Avis : The Mission - Page 2

J’avoue être assez fan du cinéma de Johnnie To de cet époque mais là, je ne sais pas vraiment pourquoi, mais le charme ne prend pas. Pourtant, les personnages de Johnnie To n’ont jamais brillé par leur charisme et les intrigues par leur inventivité, seulement voilà, jusqu’alors c’est la maestria de la réalisation qui faisait toute la différence. Là, ça n’a pas marché. Je suis resté en dehors, et je ne peux m’empêcher de voir ce film comme une coquille, certes pas si laide que ça, mais quand même assez inintéressante.

Ce film est un ballet pour flingues, voitures et téléphones portables... Les dix dernières minutes réservent un suspens et quelques sentiments humains. A part cela c'est la formule divertissante des westerns de série B qui a été revisitée, remplaçant les grands espaces de l'Ouest américain par l'étouffement du centre d'affaires d'une ville. Johnnie To nous propose ici une forme de cinéma assez particulière.

L'intérêt de "The Mission" est surtout de montrer au spectateur que Johnnie To a énormément évolué depuis. Car si la mise en scène du film est plutôt efficace (mis à part une BO assez kitsch...), notamment avec quelques fusillades posées complètement différentes du style John Woo, sa narration l'est moins. En effet, le récit décousu aurait gagné à être étoffé sur certains points ou amené différemment (certaines scènes ne sont d'ailleurs pas d'une utilité flagrante). Dommage.

Un chef d'oeuvre ! Johnnie To signe avec The Mission un sommet de la mise en scène. A partir d'une histoire basique, il privilégie ses cinq personnages et leur allure ( James qui s'empiffre de cacahouètes, Shin qui fricote avec la femme de son patron ou encore Curtis, être loyal et fraternel ). Certaines scènes sont anthologiques : la fusillade dans la ruelle ou encore la séquence du centre commercial resteront dans les anales. La mise en scène, précise jusqu'à l'obsession, géométrique à souhait, figure parmi les exercices de style les plus innovants de ce début de siècle : harmonie parfaite entre les placements et les déplacements des acteurs, cadrages proches de la perfection...Quant à la musique, volontairement parodique, elle reste gravée dans la mémoire du spectateur. Ayant pris d'énormes risques avec cet objet filmique ( rythme assez lent, scénario mystérieux ), Johnnie To peut se vanter d'être un réalisateur talentueux, un chorégraphe inventif et virtuose. The Mission : un film qui a de la gueule.

Un groupe de criminels est uni par une triade avec pour mission de protéger leur frère. Honnêtement je me suis presque endormi au bout de vingt minutes. L'ouverture ne m'a pas captivé et je n'ai honnêtement pas senti à un moment que ces gars étaient les meilleurs dans leur travail car il y a trop de personnages dans cette histoire à mon avis. Aucun acteurs ou personnages ne se démarque vraiment ils sont tous assez ennuyeux les uns que les autres. il n'y a pas d'action ni de dialogue fort c'est juste une bande d'hommes qui se promènent dans le film...

Wahou, mais quel film. Excellent j'ai vraiment adoré. Je ne sais pas trop quoi en dire a part qu'il est vraiment excellent ^^ Mention spécial a Anthony wong !!!

Très bon film. Le cinéma asiatique s'est fait une spécialité des polars, avec des films parfois semblables à la belle époque du cinéma français en la matière. Le point fort de ce film est son scénario, et si De Palma, Coppola ou Scorcese l'avaient réalisé, on crierait probablement au chef d’œuvre. Seul bémol cependant : la musique. Même si elle est volontairement décalée, elle reste trop indigeste.

Formidable polar made in hong kong. Il ne manque quasiment rien . Sa durée un petit peu juste qui ne lui permet pas de développer ses personnages complètement, semble être son seul véritable défaut.

Après une scène d'introduction présentant efficacement chacun des protagonistes, To ne perd pas plus de temps et lance son intrigue. C'est une composante essentiel de son cinéma : un récit minimaliste - ici un groupe de gardes du corps protégeant un parrain locale - dont la seule narration est la mise en scène. Et en cela "The Mission" est une réussite.

To réalise un long-métrage froid, non pas que les protagonistes ne sont pas empathiques, car ils le sont, mais il dépeint avec la même précision chirurgicale le quotidien de ce groupe et leur organisation méticuleuse lors des scènes d'action. Ces dernières sont d'ailleurs surprenantes dans leurs aspects mécanique et immobile, tant elles s'opposent au chaos d'un Tsui Hark ou à la maestria d'un John Woo. La mise en scène de To joue donc constamment avec son cadre pour dévoiler les éléments qui constitueront l'action à venir, ou pour mieux faire comprendre les capacités des ses protagonistes - l'ingénieux split-screen sur Fats - afin de rendre crédibles leurs compétences.

To s'impose comme une cinéaste du style, inscrivant "The Mission" comme une œuvre de la précision et du quotidien, qui peine toutefois à convaincre lorsqu'il s'aventure dans la narration pure. Le récit s'encombre d'éléments dispensables qui freinent une fluidité qui serait parfaite sans eux, mais qui, au delà d'être en contradiction avec les intentions minimalistes déployées, sont très convenus. En cela le dernier quart du film est une déception, To nous demandant de remettre en ordre des éléments auxquels lui-même ne semblait pas porter attention.

"The Mission" est puissant et précis, démontrant qu'il est possible de conjuguer "action" et "patience" en point d'en faire la dynamique majeure de sa mise en scène. Cependant, difficile de ne pas penser que le récit aurait mérité à être encore plus épuré tant ses virages vers une narration plus classique desservent le tout. Mais To maitrise son sujet, au point de faire de "The Mission" une étape essentielle de sa filmographie, car si il perd l'ambition politique d'un "Election", il y gagne en humanité.

Autant j'avais adoré Breaking News, autant là, quelle déception. To ne semble pas très inspiré notamment au niveau scénaristique (il se résume dans les trois phrases du synopsis !!). Les acteurs ont beau être bons, la réalisation audacieuse, on s'ennuie ferme. Le film ne se résume alors qu'à une succession de gun fight entrecoupés de scènes sans intérêts sans oublier cette bande originale déplorable...

Une sorte de sous "Exilé", on voit bien ici la touche de Johnnie To mais en fait j'ai trouvé que tout était un peu en dessous. Alors tout est très bon et certains passages sont vraiment géniaux mais quand t'as vu d'autres films du même réal tu ne peux qu'être déçu en fin de compte. Alors toujours une classe phénoménale chez les personnages, de la camaraderie virile, de la mythification dans l'action toussa toussa et ça fait un très bon film qui frôle le chef-d'oeuvre. Sauf que les gun fights sont finalement assez simples, classes mais simples, l'utilisation de grand angle est un peu lourde et il n'y a pas une forme de transcendance. Et puis viennent quelques instants de grâce où tu flippes à fond, ou d'autres où tu restes assez abasourdi. Mais au final même si ça reste excellent il s'en ait fallu de peu pour arriver à atteindre quelque chose de paroxysmique.

Du grand Johnnie To.

Suite à une tentative d'assassinat d'un parrain local, celui-ci va s'entourer de cinq gardes du corps le temps de retrouver le commanditaire...et l'éliminer, of course. Outre les traditionnelles scènes de fusillades toujours excellentes, le film se concentre sur ces cinq zigouilleurs hors pair obligés de vivre ensemble. Scénario impec, mise en scène itou, c'est rythmé, caustique, bien joué et accompagné d'une excellente musique. Un incontournable de Johnnie To de grande qualité, que du bonheur! Obligatoire.

u très bon TO .

Il est vrai que le scénar et minimaliste, prétexte à d'incroyable gunfight extrêmement stylisées (rien que celle avec avec le sniper poster au dessus de l'immeuble ou celle dans le magasin, énorme ) : complètement jouissif est prenant.
On peut voir aussi quelques p'tit clin d'œil au cinéma de Kitano comme les gangsters qui jouent ensemble.

Dommage que le film soit assez court quand même

Il fallait vraiment oser faire un film sur le concept: "'immobilité dans le mouvement". Et le pire (le mieux en fait), c'est que ça marche!
À des milliers de lieux de l'action pétaradante, The Mission est un film minimaliste, ou lorsqu'un flingue pointe le bout de son canon, ça shoote et ça fait du bruit. La réalisation est millimétrée, surtout dans cette séquence hallucinante des escalators, une des meilleurs scènes de gunfights jamais livrée à mes yeux.
Malgré une musique ultra naze (minimaliste aussi), un chef d'œuvre.