Avis : Fame - Page 2

Ne nous méprenons pas. Ceci n’est pas un film sur une école où on forme des futures stars, mais un hommage dédié aux arts du spectacle, et à l’énergie de la jeunesse. L’école est alors une scène commode. De toutes façons ils sont tous très pros et savent tout faire. Le début le montre bien avec le rouquin qui raconte ses rapports conflictuels avec sa mère, et quand la caméra s’écarte, on se rend compte qu’on s’est fait avoir : il passait un casting. Bon casting, superbes chorégraphies in-door et out- door, Beethoven côtoie les rythmes disco sans que cela fasse chiqué, les tensions raciales ou sexuelles évacuées par la compétition, et tout le monde logé à la même enseigne, qu’on vienne des beaux quartiers où de la rue, avec des anecdotes qui résument bien le propos. Line n’évacue pas les difficultés. La réalité rattrape souvent ses jeunes artistes, surdoués ou pas, à voir l’émouvante scène d’Irène Cara, au moment où elle se rend compte que faire l’artiste, c’est aussi «faire » un peu la putain. Où quand le comique de service se rend compte que la scène et le succès ne font pas tout, et n’empêchent pas la déchéance morale ou les compromissions. Pour arriver à tout cela il a fallut évacuer l’histoire proprement dite, mais le résultat en vaut la peine. Ce n’est pas une comédie musicale, la réalité est brute et solidement charpentée, mais cela reste supérieur aux ersatz de comédies arrosées de vedettes qu’on nous sert maintenant.

Meilleur film de danse à ce jour. Des chorégraphies superbes, une BO d'enfer, des acteurs qui en veulent, une histoire enfin intéressante. Cette toute première version est superbe. Quatre étoiles pour affirmer sa position de leader dans ce genre.

Fame, un classique que je n'avais encore jamais vu. Et bien force est de constater qu'il a très mal vieilli. On s'ennuie, les chorégraphies sont dépassées, l'intrigue est nulle bref... Il vaut mieux pour ceux qui l'avait aimé que cela reste dans leurs souvenirs. Quant aux autres comme moi, mieux vaut ne pas perdre son temps.

Si j'ai regardé ce film musical c'est surtout pour deux raisons, d'abord parce que je suis loin d'être insensible à la virtuosité technique dont fait souvent preuve le réalisateur Alan Parker, dans ce domaine "Pink Floyd The Wall" est un sommet absolu tout comme pour "Midnight Express" où elle fait encore mieux ressentir l'intensité de l'histoire, et aussi, dans une moindre mesure, juste pour la cultissime chanson interprétée par Irene Cara.
"Fame" est ce que l'on peut appeler un film choral qui s'attache sur trois ans aux destins de plusieurs élèves d'une école d'arts du spectacle new-yorkaise. La faiblesse en général, sauf bien sûr pour quelques belles exceptions, des œuvres chorales c'est de s'éparpiller partout et nulle part en même temps tout en ne parvenant jamais à vraiment bien approfondir les histoires racontées et les personnages qui les vivent.
Malheureusement "Fame" fait partie de cette catégorie. On a pas vraiment le temps de s'attacher aux personnages et à leurs destins puisqu'ils ne sont que survolés. Donc au final, on doit se contenter tout au long du film, de manière sporadique, de quelques séquences où la virtuosité technique de Parker fait quelques merveilles à l'instar du numéro dansé dans la rue sur la chanson-titre du film ou encore de la projection de "The Rocky Horror Picture Show"...
Autant dire beaucoup trop peu pour que ce film, pourtant considéré comme culte par certains, reste gravé dans ma mémoire...

Comment le réalisateur de Midnight express et d’Angel heart a pu réaliser un pareil film ? Fame ne fait que montrer les cours d’une école d’arts du spectacle. Là s’arrête à peu près le scénario. A peu près car il y a des ébauches de sujets qui auraient pu être intéressants (l’acceptation par un des élèves de son homosexualité, l’illettrisme d’un autre, la maltraitance d’une enfant…) mais ces thèmes ne sont qu’effleurés. Résultat, on s’ennuie ferme.
De plus, les passages musicaux ne sont pas non plus passionnants. Musicalement, seuls sont intéressants les morceaux classiques et la célèbre chanson-titre mais cette dernière est illustrée par une séquence complètement ridicule et irréaliste (alors que tout le reste du film essaie de paraitre réaliste).
Toutefois, la séquence se déroulant dans le cinéma est un peu plus intéressante. Pourquoi ? Parce qu’elle représente une des fameuses séances du Rocky horror picture show avec des extraits de ce film absolument délirant. C’est triste que les seuls passages plaisants d’un film soient des extraits d’un autre.
Tout cela est très regrettable car les nombreux jeunes acteurs sont globalement plutôt convaincants.
Il est donc très étrange que ce film soporifique ait pu être un tel succès et qu’il soit encore l’objet d’un culte.

Film culte de toute une génération, le troisième long-métrage d'Alan Parker n'offre pourtant pas grand chose à se mettre sous la dent en comparaison de son prédécesseur "Midnight Express". En raison d'un scénario tout simplement catastrophique, "Fame" n'accroche pas et les personnages qui auraient du sensibiliser et émouvoir le public se retrouvent rapidement fade et ennuyeux à l'extrême. Nous dévoilant les histoires de plusieurs jeunes talents arrivant dans la célèbre High School of Performing Arts de New York, ces deux heures dix de son et d'images se retrouvent séparées en chapitres qui nous comptent les grandes étapes des quatre années d'études passées dans ces locaux. Jouant sur trop de tableaux à la fois, Parker oublie de développer ses histoires pour les laisser légères et superficielles. C'est ainsi que l'on parcours la majorité du film avec un enthousiasme minime qui se ranime de temps à autre lors des quelques passages musicaux travaillés et rythmés. Par bonheur, les dernières minutes se révèlent nettement au-dessus du reste du long-métrage et permettent de garder un souvenir correct du film. Abordant les réelles difficultés des artistes, le dernier chapitre apporte la part d'émotion que l'on attendait depuis bien trop longtemps en même temps qu'une merveilleuse scène du "Rocky Horror Picture Show".

Une comédie musicale assez inégale qui n'arrive pas à trouver son rythme. Les clichés sont souvent présents (le noir contre le système, les histoires d'amour, la découverte de soi) mais les acteurs et la musique arrivent à rehausser le niveau du film. Si l'on a fait pire dans le genre, on a aussi fait mieux.

Un film qui souligne bien l'ambiance d'une école pour devenir une star avec toutes les difficultés qu'on peut rencontrer en choisissant ce chemin. Les acteurs jouent sérieusement leurs rôles et la plupart dansent bien. Je trouve que ce film ne dégage pas beaucoup par rapport à ce que j'ai vu et la chorégraphie de la plupart des scènes de danse manquent de techniques ou j'ai déjà vu ces mouvements. Au moins, le réalisateur a ajouté quelques petites intérêts pour rendre le film intéressant comme les problèmes d'intégration dans un groupe de danse mais cela ne suffit pas. La musique originale est pas mal. Des décors et des costumes normaux. Un film de danse qui manque quelque chose pour qu'il soit bien.

Ce film m'a un peu décu. Même sic'est un film culte pour toute une génération et que quelques numéros musicaux sont d'une grande qualité, l'ensemble est un peu décevant, car Alan Parker a été plus inspiré déja, et que le scénario est tout de même assez pauvre. Ca se regarde tout de même avec plaisir.

Film intéressant car il nous fait rentrer dans l'univers des écoles d'art, Fame bénéficie de quelques scènes à la dynamique assurée et devenues cultes, ainsi que du jeu de ses interprètes pour la plupart très brillants. Côté défauts, l'histoire souffre par moments de son éclatement entre les divers personnages, ce qui nuit à l'ensemble et lui donne un petit côté décousu et pas très maîtrisé.

Malgré l'aspect un peu vieillot du film, ce dernier est vraiment, voire même plus ancré dans notre époque que les merdes de ce genre qu'ils nous pondent actuellement (genre sexy dance) Fame c'est un scénario, une mise en scène, de bonnes chansons, des gags sympagthiques et qui évite tous les clichés du genre!!! vraiment un bon film, que l'on peut aimer même si l'on est pas fan dugenre

Un film culte, certes, mais allez savoir pourquoi, exception faite de la chanson-titre chantée par Irène Cara (et encore !), je n'ai jamais aimé "Fame". Ni ce film, ni la série TV, ni quoi que ce soit qui en découle. Je comprends que ce film soit devenu culte, mais je le déteste vraiment, cependant !

Assez injustement rejeté par la critique aujourd'hui, Alan Parker laisse quelques belles oeuvres derrière lui. Fame a bien vieilli, il a conservé une vraie énergie, un vrai sens du spectacle, et sait se révéler touchant. L'histoire a gardé sa pertinence autour de ces jeunes venus se confronter au feux de la rampes. On peut même penser qu'il a servi de matrice à de nombreuses émissions de télé. La musique est assez enthousiasmante, les chorégraphie impressionnantes (la premiere, celle du casting dans la salle d'attente et les escaliers est splendide), il y a de la vie, grace à de beaux dialogues entre ces jeunes même s'il est vrai que les portraits ne sont pas assez creusés. Le revers de la médaille de ces espoirs est toutefois évoqué, entre la compétition, les propositions lubriques et autres déceptions. Alan Parker a toujours préféré dans ses films l'émotion à l'analyse, sachant embarquer le spectateur mais récoltant l'aupprobe de la critique officielle.

Signé par Alan Parker, un film musical culte des années 80, véritable ode aux spectacles vivants, avec quelques chorégraphies mémorables soutenues par une BO oscarisée, mais desservi par un scénario décousu.

Fame suit un groupe d'étudiants en quête de gloire durant leur cursus au sein d'une école publique d'arts dramatiques. Porté par une myriade d'acteurs et actrices de talents, le film n'a rien perdu de sa force. La réalisation et la mise en scène sont elles aussi au niveau.
Bien que la narration, suivant les années scolaires les unes après les autres, soit linéaire, le film parait parfois confus. Les scènes s'enchainent les unes avec les autres et aucune trame ne semble se développer au premier abord. Mais le développement des personnages, chacun représentant une facette différente de l'artiste, aboutit sur un dernier acte assez intéressant, bien que très dense.