainsi que la fin du film sont bons et le côté pince-sans-rire de David Niven est amusant, ma négation est surtout là pour "casser" en quelque sorte la surévaluation de ce classique.

Un film de guerre posé, sérieux et relatant une histoire tirée du roman du même nom est vraiment une claque à voir. Du début à la fin la tension ne baisse pas. La réalisation posée et talentueuse permet de suivre facilement mais également avec angoisse les héros du film.
Les images du film sont belles mais sans plus. Le jeu d'acteur est vraiment très bon, et chaque détail et personnage est important et parfaitement bien développé. Un film à voir.

LE BOULET. A chaque tirs, ce film s'affaiblit. Ma patience à ses défauts. Cet ouragan de Navarone pour l'époque, ce coup de vent de nos jours. Ce commando d'athlètes Hollywoodiens débarque avec ses gros souliers, sans peur et beaucoup de reproche. On a changé.

Très bon film de guerre dans lequel sont réuni de la bravoure, des exploits guerriers, de belles scènes de combat, quelques beaux paysages. Enfin tous les ingrédients d'un bon film de guerre. Le scénario est bien construit et les acteurs sont parfaits dans leur rôle. On a même droit à une certaine analyse des sentiments humains sur le fait de tuer un autre homme. On tend donc vers l'analyse psychologique sans que cela soit pénible.
Quelques scènes d'action sentent vraiment le carton pâte mais pour l'époque du tournage c'est tout de même bien réussit.
A voir par tous les amateurs de film de guerre.

Superbe film, brillamment exécuté du début à la fin. A voir et à revoir absolument ! Suspens et scènes d'action sont au rendez-vous !

Premier film de commando, « Les Canons de Navarone » pose les bases d’un genre qui navigue entre le film de guerre et le film d’aventures. Entre le recrutement, le voyage, les scènes d’infiltration, les péripéties spectaculaires (le naufrage du bateau, la scène de l’escalade, etc.), le dévoilement de chacun des personnages au fil de l’intrigue, la présence du traitre, et l’accomplissement de la mission en elle-même, un nouveau genre se fait jour porté par une pléiade de stars.
S’il a quelque peu vieilli et s’il souffre de la comparaison avec d’autres films de ce genre plus spectaculaires car plus récents et moins académiques, il a pour lui sa grande maîtrise de l’ensemble qui assure au film une totale cohérence et évite les longueurs que ce type de production peine difficilement à contourner. Si l’histoire est fictive, le tout est crédible (même si on a toujours du mal à croire qu’une poignée d’hommes ait été capable de changer le cours de l’Histoire), mais c’est le principe de ces films où la guerre n’est qu’un contexte favorable à susciter l’aventure.
Si tout est bien conduit, étonnamment sec parfois, on pourra regretter que le film baisse d’intensité sur la fin au moment justement de faire exploser les fameux canons. Où on attend une surenchère spectaculaire, l’action se fait plus discrète et la tension est trop artificielle (on sait que l’entreprise sera une réussite et le suspense lié à la scène est inutilement long). Cela ne gâche cependant pas le plaisir qu’on prend à regarder ce film divertissant, riche en scènes épiques, parfaitement interprété (notamment par son trio Peck – Niven – Quinn). La réputation de l’ensemble, qui en fait un véritable chef-d’œuvre, paraît, malgré tout, exagérée.

Un classique des films de guerre du début des année soixante, « les canons de Navarone » raconte, sans ennui malgré sa longueur (+2h30), l’histoire mouvementée de héros, prêts à risquer leurs vies pour défendre la liberté. Le scénario est à l’image de cette époque, un peu conventionnel et plutôt manichéen, le rythme souffre de quelques faiblesses mais les rebondissements permettent de maintenir le spectateur en éveil avec un suspense réel dont l’issue est toutefois prévisible. Ce film vaut surtout par la présence de trois monstres sacrés, Gregory Peck, David Niven et Anthony Quinn, impeccables dans un décor suranné de la Grèce et ses multiples paysages, villages et folklores…Une belle surproduction anglaise qui a marqué son temps !

Un film de guerre qui manque beaucoup de rythme. Pas désagréable grâce au casting de luxe dont il bénéficie mais 1heure de moins aurait été aussi bien . La réalisation est aussi un peu paresseuse ça manque de souplesse notamment au niveau du montage .