Thelma et Louise fait partie des nombreuses collaborations entre Ridley Scott et le compositeur Hans Zimmer, après Black rain (1989) et avant Lame de fond (1996), Gladiator (2000), Hannibal (2001), La Chute du faucon noir (2002) et Les Associés (2003).
Afin de s'assurer de la crédibilité de leurs scènes, Ridley Scott et son producteur Jerry Bruckheimer se sont entourés de collaborateurs avisés. Ancien Navy Seals, déjà conseiller sur des productions Bruckheimer telles que Rock, Les Ailes de l'enfer, Armageddon, Ennemi d'Etat ou encore Pearl Harbor, Harry Humphries a une fois encore guidé le réalisateur. L'équipe a également pu compter sur les conseils du Département américain de la défense.
C'est une habitude, pas de film de guerre sans entraînement intensif au préalable. Les acteurs de La Chute du faucon noir ont participé aux exercices des vrais soldats sur différentes bases militaires des Rangers, des forces spéciales et de la très secrète Delta Force. Au programme : technique de combat rapproché, cours sur l'histoire des Rangers, maniement de radios, d'armes automatiques et des fusils M16-A2.
Le tournage de La Chute du faucon noir s'est avéré impossible en Somalie, aucun visa n'étant plus délivré pour ce pays. Après de longues recherches dans toute l'Afrique et sur les côtes méditerranéennes, c'est finalement au Maroc que le film est tourné pendant 92 jours, principalement à Rabat et dans la ville de Sale, située sur la côte atlantique du pays. C'est ainsi que Sidi Moussa, le quartier ouvrier de Sale, s'est transformé en centre ville de Mogadiscio. L'Avenue Nasser de la même ville a abrité le bâtiment cible de l'attaque américaine, construit à neuf. Enfin, un terrain d'aviation de l'armée de l'air marocaine près de Rabat a fait office de base militaire américaine.
Relatant un fait réel, La Chute du faucon noir est directement inspiré du livre Black Hawk down : A story of modern war de Mark Bowden, journaliste réputé du Philapdelphia Inquirer. Après une enquête approfondie sur les évènements du 3 octobre 1993, leurs causes et leurs répercussions, Mark Bowden a également publié une série d'articles de presse.
Dans un souci de réalisme, la production de La Chute du faucon noir a mobilisé d'importants moyens pour reproduire les combats de rue de Mogadiscio. Ont ainsi été transporté jusqu'aux lieux de tournage au Maroc : une quinzaine d'hélicoptères, des dizaines de blindés et de transports de troupe, un véritable arsenal militaire, ainsi que le plus grand système de prises de vue sur grue au monde.
Bien que centré sur les déboires de l'armée américaine, La Chute du faucon noir a mobilisé une équipe des plus internationales. Outre deux acteurs britanniques (Ewan McGregor et Jason Isaacs) et un australien (Eric Bana), l'équipe des cascadeurs était majoritairement composée de tchèques. Des croates, des canadiens, des français et des allemands étaient répartis dans différents département. Quant aux comédiens incarnant les guerriers somaliens, ils ont été choisis parmi les étudiants de Rabat, où se déroulait le tournage. Ils étaient originaires du Niger, du Burkina Faso, de Ghana, de la Sierra Leone, de l'Angola, de Djibouti, de Sénégal et du Congo.