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Pascal
125 abonnés
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4,0
Publiée le 19 février 2024
Eastwood avec ce titre, efface les dernières critiques négatives qui ont commencé avec sa prestation dans " Dirty Harry" (1971) de D.Siegel.
Présenté à Cannes, F.Whitaker obtint le prix d'interprétation masculine (1988) dans l'interprétation de Charlie Parker, le célèbre jazzman fondateur avec quelques autres grands noms du courant du Bebop.
Selon moi, on a ici affaire au meilleur biopic de musicien de l'histoire du cinéma et Eastwood plonge une fois encore ( c'est peut-être le fil rouge conducteur de sa filmographie) dans les profondeurs de l'histoire de son pays.
Pour une fois, les amateurs de musique ne seront pas frustrés et les scènes de concerts sont franchement formidables et développées.
Les tranches de vie de Parker touchent à la tragédie ( addiction, maladies, décès de son enfant, ) et sont distillées avec délicatesse sans tomber dans le pathos.
Les visions successives de " Bird" ( surnom de Parker) font parfois ressentir sa durée ( 150 minutes et dix minutes de générique) une fois la trame du scénario connue du spectateur.
La reconstitution est adroite sans tomber dans le clinquant. Sans aucun doute on a affaire avec ce titre à un des titres importants de la filmographie de Eastwood cinéaste ( c'est son deuxième opus où il n'apparait pas à l'écran après "Breezy" ).
Pas le meilleur film de Clint Eastwood, selon moi. Bien qu'artiste de talent, Charlie avait la vie d'artiste classique (qu'on retrouve dans la plupart des biopic) avec ses hauts et ses bas.
Un biopic intimiste élégant qui explore la dualité de ce saxophoniste de génie, terni par un récit trop décousu, mais porté par l’interprétation saisissante de Forest Whitaker, primé à Cannes.
Grand fan de jazz et fasciné par Charlie Parker après l’avoir vu en concert à Oakland en 1945, Clint Easwood a souhaité raconter sa vie dans le biopic “Bird”. Considéré comme un des jazzmens les plus influents de l’histoire du jazz, celui qu’on surnommait l’oiseau, était également dépendant aux opiacés depuis son adolescence et ses comportements de plus en plus instables le conduiront à un séjour de six mois en hôpital psychiatrique. Le film suit Charlie en alternant les deux périodes de sa vie avec Forest Whitaker dans celle adulte. Évitant l’ordre chronologique pour ne garder que les moments forts du génie, Eastwood oppose les douleurs autodestructrices d’un homme dans une mise en scène très sombre, aux moments joyeux d’un passionné par son art. Si “Bird” peut s’avérer profondément triste, c’est aussi une déclaration d’amour intime au jazz. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Ce film de Clint Eastwood partait avec de nombreux handicaps pour pouvoir me plaire : les biopics, avec leur récit souvent peu structuré et sans enjeu, me lassent et j’apprécie autant le jazz que les grincements d’une craie sur un tableau noir. Le visionnage a donc tourné au supplice malgré d’indéniables qualités formelles.
Je ne suis pas un grand fan de jazz mais ce film le rend très agréable et pousse à s'y intéresser. Clint Eastwood change un peu de registre et n'apparaît pas à l'écran. Il dirige le très bon Forest Whitaker qui est à fond dans son personnage de grand musicien frappé en pleine gloire par la drogue et l'alcool... Une réussite !
Bird est fasciné par les zones d’ombre de son personnage principal qu’il incarne à l’écran par un travail de la lumière et des couleurs, rendant certaines scènes à peine visibles, et donne à l’organisation de son récit, composé de flashbacks permanents ou de projections vers un ailleurs dont nous questionnons tantôt la place dans la chronologie, tantôt la pertinence – s’agit-il d’une vision ou d’un véritable épisode ? –, la structure déstructurée d’une pensée qui vacille au gré des injections quotidiennes et de l’alcool. Le jazz, chez Clint Eastwood, n’est pas une musique de fond que l’on diffuse comme on répand une odeur artificielle pour relever l’ambiance, il est combat d’un être avec lui-même, souffrance d’un corps malade qui crache et sa maladie et sa vie dans ce nouvel organe qu’est son instrument. La destruction de l’ordre logique de la narration, suivant une logique double qui est celle de l’improvisation chère au jazz et celle des voyages intérieurs que fait subir la drogue, constitue à la fois l’intérêt et la principale limite du geste artistique du cinéaste, puisque celle-ci finit, à terme, par agacer et perdre le spectateur dans un dédale de projections et de séquences biographiques qui fascinent davantage par le mécanisme qui les régit que pour elles-mêmes. L’autre intérêt à trouver à Bird est donc musical, à la fois pour découvrir Charlie Parker, sa vie et sa musique, mais également pour apprécier le travail révolutionnaire effectué par Lennie Niehaus sur les morceaux enregistrés par celui-ci ; en ce sens, le film innove en isolant la piste de Parker et en réenregistrant en studios l’accompagnement instrumental... Voilà donc deux qualités essentielles – l’une formelle, l’autre musicale – qui, ajoutées à la prestation remarquable des acteurs, justifient la découverte et la considération du long métrage.
"Bird", réalisé par Clint Eastwood est un film relativement ancien mais qui n'en reste pas moins un excellent film. La première chose à souligner est d'interprétation de Forest Whitaker qui est juste très très bonne (comme à son habitude). Ensuite cette histoire vraie sur un des précurseurs du jazz qui est Charlie Parker surnommé "Yarbird" est une histoire très touchante. L'histoire est également bien racontée et en même temps très complète (ce qui n'est pas toujours très facile). Ce film a réussi à me faire accrocher à son histoire malgré ma non passion pour le jazz. Donc ce qui prouve que la réalisation est rondement bien menée. Donc en quelques mots : du grand Clint Eastwood et du grand Forest Whitaker.
J'attendais de le voir, ce "Bird", que j'avais loupé dans les années 80... J'adorais l'affiche, avec ce saxo luisant, l'ambiance jazzy, tout ça....Et puis finalement, je l'ai vu en dvd et là, catastrophe, déception !! C'est terriblement long, redondant, soporifique.... Pourtant l'atmosphère musicale est là, la performance de Forest Whitaker aussi mais Eastwood s'enlise dans une contemplation béate de la vie du musicien ou le plus glauque ne nous est pas épargné (la drogue...) et a du mal à ébouriffer le récit, à le transcender. Même la vie sentimentale de Charlie Parker est d'une platitude ! Un petit bisou en 2h30 et c'est tout !! Bonjour la passion !! Lui et sa femme, on dirait juste deux bons copains !! Trop de retenue a sans doute tué le film alors qu'on aurait aimé que ce soit un peu plus rock n' roll, un peu plus sexe, un peu plus vivant, quoi... Dommage.
Première vrai déception pour Clint Eastwood réalisateur, Bird ne m'a captivé a aucun moment. Malgré l'investissement des acteurs et la performance impeccable de Forest Whitaker en Charlie Parker, le film souffre d'une longueur excessive, d'un rythme trop lent et surtout d'un scénario manquant franchement de ligne directrice. Le film ne consiste qu'en une succession de morceau musicaux entrecoupés de scènes ouù Charlie Parker discute avec sa femme ou ses compagnons musiciens de ses problèmes d'addictions ou de ses futurs contrats ou tournées. Sur une durée de 2h30, le film se montre donc de nombreuses fois assez ennuyeux. Si Clint Eastwood signe une réalisation tout à fait correcte sur le plan formel pur, celle-ci ne permet pas de compenser le manque d’intérêt d'un scénario trop peu captivant. A réserver aux fans de jazz ou aux inconditionnels de Charlie Parker dont je ne fais pas partie !
Biopic fort intéressant dans l'esprit mais incroyablement long et ennuyeux ! Trop de scènes dans l'obscurité, de drogues, de tournées et voilà un résultat mitigé et frustrant. Certains passages relèvent le niveau mais la dernière heure est chiante à mourir il faut l'avouer. A moins d'être un fan inconditionnel de Jazz Bebop, sachez-le ! En revanche Forest Whitaker est comme à son habitude impérial ! Il est impressionnant dans le rôle de Parker ! Le plus grand incontestablement !
Soit les morceaux sont mal choisis, soit je n'ai pas l'oreiller pour le jazz. Je n'ai pas du tout aimé les morceaux - aucun ! - ni trouvé d'intérêt pour la vie de cet homme drogué et suicidaire. Dès le début, c'était mal parti et pourtant, il me semblait avoir l'oreille musicale. Je l'ai trouvé aussi ennuyeux et casse oreille que possible. Les morceaux se ressemblent et sont interminables, comme ce film, trop sombre. Tout se passe la nuit. Sans intérêt, de mon côté, même pour un Clint.