Avis : L'Echelle de Jacob - Page 8

J'ai découvert ce film dans Classic Cine sur La Trois et ce fut une belle découverte.
Ca faisait longtemps que je n'avais pas vu Tim Robbins, D. Aiello, M. Craven, V. Rhames, E. La Salle.
Je me rapelle de Aiello surtout dans Leon, Rhames dans plusieurs films d'actions des années 90, et La Salle dans Urgences.
Ce film nous livre une belle histoire liée à la guerre du Vietnam et l'utilisation de drogues sur les soldats.
On suit en fait la vie après-guerre de l'un de ces soldats, Robbins, qui a du mal à reprendre une vie normale, car il est gêné par de terribles hallucinations. Certaines scènes donnent au spectateur une idée de ces hallucinations et ce sont elles qui ont fait la réputation du film.

Il est dommage que le réalisateur ne soit pas vraiment à la hauteur de son sujet. Si le scénario est tout à fait captivant et le mode narratif original (mais peut-être pas inédit à l'époque), la réalisation est sans recherche et l'image pas très jolie (mais cela est par contre peut-être voulu). Bien sûr, il ne s'agit pas d'une dénonciation des pratiques militaires mais plutôt d'une réflexion sur le refus de mourir et la beauté de la vie. Ce sujet est traité avec intelligence et sensibilité.

Sur fond de guerre du Viêt-Nam, un thriller psychologique jonglant avec une grande habileté entre la réalité du protagoniste principal et ses délires psychotiques à la limite de la schizophrénie. Tim Robbins livre là une prestation de haut vol, un casting impressionnant de seconds couteaux tout à fait convaincant à l'image de Danny Aiello ou Pruitt Taylor Vince mais ce qui m'a le plus marqué dans ce film, c'est une mise en scène simple qui privilégie l'instillation de petits détails plutôt que de grands effets visuels. Une œuvre puissante qui, en dépit d'un rythme assez lent, m'a beaucoup fait penser à "Angel heart" d'Alan Parker.

Ce film est comme un cauchemar qu'on voudrait contrôler mais dans lequel on s'enfonce inexorablement et qui nous emporte vers des images de plus en plus effrayantes. L'histoire symbolique d'un homme qui vit ses dernières heures dans l'enfer de sa tête.

L’Échelle de Jacob : Film terrifiant par son histoire aussi complexe que bouleversante ! On est plongé dans cette descente aux Enfers sans vraiment tout comprendre, on est baladé tout du long, émettant hypothèse sur hypothèse. Tim Robbins est incroyable et on arrive à en avoir de la pitié pour son personnage. Une mise en scène très soignée. Bon c'est un ancien film (1991) et depuis beaucoup de film se sont essayé à ce genre de film mais il reste non moins puissant en nous proposant une très bonne fin. Mais justement cette fin fut un peu trop prévisible de mon point de vu, trop d'éléments de réponse durant le film ce qui atténue la surprise de fin ! Malgré tout, il reste un très bon film à voir pour son ambiance assez oppressante et froide.

J'attendais beaucoup plus de ce film.Le temps passé sur la folie d'après-guerre est beaucoup trop long par rapport à l'intrigue.La fin est trop prévisible a mon gout et les plans,les cadrages ainsi que la photographie laissent a désirer malgré son age.L'horreur n'est pas assez présente pour faire monté la tension et le scénario reste assez classique .

Culte, mais injustement méconnu, L'échelle de Jacob est une œuvre magistrale. Le scénario est complexe, dans le bon sens du terme. Les thèmes y sont multiples : réflexion sur la guerre, sur l'expérimentation à des fins militaires, sur le secret d'état, sur la perte d'un enfant, sur la mort, l'enfer, etc... Tout cela dans un seul et même film, en conservant une cohérence totale. On en voit juste assez pour ne pas s'y perde, et pas trop pour pouvoir faire fonctionner son intelligence et son imagination. L'ambiance y est totalement cauchemardesque, mais pas inutilement. Ce n'est pas une surenchère d'effets visuels pour combler des vides scénaristiques. Ici, tout est utile et nécessaire, jusque dans les affiches de publicité du métro. Monté de manière époustouflante - comme la scène de danse - joué magistralement par Tim Robbins, "L'Echelle de Jacob" est l'un des films les plus impressionnant, les plus dense, les plus troublant, les plus riche, qu'il m'est été donné de voir jusqu'à présent. Un chef-d'œuvre à découvrir absolument pour tous ceux qui ne le connaissent pas encore.

Adrian Lyne à surpris tout le monde car personne ne l'attendais dans ce registre, il avait signé précédemment 9 semaines 1/2 et Flashdance, deux films beaucoup plus "léger" et même si Liaison fatale est un thriller, L'échelle de Jacob est son film le plus "dark" !!!(et son meilleur !)

Suivant Jacob se dirigeant peu à peu vers la folie, le film à une structure narrative assez complexe qui fait que l'on se sent un peu comme Jacob, on ne sait pas ce qui réel et ce qui ne l'est pas !
La mise en scène est oppressante, pouvant provoquer un certains malaise (notamment la scène de l'hôpital !!!), le film n'en est pas moins bouleversant et donne une réflexion sur plusieurs sujet, offrant à Tim Robbins un de ses meilleurs rôle !!!
Tout le film restera flou jusqu'à un magnifique final, absolument marquant qui pourra nous mener vers plusieurs opinions différentes !

Après avoir attendu 10 ans pour que son script soit porté à l'écran, Bruce Joel Rubin arrive a faire réaliser son "oeuvre" ! Et ce, par un certain Adrian Lyne, qui réalise ici l'un de ses meilleurs films ! "Jacob's Ladder" est un cas particulier dans le genre de l'angoisse car il a obtenu, après quelques années, un statut assez grand dans la culture pop ! Et il a inspiré bon nombre d’œuvres tel que la série de jeu-vidéo "Silent Hill" ! Dans ce film, on y trouve un Tim Robbins, au top de sa forme, qui incarne un soldat de la guerre du Vietnam, rapatrié chez lui après avoir était blessé. Dans un espoir de retrouver une vie normale, il accepte un emploie de postier, et vie avec la belle Jezebel ! Mais... des figures grotesques et menaçantes vont s'introduire dans sa vie ! Que sont-elles ? Que veulent-elles ? Ou est-ce seulement des hallucinations ? C'est la question qu'on se pose durant tout le film contenant : une ambiance poisseuse de toute beauté, une réalisation soignée, un jeu d'acteur de qualité, tout ça jusqu'à un twist-final surprenant et crédible, digne de celui de "Sixième sens" ! En plus de ce twist, les différentes lectures narratives et le scénario d'une grande intelligence démontre le talent scénaristique de Bruce J. Rubin ! Épatant...

L'échelle de Jacob sortit au débuts des 90(s) avec en vedette Tim Robbins qui préte ses trait à Jacob, vétéran de la guerre du Viet-Nam qui vit mal sa réinsertion à cause de cauchemards répétitifs. Thriller psychologique de luxe, Jacob's ladder débute comme un film d'horreur pour signifier les cauchemards du héro. Puis on vient peu à peu à la réalité qui est elle, toute aussi étrange. Trés vite, on fini par confondre la réalité du rêve et se mets à douter de l'entourage du vétéran. Recherchant les origines de ses problèmes mentaux, on découvre sans surprise que cela à avoir avec la guerre mais la veritable question et qu'est ce qui s'est passé là-bas. Act de barbarie contre sois, contre ses collègues ? Cela reste flou jusqu'au final qui en surprendra plus d'un. Elizabeth Pena terriblement provocante, joue sur son physique avantageux et sa bestialité et Tim Robbins en fragile souffrant mentale est proche du réel. La réalisation regorge d'effets effrayants, on doute sur ceux que l'on voit et l'imagerie général est toute à fait surprenante car en gardant dans le viseur l'efficacité du thriller, on nous montre aussi l'univers cérébral glauque et bizarre de notre protagoniste. Ils vont même jusqu'a tout mélangés pour en faire une mixture complètement renversante au gout et à l'odeur. Accrochez vous.

Pour ma 500ème critique, je ne suis pas mécontent de passer sous "L'échelle de Jacob". Voilà un film assez angoissant entre cauchemars et démons qui nous entraînera dans le délire psychologique de Tim Robbins. Vétéran de guerre, ce personnage n'en ressortira pas indemne, donnant naissances à des visions horrifiques permanentes qui le hanteront jour et nuit. Un film qui prolonge l'univers de "Shining" ou encore "Angel heart" sous cet esprit glauque et terrifiant, où notre héros nous emportera facilement dans sa recherche de vérité, qui celle-ci ne manquera pas de nous surprendre au final. On notera la belle prestation de Tim Robbins et la réalisation intéressante d'Adrian Lyne qui arrive à nous entraîner dans cette hallucination constante. A voir.

Un film plutôt fou, puisqu'il part du quotidien d'un ancien du viet nam, qui revenu au pays, se met à voir des hallucinations monstrueuses. On suit alors son parcours inhabituel, fréquemment interrompu par des flashs backs dont les limites s'estompent au fur et à mesure de notre progression dans l'histoire. Pour résumer : on pense d'abord à du Lynch, puis ça se transforme en Donnie Darko. Le tout pour parler d'un fait historique tristement réel. Les séquences d'hallucinations sont plutôt déstabilisantes, et la dramatisation finale du réçit lui donne une certaine portée, tout en ayant fait voyager le spectateur pendant une heure cinquante. En plus, avec de bons acteurs. Inhabituel, barré, mais sincère.

Tim Robins est génial ,hyper touchant. Le film est autant émouvant que terrifiant. Le meilleur film sur le traumatisme du vietnam. Un drame hollywoodien mélangé à un film dépouvante psychologique très très angoissant. L'échelle de Jacob c'est tout ça a la fois et sa peut sans peine se hisser dans les cimes du cinéma par son engagement anti militariste.

Attention : film qui ruine votre moral ! Déconseillé aux dépressifs.

Plus sérieusement, l'Echelle de Jacob est un beau film, une oeuvre réussie qui, si elle n'échappe parfois pas au poncif et à la boursouflure, témoigne d'une maîtrise indubitable de son réalisateur, Adrian Lyne.

Le procédé du twist final a certes été repris depuis, mais la mise en scène, oppressante dans le recours à des figures cauchemardesques, annonce une conclusion assez alambiquée, mais qui, une fois assimilée, mérite moult louanges.

Sous ses airs de thriller hitchcockien macabre, le film de Lyne propose une approche contextuelle du cinéma de genre avec un propos anti-militariste, un peu lourd évidemment, mais efficace car dissimulé.

Ne serait-ce que pour ses quelques moments de grâce et son originalité certaine, l'Echelle de Jacob se démarque astucieusement du lot et, de surcroît, demeure un témoignage, confus mais intéressant, d'une période trouble. Vraiment t
rès réussi.

Un film à l'ambiance assez glauque, super bizarre et au scénario impressionant de maîtrise. Je retiendrais surtout l'ambiance à la fois envoûtante et effrayante. La réalisation est nickelle, bien filmé et bien interprêté. Juste que c'est à déconseiller aux âmes sensibles, car certaines scènes sont vraiment atroces, physiquement et psychologiquement.