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    Nuits blanches
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    34 critiques spectateurs

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    Niggers
    Niggers

    1 abonné 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mars 2023
    La quintescence du réalisme poétique. Un film dont on ne sort pas indemne, ou la réalité est faite rêve, et les rêves bousculent le réel. Un film sublimissime, à la photographie parfaite, dont on ressort sonné par la grâce du geste poétique et philosophiqe. CHEF D'OEUVRE
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 342 abonnés 12 194 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2022
    D'après une nouvelle de Dostoïevski! Après "Senso" (1954), Luchino Visconti tourne un film dèroutant, voire ètrange dans sa reprèsentation mèlodramatique de la douleur et du dèsespoir auquel le cinèaste italien apporte une dimension irrèelle et malsaine! Une errance nocturne qui rappelle l'atmosphère oppressante des romans de Kafka! Maria Schell n'a jamais autant pleurè dans un film et si vous êtes allergique à son jeu d'actrice, il vaut mieux vous abstenir! Et pourtant Schell est bouleversante dans ces longues nuits d'attente ; si belle et lumineuse quand elle sourit, si triste et dèsespèrèe quand elle pleure à se fendre l'âme! On ne peut pas se laisser emporter par cette sombre rèflexion sur la solitude sans parler aussi de Marcello Mastroianni qui vagabonde, pense, rêve avant de reprèsenter le visage possible de l'amour! Leur promenade en barque est absolument fascinante grâce au travail admirable de Rotunno! Pas le meilleur Visconti mais du beau et triste cinèma entre espoir et dèsespoir...
    Alain69
    Alain69

    3 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 avril 2022
    Film magnifique, tourné dans un noir et blanc et blanc sublime, dans des décors entre rêve et réalité, entre Italie et Russie, entre Livourne, Venise et Saint Petersbourg, magnifiant la fragilité et la force du sentiment amoureux. Marcello Mastroianni et Barbara Schell y sont sublimes. (Oui, deux fois "sublime" en trois lignes. )
    Patjob
    Patjob

    25 abonnés 560 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2022
    Bien qu’il se déroule essentiellement à l’extérieur (là où Natalia attend le retour de son amour parti), le film a, parallèlement à une vraie mise en scène cinématographique, un côté théâtral, car, à l’opposé des grands espaces, son univers est restreint ; les décors ne cherchent pas à « faire vrai », ils constituent une immense scène dans laquelle évoluent les personnages ; le brouillard artificiel et les lumières diffuses créent une ambiance artificielle et fantasmagorique. Tout ceci concourt à donner au film, une atmosphère, un charme particulier, une connotation de conte, saupoudré de quelques notes d’humour aux saveurs Italiennes. Mais comme dans le livre homonyme de Dostoïevski, c’est bien l’importance, la complexité et le mystère du sentiment amoureux qui occupent la place centrale, avec son cortège de rêve et d’illusions. Visconti exprime plus sobrement la réflexion qui clôt le livre spoiler: (Une minute de béatitude, n’est-ce pas assez pour toute une vie d’homme ?)
    quand, au terme de la magnifique séquence du dancing (avec mémorable numéro de danse « Chaplinesque » de Mastroianni), spoiler: à la phrase de Natalia qui déclare « Je pourrai dire que j’ai été danser », Mario répond un déchirant « Je pourrai dire que j’ai été heureux ».
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    96 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2021
    Je n'ai pas su dire immédiatement si l'adjectif qui qualifiait le mieux Les Nuits blanches était "laborieux" ou "romantique", mais au souvenir que le film me laisse de ses ascenseurs émotionnels, de sa lumière inquiétante et de son atmosphère très aqueuse (entre le fleuve et la neige recouvrant le pont qui le traverse), je penche pour le deuxième. Très lyrique mais profondément tendre aussi, Les Nuits blanches est une des grandes romances occidentales du siècle, aux côtés par exemple du Quai des Brumes : on y retrouvera le même genre d'amour semi-impossible, semi-hésitant, qui n'a pas de raison de moins nous émouvoir qu'à son époque. Une romance lunaire qui s'attache à la nuit comme un rêve.
    Oblomov
    Oblomov

    2 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2021
    Film d'amour poignant entre une femme qui attend son amant et un nouvelhomme qui attend son tour. Il y a de belles images avec de beaux cadre et une jolie lumière. Les acteurs sont dirigé de main de maitre. Seul bémol le film ralenti pendans l'heure et l'heure et demie. Domage la note baisse pour cela...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    960 abonnés 4 887 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2020
    Un beau film romantique, qui nous plonge dans un paysage d'Italie fantomatique.
    La femme d'ailleurs est amoureuse d'une chimère et remercie cet homme, ce confident, qui va devoir tout faire pour changer son statut d'ami à amant.
    Cruelle fin malgré tout. Comment lutter en quelques jours un amour qui a duré un an.....
    Hotinhere
    Hotinhere

    447 abonnés 4 792 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2020
    La romance impossible entre un employé et une jeune femme romantique qui attend le retour de son amoureux.
    Un mélodrame cruel, sublimé par la mise en scène en noir et blanc de Visconti, mais desservi par un scénario limité. La scène finale est déchirante.
    Yves G.
    Yves G.

    1 330 abonnés 3 328 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 juillet 2020
    Mario (Marcello Mastroianni) a déménagé pour son travail dans une ville portuaire et vit seul dans une pension de famille. Une nuit, errant dans les rues, il rencontre près d’un pont une jeune femme (Maria Schell). Natalia lui avoue qu’elle y attend un bel inconnu (Jean Marais) dont elle s’est éprise et qui lui y avait donné rendez-vous un an plus tôt.
    Éperdument amoureux de Natalia, Mario essaie de l’arracher à ses chimères.

    Lorsqu’il filme "Nuits blanches" en 1957, Luchino Visconti a tourné le dos au néoréalisme de ses débuts. Certes, on y croise dans une ville italienne anonyme qui peine à se relever de ses ruines, des noctambules divagants, des prostituées misérables, des clochards transis de froid. Mais la réalité contemporaine du néoréalisme passe à l’arrière-plan dans l’adaptation de la nouvelle intemporelle et universelle de Dostoïevski.

    Visconti y est très fidèle – comme il avait été très fidèle trois ans plus tôt dans l’adaptation de "Senso", roman de Camillo Boito. Il choisit de tourner en studio à "Cinecittà" et met dans la construction des décors, qu’il conçoit comme une scène de théâtre, un soin jaloux : leur artificialité revendiquée devra paradoxalement renforcer la force du récit.

    La beauté plastique, la poésie de Nuits blanches ne peuvent qu’impressionner. On émettra plus de réserves sur l’histoire elle-même et sur les personnages qui ont mal résisté à l’épreuve du temps. Aucun des trois n’est crédible : ni Mario, dont on se demande bien pourquoi il s’entiche de cette jeune femme au comportement si peu attirant, ni Natalia qui reste imprescriptiblement rivée au passé, ni le bel inconnu anonyme interprété par Jean Marais dont on ne saura rien de la sincérité des intentions.
    Elg
    Elg

    21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2020
    Derrière la claquette de Visconti, le roman de Dostoïevski prend pour décor les rues et les canaux du vieux Livourne en Italie. Tout cela reproduit de manière réaliste, mais théâtrale, dans les studios de la Cinecittà qui se transforme d’une certaine manière en une vaste scène à travers laquelle le spectateur se déplace pour suivre les va-et-vient amoureux des deux protagonistes. La direction artistique et la photographie forment ici un couple plus solide que celui de l’histoire qui se déroule à l’écran. Les deux personnages des Nuits blanches prennent de l’âge dans l’objectif de Visconti. Plutôt que d’assister aux premiers amours passionnés d’étudiants, on y découvre des êtres davantage marqués par la vie. Maria Schell est une actrice imprévisible et cela sert parfaitement bien sa Natalia tandis que Mastroianni est un cabotin exceptionnel qui peut rendre crédible n’importe quel revirement de situation. Son numéro de danse époustouflant et sa réaction lorsque réapparait la silhouette du prince charmant de celle qui s’apprêtait à s’abandonner à lui prouvent qu’il peut aller dans toutes les directions. Les deux formes un duo parfait pour la direction qu’a voulu prendre le réalisateur. Dans le cas le Jean Marais, le rôle est bien en dessous de sa renommée. Il demeure accessoire et semble mal à l’aise. Mais sa présence n’atténue en rien la belle cohésion de cette production. Visconti y va de sa propre écriture en créant un univers harmonieux à la fois réaliste et onirique évitant ainsi de subir les foudres de la comparaison avec l’œuvre littéraire.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    39 abonnés 1 099 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mars 2020
    Une histoire très simple : Mario, célibataire (Marcello MASTROIANNI, 33 ans), logeant à la pension Aurora, rencontre, dans une ville portuaire, une nuit, Natalia (Maria SCHELL, 31 ans), en pleurs sur un pont. Il la retrouve le lendemain soir où elle lui apprend qu’elle attend depuis 1 an l’homme (Jean MARAIS, 44 ans) qu’elle aime, amateur d’opéra [« Le barbier de Séville » de Gioacchino Rossini] et locataire (pendant quelques jours) de sa grand-mère aveugle, d’origine slave et avec qui elle vit et répare des tapis. Quelle déception ! Un scénario mièvre (assez fidèle à la nouvelle russe éponyme de Dostoïevski !), aux dialogues lénifiants où Maria SCHELL, se comporte comme une adolescente (oie blanche aurait dû être le titre !) peu crédible. La psychologie des personnages se rapproche de celles des romans photos et de ceux de la collection Harlequin. On est bien loin du réalisme poétique de la collaboration Marcel Carné – Jacques Prévert : « Le quai des brumes » (1938), « Le jour se lève » (1939), « Les enfants du paradis » (1945) et « Les portes de la nuit » (1946). Même la musique de Nino ROTA n’a rien d’exceptionnelle. Seuls la belle photographie en noir et blanc ainsi que les décors (de Cinecitta) aident à lutter contre l’ennui voire le sommeil ! C’est la raison pour laquelle, peut-être, le film a eu le Lion d’argent à la Mostra de Venise en 1957 [Le Lion d’or avait été attribué à « L’invaincu » (1957) de Satyajit Ray].
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    602 abonnés 2 790 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 janvier 2020
    Comme dans la nouvelle de Dostoïevski qui est à l’origine de la présente adaptation, Nuits Blanches est un film de fantômes dans lequel les solitudes errent dans l’espoir de rencontrer l’âme-sœur et de remédier, pour l’éternité, à la précarité affective de leur état. Or, de la même manière que l’écrivain russe pensait sa romance impossible comme une relation triangulaire à la tête de laquelle siégeait l’absent(e), miroir tendu à celui ou celle qui croit y voir l’image de l’amour mais qui n’est, en réalité, que la projection de son besoin d’aimer vers un corps réceptacle de ses fantasmes, le film met en scène la constante tension vers un être absent, et transforme la déambulation amoureuse en accompagnement discursif où se racontent les fictions que les amants gardent au plus profond d’eux, tels des bouées de souvenirs auxquelles s’agripper pour ne pas sombrer dans la dépression et l’oubli. « Nous ne nous parlons pas, mais c’est comme si nous nous étions tout dit » : cette déclaration, prononcée par la belle Natalia, résume à merveille le paradoxe qui rassemble et dissocie à la fois notre couple central : seule la mort de tout espoir d’éternité conjugale – le délitement est inévitable, plane sur les protagonistes principaux à la manière d’une ombre maléfique – permet à la communauté des amants de se former, aux solitudes de s’apprivoiser et de se poser l’une à côté de l’autre pour bavarder, s’aimer et se quitter, inévitablement. Chaque personnage trouve dans le film un double antithétique : la femme inaccessible cède sa place, le temps d’un égarement fiévreux, à une fille de joie prête à tout pour passer la nuit avec son client ; le beau et ténébreux locataire, parti arranger de bien mystérieuses affaires depuis une année, se reflète en la personne de Mario. Toutefois, ces tentations échouent à se substituer aux véritables objets du désir et du manque, si bien que les quatre nuits du rêveur aboutissent sur l’apprentissage d’un au-revoir (d’un adieu ?) aussi douloureux que sublime. Un noir et blanc somptueux, une direction d’acteurs magistrale et une réalisation mêlant onirisme noir et réalisme poétique : Luchino Visconti donne vie à un chef-d’œuvre à la hauteur de l’immense nouvelle adaptée. « Mon Dieu ! tout un instant de bonheur ! n’est-ce pas assez pour toute une vie ? »
    Zebrakelo
    Zebrakelo

    3 abonnés 236 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2018
    Superbe romance noire, très bien interprétée et filmée.
    Il est rare d'avoir des films avec un suspense distant comme le fait celui-ci, spoiler: et la finition d'un "mal pour un bien" est surprenante.

    Bravo aussi aux décors, simples mais parfaits pour cette histoire d'amour. Si je n'avais pas vu que les décors avaient été faits en studio, je me serais pris au jeu d'un décor naturel dans une belle ville italienne !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 août 2018
    Derrière la claquette de Visconti, le roman de Dostoïevski prend pour décor les rues et les canaux du vieux Livourne en Italie. Tout cela reproduit de manière réaliste, mais théâtrale, dans les studios de la Cinecittà qui se transforme d’une certaine manière en une vaste scène à travers laquelle le spectateur se déplace pour suivre les va-et-vient amoureux des deux protagonistes. La direction artistique et la photographie forment ici un couple plus solide que celui dans l’histoire qui se déroule à l’écran. Les deux personnages des Nuits blanches prennent de l’âge dans l’objectif de Visconti. Plutôt que d’assister aux premiers amours passionnés d’étudiants, on y découvre des êtres davantage marqués par la vie. Maria Schell est une actrice imprévisible et cela sert parfaitement bien sa Natalia tandis que Mastroianni est un cabotin exceptionnel qui peut rendre crédible n’importe quel revirement de situation. Son numéro de danse époustouflant et sa réaction lorsque réapparait la silhouette du prince charmant de celle qui s’apprêtait à s’abandonner à lui prouvent qu’il peut aller dans toutes les directions. Les deux formes un duo parfait pour la direction qu’a voulu prendre le réalisateur. Dans le cas le Jean Marais, le rôle est bien en dessous de sa renommée. Il demeure accessoire et semble mal à l’aise. Mais sa présence n’atténue en rien la belle cohésion de cette production. On nous propose un univers harmonieux à la fois réaliste et onirique qui réussit à trouver sa propre écriture évitant ainsi de subir les foudres de la comparaison avec l’œuvre littéraire.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    132 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2018
    « Nuits blanches » de Visconti, adapté d'une nouvelle de Dostoïevski également portée à l'écran par Robert Bresson, ne figure pas à mon sens parmi les plus grandes réussites du cinéaste italien. Le principal reproche que j'ai à lui faire c'est son actrice principale, au jeu tout sauf subtil, beaucoup trop larmoyante et excessive pour ne pas agacer. Or le problème, c'est que c'est véritablement elle qui est censée porter tout le film : le toujours excellent Marcello Mastroianni, n'est qu'une sorte de faire valoir, un homme quelconque perdu dans ses rêves, il est volontairement complètement effacé, et complètement fasciné par cette femme qui attend sur un pont la nuit.

    Malheureusement cette femme perd tout mystère à mesure que le film avance et qu'elle fond continuellement en sanglots, tout en faisant l'effarouchée alors que le pauvre Marcello ne lui demande pas grand chose. Elle ne paraît plus inaccessible, mais timorée et infantile, ce qui dessert totalement le long métrage en amenuisant son enjeu principal. Dommage, car ce film comporte une réelle atmosphère onirique, comme si Visconti avait quitté le Néo-réalisme italien pour mieux se plonger dans le Réalisme poétique français. Même si j'en doutais au début, je trouve que le choix fait par Visconti de rendre le tout volontairement artificiel mais en l'ancrant dans un minimum de la réalité, ne rend le long métrage que plus fort, en exacerbant sa portée poétique et son caractère de conte.

    Je n'ai pas lu la nouvelle de Dostoïevski ni vu le film de Bresson, mais je suis certain qu'il y avait matière à en tirer bien davantage. Je dois dire également que les décors font un peu trop étouffants, on se sent trop à l'étroit, et ce pont n'est pas bien majestueux, difficile de se mettre à rêver totalement comme le personnage principal. Finalement c'est ce dernier qui m'a le plus touché, cet homme anonyme, qui perd son âme à mesure qu'il voyage pour son travail, devenu sans attaches, il n'est plus personne. Et pourtant il a besoin d'amour, de chaleur humaine, il aime cette femme... mais est-ce qu'elle l'aime en retour ? La fin, terriblement cruelle, vient donner au film une dimension autre, profondément mélancolique, mais qui contribue à son charme évanescent, vaporeux, halluciné.

    En somme, un long métrage avec de belles qualités, mais quelques défauts qui l'empêchent d'être pleinement abouti et à la hauteur des ambitions de Visconti.
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