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    La Nuit américaine
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    3,8
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    Pauline G.
    Pauline G.

    33 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2015
    Mon premier Truffaut ! Et le moins qu'on puisse dire, c'est que je m'en souviendrai ! Audacieux et novateur, ce film est incontestablement une référence en ce qu'il propose de focaliser non pas sur le plateau mais sur l'envers du décor, ceci en maniant habilement les rôles des acteurs pour que tout finisse par se confondre. Entre fiction et fausse réalité, on se prend à sourire de toutes ces anecdotes qui s'enchaînent les unes à la suite des autres, se superposent et s'entrechoquent jusqu'à rendre compte, au final, de la plus simple réalité des relations interindividuelles. On peut, en revanche, reprocher au jeu des acteurs d'être trop forcé parfois et aux ficelles d'être trop grosses aussi, n'empêche que l'idée est brillante et que son application ne l'est pas moins. Ce qui serait formidable, ce serait d'appliquer ce même principe aujourd'hui, et avec la même sincérité bien sûr. Car c'est là que réside tout le plaisir si on y réfléchit une seconde, dans le fait que n'importe quel autre réalisateur aurait aisément pu donner vie au même projet mais combien d'entre eux auraient ou sont aujourd'hui capables de le faire avec autant d'humilité ?
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 octobre 2012
    Mauvais de chez mauvais, et ça c'est censé représenter le cinéma français ? Et beh dis donc, j'ai beau être passionné de cinéma, ce film "reportage" ne nous apprend rien ! Sans parler de la confection même du film : mauvais plan de caméra (ou rien de nouveau), mauvaise musique, mauvais acteur (franchement Alphonse...), pas de rythme, ce film n'a vraiment rien pour lui ! Et le pire c'est qu'il a été oscariser... Bref fuyez le comme la peste !
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    165 abonnés 2 428 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 mars 2017
    La Nuit Américaine est un des films de François Truffaud qui m'a peut-être le moins intéressé (le note de ce film me surprend d'ailleurs).
    C'est sans doute le sujet abordé par le film qui me rebute : les coulisses d'un film. C'est un sujet dont je me fiche totalement. Je trouve que ça fait très réalisateur qui se regarde.
    Après, ce n'est fondamentalement pas si mal puisque le film choisit de mettre vraiment une histoire derrière, des péripéties et de permettre vraiment de voir les coulisses d'un film (tel un making-of) ; à la différence de certains films choisissant la même thématique mais où le choix est fait d'axer le film sur les hésitations et difficultés artistiques d'un réalisateur, scénariste ou acteur et où il ne se passe strictement rien (par exemple Le Mépris et Huit et Demi).
    Dans ce film, il se passe des choses, il y a des rebondissements, des surprises, des personnages intéressants et du coup, on s'ennuie un peu moins. Mais, je ne comprends vraiment pas pourquoi Truffaud a voulu faire ce film, je trouve ça tellement prétentieux de vouloir faire un film à partir des coulisses d'un de ses films.
    Toutefois, les acteurs sont bons (Jacqueline Bisset, Jean-Pierre Léaud, Jean-Pierre Aumont, Dani et François Truffaud lui-même).
    Bon, ça se regarde, mais pour moi, ce genre de film n'a strictement aucun intérêt.
    Barth
    Barth

    4 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 avril 2013
    Excellent! Surtout pour des cinéastes, apprentis cinéastes, voilà une fiction montrant leur réalité. Un film à voir absolument.
    Aram.
    Aram.

    6 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2013
    10 ans après Godard, c'est au tour de Truffaut de faire son "film sur un film" ; le résultat est excellent. La Nuit américaine est un film brillant, didactique et drôle. Grâce au procédé de mise en abyme, le spectateur semble intégré à cette troupe de joyeux lurons. Acteurs caractériels, assistants débordés, producteurs casse-pieds, voilà l'envers du décor de la machine cinématographique ! On prend vite fait et cause pour ce pauvre réalisateur à qui il arrive toute la palette des "emmerdements" possibles. La caméra tantôt observe le tournage, tantôt filme directement "Je vous présente Pamela", dans un jeu de mise en scène parfaitement maîtrisé. Truffaut se fait plaisir en clamant son amour du cinéma, il nous fait plaisir avec un film hautement réjouissant. Bravo !
    Valentin B
    Valentin B

    12 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2019
    « La nuit américaine » est le plus bel hommage que François Truffaut pouvait faire à sa passion : le Cinéma. Tourné et joué avec passion, le film plonge dans les coulisses du tournage d’un film où s’entremêlent intrigues et rebondissements qui viennent perturber le film. Un quasi-documentaire, parsemé de références aux cinéastes de la Nouvelle-Vague ou à tous ceux qui sont cher à Truffaut (Godard, Lubistch, Bresson, Genet,...) du Très grand Truffaut !
    soliloo
    soliloo

    10 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2010
    Un bon film sur l'univers du cinéma, sans concession. Un bel hommage à l'industrie cinématographique, aux acteurs et aux techniciens. Le scénario est intéressant et les décors des Studios de la Victorine sont passionnants car pour une fois on passe du côté de la confection de l'artifice. Par contre, la post-synchronisation et le mixage ne sont pas très réussis.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 novembre 2010
    On pourrait croire que c’est assez narcissique de se filmer entrain de filmer un film… mais c’est une magnifique déclaration d’amour au cinéma et à tous les métiers que cela regroupe. Bel hommage à ses pairs en faisant défiler leurs livres, très belle scène où Truffaut enfant récupère les photos de citizen kane…
    Pleins de situations et d’anecdotes géniales. Les acteurs sont bons, Nathalie Baye est excellente et sort une réplique culte « pr un film je pourrai quitter un type mais pour un type je ne quitterai jamais un film ». Etant fan de Making of, j’ai adoré mais pour les autres… est ce vraiment intéressant ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 mars 2007
    On est un peu perdu au début, on ne sait pas vraiment ce que veut dire Truffaut, et petit à petit on se laisse emporter par ce docu-fiction en fait qui montre tous les aspects d'un film et surtout les problèmes car on a l'impression que ce n'est que ça le cinéma : des problèmes mais avec le plaisir de faire un film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 septembre 2007
    d'un point de vue naratif, ce film n'est pas un film car il ne contient pas tous les éléments classiques propres à un récit.
    d'un point de vue fictif, ce film n'est pas un documentaire car tout n'est que fiction.
    qu'est ce donc alors ?
    un film hors du commun, qui livre une passionante approche du milieu du cinéma.
    les acteurs sont impeccables, la caméra est maitrisée et l'on ne s'ennuie pas malgré qu'on ne sâche jamais trop ou ce film nous enmène.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 juin 2011
    Un film sur le cinéma , bonne idée et en plus c'est réussie ! Comme première incursion dans le cinéma de Truffaut , je ne suis pas déçu . Il y a plusieurs point positif , le jeux des acteurs est bon avec en tête Jacqueline Bisset actrice formidable par son jeux et sa beauté , Truffaut en réalisateur ne tombe pas dans la caricature et tout les rôles de l'ancienne gloire tombé dans l'alcool au jeune premier incarné par Jean Pierre Léaud , même Bernard Menez est plutôt bon en accessoiriste ( qui arrive à pécho Nathalie Baye quand meme ! qui l'eu crut !). Au niveau de la réalisation rien à dire , elle est parfaite , cet projection du cinéma dans le cinéma est très intéressante , certains plan sont vraiment magnifique et montre le revers du décors , la difficulté que c'est de faire un film et que au fond pour y arriver il faut faire des concessions et avoir un véritable amour . De plus ce qui est intéressant c'est que le scénario mélange fiction et réalité dans le sens où les deux se ressemble , s’entrecroise et au final se rejoigne .
    Pour finir je dirais donc un très beau film qui est un hommage au cinéma des studios ( ici les studios Victorine !) et une mise en abyme du cinéma , un univers pas aussi propre que cela ( même si Truffaut aurait pu allez plus loin !) , si l'on aime le cinéma , à voir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 août 2010
    Autour d'un tournage, Truffaut propose une vraie tranche de vie, complète et complexe: on rit, on est ému... ça manque peut-être un peu de profondeur (c'est plus sur des gens que sur le cinéma malgré ce que l'on pourrait croire) mais c'est plaisant quand même.
    S.i.n
    S.i.n

    8 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 novembre 2017
    La Nuit Américaine est certainement, de par ses innovations et de sa mise en scène, une des mises en abîme les plus réussies de l’histoire du cinéma. Et par la même occasion une véritable mine d’or pour tout âme cinéphile.

    Monument français et international incontesté, La Nuit Américaine de François Truffaut aura influencé bien des cinéastes depuis sa sortie dans les années 70. Retour sur cette célèbre comédie dramatique, lauréat de l’Oscar du meilleur film étranger en 1974, soit un an après sa sortie.

    Tout d’abord, que le titre du film ne nous trompe pas : il désigne un procédé courant au cinéma qui consiste à mettre des filtres devant l'objectif des caméras pour tourner des scènes en plein jour censées se dérouler en pleine nuit. Un procédé qui sera utilisé maintes fois au cours du long-métrage.

    Dans les studios de la Victorine de Nice (rebaptisées Riviera depuis), le tournage d’un film, nommé Je vous présente Paméla démarre contant l’histoire d’une jeune fille anglaise qui tombe amoureuse du père de son mari et part avec lui, sous la direction de Ferrand, personnage du réalisateur incarné par François Truffaut. La vedette du film, Julie Baker, interprétée par Jacqueline Bisset, est une star américaine psychologiquement assez fragile.
    Le tournage suit son cours, bien qu’il semble parfois échapper au contrôle de Ferrand, troublé quelque peu par les problèmes personnels de chacun des membres de l’équipe.
    Ainsi, l’histoire de La Nuit Américaine mêle la vie privée des acteurs durant un tournage à l’intrigue des personnages qu’ils incarnent, alors même qu’on parvient souvent à ces moments, comme le dit le metteur en scène, où « les problèmes personnels ne comptent plus » et où « le cinéma règne ».
    Déprimes, pannes d’inspiration, problèmes techniques, disputes, rien, pas même la mort, n’arrête le tournage du film.

    Mis à part le fait que La Nuit Américaine soit un somptueux hommage au septième art, il faut savoir que si le long-métrage de Truffaut s’est largement démarqué pendant les années 70 et qu’il est encore prestigieux à ce jour, c’est aussi parce qu’il fait figure de manifeste de la Nouvelle Vague.

    Mais qu’est-ce que La Nouvelle Vague ? On ne pourrait évoquer le culte qu’est La Nuit Américaine sans définir le contexte de l’époque.
    La Nouvelle Vague est un courant cinématographique français de la fin des années 50. Il rassemble des réalisateurs qui ont tourné leurs premiers films à la fin de cette période, avec des figures emblématiques telles que François Truffaut ou encore Jean-Luc Godard. Ce courant débute avec la découverte enthousiaste du cinéma américain au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
    Ainsi, les cinéastes la Nouvelle Vague se caractérisent par le rejet du cinéma français officiel. Cela se constate par des nouvelles façons de produire, de tourner, et de fabriquer des films qui s’opposent aux traditions de leur ère.

    Et c’est pourquoi ce film représente à lui seul cette vague idéologique. Avec par exemple la fin du tournage en studio, où on aperçoit Ferrand faire des prises de vues en extérieur pour aborder le cinéma avec plus de vérisme.
    Si quelques acteurs, tels que Jean-Pierre Léaud qui incarne Alphonse et Dani qui joue le rôle de Liliane symbolisent le tournage intimiste à la française, Truffaut désire introduire une dimension internationale à son œuvre. Nous pouvons le constater à travers le casting avec Jean-Pierre Aumont et son prestigieux passé hollywoodien ou bien Jacqueline Bisset, sublime comédienne britannique.
    Le réalisateur ne se prive pas non plus de faire référence à des acteurs et réalisateurs étrangers. Nous apercevons plusieurs fois
    Ferrand rêver d’un petit garçon s’approchant d’un cinéma pour y dérober les photos de Citizen Kane, désigné par l’American Film Institute comme le meilleur film de tous les temps.
    On note également plusieurs apparitions de livres au sujet de réalisateurs célèbres de diverses nationalités tels qu’Alfred Hitchcock, Jean-Luc Godard ou encore Roberto Rossellini.
    Par ailleurs, le film est dédié à Dorothy Gish et Lillian Gish, deux sœurs américaines icônes du cinéma muet très admirées par François Truffaut.

    Concernant la bande-originale, nous retiendrons le nom du Georges Delerue grâce auquel nous sommes encore plus immergés dans cette fantastique aventure qu’est le tournage de film. Le compositeur nous offre une bande-son remarquable et épique qui marque les esprits.

    Du côté des comédiens, nous ne sommes pas en reste avec des personnages plus marquants les uns que les autres, à commencer par Ferrand lui-même, le réalisateur et metteur en scène touche-à-tout assailli de questions pendant près de 2h, en passant par Alexandre, le séducteur quinquagénaire avec son air mystérieux incarné par Jean-Pierre Aumont. Mais aussi Jacqueline de Bisset et son charisme fou tout droit venu d’Angleterre. Sans oublier Alphonse, un enfant lunatique dans le corps d’un jeune homme qui se questionne inlassablement sur la nature des femmes avec une naïveté touchante.

    Ainsi, ce film dans le film, cette mise en abîme du cinéma, nous permet de plonger avec joie dans l’univers d’un tournage sous ses divers aspects techniques et humains. On y découvre la face cachée du cinéma : l’excitation sur un plateau, la réussite d’une entreprise, la solidarité de l’équipe, l’enthousiasme des acteurs… Du perchman à l’accessoiriste, en passant par la scripte, le producteur, la maquilleuse, et le régisseur, tous les maillons indispensables à la création de cette inoubliable expérience qu’est le cinéma sont là.
    La Nuit Américaine mêle en quelque sorte documentaire et fiction : c’est un film vrai et sincère sur un monde factice, celui du cinéma, où « on passe son temps à s’embrasser, car il faut montrer qu’on s’aime », comme le dit l’un des personnages.
    Parce que finalement, La Nuit Américaine, c’est ça, un film d’amour, un film consacré à l’amour du cinéma. C’est une déclaration de foi dans le septième art, que Truffaut aimait le plus au monde et qui devait souvent passer pour lui avant la vie privée, je dirai même avant la vie tout court.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 janvier 2013
    1h55 de pur bonheur, d'idées géniales sans cesse renouvelées, d'intelligence, d'amour, d'humour. Une scène illustre le film en son ensemble, Alphonse (J-P Léaud), le jeune premier rôle du film (le film fictif) erre dans le couloir en robe de chambre, quand les membres de l'équipe passent, il demande à voix haute si personne n'a 10000 balles pour aller au bordel, en effet sa petite amie Liliane (Dani) l'a laissé tomber pour un séduisant cascadeur britannique, et Alphonse est une personne romantique au pénible, Truffaut vient alors parler à Alphonse et lui tient ces mots gravés à jamais dans l'histoire du cinéma, et qui expliquent tout : "Alphonse tu ne peux pas partir, tu es un acteur, nous on est heureux quand on fait notre métier, notre métier c'est le cinéma, et le cinéma c'est mieux que la vie, ici pas d'embouteillages, le cinéma c'est comme les trains, les trains de nuit, ils arrivent toujours à l'heure".
    Tout est drôle subtil, la mise en scène est brillantissime, la musique de Georges Delerue vous entraine où il le souhaite, les acteurs sont splendides tant Nathalie Baye si fraiche en 1972, on la reconnait à peine, que Jean-Marcel Aumont en Don Juan sur le retour, ou Jean-Pierre Léaud électrique, tout à fait comique. On rit beaucoup, on est parfois ému, mais ça n'est jamais lourd, point de drame, tout a une solution, car c'est du cinéma, et Truffaut qui en a rêvé de cinéma, en fait sa vie, sa vie rêvée.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 octobre 2011
    Film qui a franchement prit un coup de vieux. Le sujet est intéressant et traité avec humour, j'ai bien rit un certain nombre de fois, mais par contre j'ai eu beaucoup de mal avec le jeu de certains acteurs, surtout Jean-Pierre Léaud, et leur façon de parler, c'est dans ces moments là qu'on voit que le langage a évoluer (ou c'est peut-être juste le film). Le gros reproche que j'ai à faire au film c'est le traitement de la mort d'un des personnages, on ne sent pas les autres émus, comme si il était juste partit pour un pays étranger, les relations m'ont paru un peu trop superficielles.
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