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Max Rss
194 abonnés
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4,0
Publiée le 13 mai 2015
Durant la seconde guerre mondiale, une équipe composée de 6 hommes est chargée de détruire les deux surpuissants canons de Navarone qui sont aux mains des Allemands. La mission s'annonce donc super périlleuse et laisse supposer que certains risquent d'y laisser leur peau. Il ne faut pas avoir peur des mots : c'est à un véritable classique du film de guerre auquel nous assistons. Très gros succès commercial lors de sa sortie en 1961, « Les Canons de Navarone » est un divertissement de grande envergure que toute personne s'intéressant au cinéma se doit de voir au moins une fois. Même s'il souffre de quelques longueurs, l'ensemble est vraiment prenant du début à la fin. Certaines scènes étant vraiment époustouflantes, notamment celles de la tempête et de l'escalade, sans dialogues, sans musique, uniquement rythmée par le bruit de la mer en colère. La scène finale agrémentée de sa déflagration ravageuse vaut également son pesant de cacahuètes. Il n'y a pas que du spectacle. Il y a aussi un vrai travail d'écriture. Le scénario n'ayant pas été torché à la va-vite, nous avons donc affaire à des personnages travaillés, avec un caractère différent et qui n'ont aucun mal à susciter l'empathie. Le spectateur veut les voir réussir. Mais si ces personnages provoquent l'intérêt, c'est qu'ils sont interprétés par des acteurs de gros calibres. Le trident formé par un autoritaire Grégory Peck, un facétieux David Niven et un Anthony Quinn musclé et plus fort que tout bouffe la caméra et n'est donc pas étranger à la réussite du film. J. Lee Thomson a aussi sa part de responsabilité. Le cinéaste se montrant particulièrement inspiré dans sa mise en scène distillant le suspense comme il faut et quand il faut. Rien à redire, c'est vraiment du très bon boulot. A l'instar d'autres films de l'époque (années 60) style « La grande évasion », ou « Les 12 salopards », ces « Canons de Navarone » peuvent largement rivaliser avec les productions actuelles, et je peux vous assurer que les 2h29 passent comme une lettre à la poste. Très sincèrement : merci messieurs !
Un film de guerre qui manque beaucoup de rythme. Pas désagréable grâce au casting de luxe dont il bénéficie mais 1heure de moins aurait été aussi bien . La réalisation est aussi un peu paresseuse ça manque de souplesse notamment au niveau du montage .
LES CANONS DE NAVARONE (1961): 1943, sur la petite île Grecque de Kéros, 2000 soldats britanniques se retrouvent prisonniers par l'armée allemande. Leurs jours sont comptés. Impossible pour les alliés de les évacuer, deux canons allemands d'une grande puissance surveillent le détroit de Navarone, lieu incontournable pour la réussite de cette libération. Une mission commando est alors mise en place afin de saboter cette fortification imprenable. Un film sans grands effets spéciaux, mais passionnant pour son scénario riche en évènements. Au fur et à mesure que les situations critiques se présenteront, les relations entre les personnages grandiront et deviendront une aventure humaine captivante. Une superproduction aux nombreuses actions héroïques et réalistes, des comédiens naturels qui éviteront de s'attarder sur des instants larmoyants, et marcheront sans cesse vers l'objectif à atteindre. Un bon film de guerre dû à d'excellents acteurs: Gregory Peck (magistral), David Niven (superbe), Anthony Quinn (magnifique), mais à mon goût pas assez présent. "Les Canons de Navarone", déjà 60 ans, un cinéma d'une autre époque, qui a peut-être un peu vieilli, mais qu'on aime toujours revoir.
Un classique des films de guerre du début des année soixante, « les canons de Navarone » raconte, sans ennui malgré sa longueur (+2h30), l’histoire mouvementée de héros, prêts à risquer leurs vies pour défendre la liberté. Le scénario est à l’image de cette époque, un peu conventionnel et plutôt manichéen, le rythme souffre de quelques faiblesses mais les rebondissements permettent de maintenir le spectateur en éveil avec un suspense réel dont l’issue est toutefois prévisible. Ce film vaut surtout par la présence de trois monstres sacrés, Gregory Peck, David Niven et Anthony Quinn, impeccables dans un décor suranné de la Grèce et ses multiples paysages, villages et folklores…Une belle surproduction anglaise qui a marqué son temps !
4 452 abonnés
18 103 critiques
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4,0
Publiée le 8 avril 2021
Étant un grand fan de Gregory Peck je m'attendais à de grandes choses avec Les Canons de Navarone et dans de ce cas je n'ai pas été déçu. M. Peck, David Niven, Anthony Quinn et les autres sont en pleine forme chacun d'entre eux donnant vie à son personnage et à l'histoire. Les scènes d'action sont impressionnantes même selon les normes d'aujourd'hui mais à mon avis elles ne sont qu'un plaisir secondaire. Le plaisir principal est de voir les personnalités divergentes et puissantes coopérer entrer en conflit confondre et finalement triompher. Le suspense est maintenu tout au long de l'histoire. J'ai également apprécié la façon dont les questions morales complexes sont abordées. Un autre bonus est la représentation des Allemands. Ils ne sont pas tous dépeints comme des monstres impersonnels inhumains et cruels. La mosaïque complète de la personnalité humaine est montrée de leur côté aussi. En plus ce film a été tourné a quelque kilomètres de chez moi...
Le récit de cet exploit fictif est dû à Jack Forman qui avait déjà écrit le Pont de la Rivière Kwai. Ajoutez des stars (Gregory Peck, Anthony Quinn, David Niven, Irène Papas) et une réalisation spectaculaire, c'est la recette parfaite pour le bon de guerre "pour de faux" même s'il cède un peu à l'académisme.
Très bon film de guerre dans lequel sont réuni de la bravoure, des exploits guerriers, de belles scènes de combat, quelques beaux paysages. Enfin tous les ingrédients d'un bon film de guerre. Le scénario est bien construit et les acteurs sont parfaits dans leur rôle. On a même droit à une certaine analyse des sentiments humains sur le fait de tuer un autre homme. On tend donc vers l'analyse psychologique sans que cela soit pénible. Quelques scènes d'action sentent vraiment le carton pâte mais pour l'époque du tournage c'est tout de même bien réussit. A voir par tous les amateurs de film de guerre.
De nos jours, ces décors de carton-pâte et ces maquettes qui explosent au ralenti parassent désuets mais il n'en reste pas moins que ce film fait la part belle à l'héroïsme de ses protagonistes.... Dans la lignée des grandes fresques guerrières , après "le pont d la rivière Kwaï" et avant "le jour le plus long"
Des acteurs mythiques en haut de l'affiche, un exploit historique et le maquis grec: "Les canons de Navarone" est un film à voir même si sur certains points il rappelle "Le jour le plus long" et souffre de quelques longueurs. Mais la scène finale tient sa promesse en matière de suspens. Il faut avoir vu ce film au moins une fois !
Un film de guerre posé, sérieux et relatant une histoire tirée du roman du même nom est vraiment une claque à voir. Du début à la fin la tension ne baisse pas. La réalisation posée et talentueuse permet de suivre facilement mais également avec angoisse les héros du film. Les images du film sont belles mais sans plus. Le jeu d'acteur est vraiment très bon, et chaque détail et personnage est important et parfaitement bien développé. Un film à voir.
Premier film de commando, « Les Canons de Navarone » pose les bases d’un genre qui navigue entre le film de guerre et le film d’aventures. Entre le recrutement, le voyage, les scènes d’infiltration, les péripéties spectaculaires (le naufrage du bateau, la scène de l’escalade, etc.), le dévoilement de chacun des personnages au fil de l’intrigue, la présence du traitre, et l’accomplissement de la mission en elle-même, un nouveau genre se fait jour porté par une pléiade de stars. S’il a quelque peu vieilli et s’il souffre de la comparaison avec d’autres films de ce genre plus spectaculaires car plus récents et moins académiques, il a pour lui sa grande maîtrise de l’ensemble qui assure au film une totale cohérence et évite les longueurs que ce type de production peine difficilement à contourner. Si l’histoire est fictive, le tout est crédible (même si on a toujours du mal à croire qu’une poignée d’hommes ait été capable de changer le cours de l’Histoire), mais c’est le principe de ces films où la guerre n’est qu’un contexte favorable à susciter l’aventure. Si tout est bien conduit, étonnamment sec parfois, on pourra regretter que le film baisse d’intensité sur la fin au moment justement de faire exploser les fameux canons. Où on attend une surenchère spectaculaire, l’action se fait plus discrète et la tension est trop artificielle (on sait que l’entreprise sera une réussite et le suspense lié à la scène est inutilement long). Cela ne gâche cependant pas le plaisir qu’on prend à regarder ce film divertissant, riche en scènes épiques, parfaitement interprété (notamment par son trio Peck – Niven – Quinn). La réputation de l’ensemble, qui en fait un véritable chef-d’œuvre, paraît, malgré tout, exagérée.
Un casting prestigieux pour un récit captivant avec son lot de rebondissements et péripéties spectaculaires, récompensé par l'Oscar des meilleurs effets visuels et 6 nominations en 1961. Un très bon film de guerre, passé au rang de classique du cinéma.
Film que mes parents m'ont fait decouvrir quand j'étais petit, je le revois aujourd'hui avec le meme emerveillement qu'avant ! Le film n'a rien perdu a son charme et l'histoire est tout simplement passionante, sans oublié une distribution des plus grande!
En son temps, les canons de Navarone était monté haut dans le box-office français avec 10 millions d'entrées (dominé en son temps par Autant en emporte le vent) et avait décrocher un oscar pour ses effets spéciaux. Mais, bon, tout cela a quand même mal vieilli. La scène de l'escalade où on se rend bien compte que les mecs grimpent un rocher a l'horizontale. La neige, qui tombent sur cette île grecque pendant trois secondes. L'allemand qui envoie une fusée éclairante en plein jour. Le SS qui, comme il se doit, est une pur blond au regard froid. Bref, quoi, tout ces détails font de ce classique du cinéma d'aventures (car il ne s'agit pas vraiment d'un film de guerre) un film ecrasé par les codes de son époque. Le suspens se retrouve réduit à néant par un scénario trop facilement lisible.