"Le Jour où la Terre s'arréta" est un foutu classique de la mort qui tue, "le genre de films que t'est obligé de voir avant de mourir". Et cette réputation de chef-d'oeuvre de la sf, de véritable classique du 7ème art, il ne l'a pas volée. Car oui, ce film est un véritable classique doublé d'un authentique chef-d'oeuvre. Il n'est pas du tout comparable à son remake, plutôt odieux, dans mes souvenirs, et franchement décevant. Dans le fond, c'est une oeuvre magnifique. Mais on y reviendra plus tard, je vous le garantis. Pour l'époque, il y a peu d'effets spéciaux, et les quelques uns présents sont tout de même un poil rudimentaire. Bon, ils n'en demeurent pas moins très efficaces et convaincants ( surtout pour l'poque ), mais niveau cgi, on est quand même un cran en dessous de "La Guerre des mondes" ou encore du "Choc des mondes", véritable coup de coeur que j'avais tout simplement adoré. En fait, il ne patit pas du tout de ses effets spéciaux assez simples puisque son objectif est otu autre : convaincre par son écriture et son propos implicite, et non par sa forme et ses superficialités. Et cela, mes amis, il le réussit à merveille, comme nul autre pareil. Profondément réfléchi, magnifiquement écit, "Le Jour où la Terre" s'arréta est une véritable fable sur l'histoire de l'humanité, une réelle réfléxion pertinente et visionnaire sur l'avenir de l'homme, et sa place dans la galaxie, parmi tant d'autres espèces sans aucun doute bien plus évoluées, autant racialement que technologiquement, que lui. Et en plein lilieu de la guerre froide, ce film fait mal, très mal. Véritable réfléxion intemporelle ( on dira ce qu'on veut, mais force est de constater que l'on peut toujours l'appliquer à notre société actuelle ), "Le Jour où la Terre s'arrêta" marque véritablement par la tristesse de son propos, et l'aspect philosophique auquel il aspire. En plus d'aller très loin dans sa réflexion carrément intergalactique, ce film nous pousse à réfléchir sur notre présent, notre condition humaine ainsi que notre place dans la société, et dans l'espace. Ouah, ils sont beaux ces derniers mots, hein? Normal, ils viennent de mon cours de français. Mais non, je plaisante ! Reflet de son époque, l'atmopshère quasiment paranoïaque est presque palpable, et les agissements de l'Homme ne pourront que nous faire regretter d'appartenir à la mankind ( l'humanité, c'est bon pour le vocabulaire, vous verrez ). Une critique de l'humanité réellement impressionnante, et carrément virulente : on dirait que les scénaristes sont des aliens anti-humains, sérieux ! En gros, comme interpétation personnelle, on pourrait en tirer un truc comme ça (#çaneregardequemoi ) : "l'homme causera sa propre perte de par son envie de se battre, de dominer et de tuer celui qui ne lui ressemble pas ( #lesindiens ). Il est trop retors pour que l'on puisse lui faire confiance, et se montre tellement hostile que seul des rapports de force pourront calmer ses hardeurs. Et en plus de ça, il est vénal, a peur de l'étranger donc se révèle de nature xénophobe et ne pourra s'épanouir que par le malheur des autres". Voilà un résumé concis. Et bien sûr, ce message de malade mental du ciboulo ( tout simplement extraordinaire ) est renforcé par le charisme et le jeu d'acteur de celui qui interprète Klaatu, parfait choix d'interprétation pour un physique unique et atypique. Le pire, c'est qu'il à l'air super sympa, carrément bienveillant, ce qui renforce le côté mauvais de l'homme. Scénario superbe, acteurs géniaux, fin bouleversante, réalisation excellente, bande-sonore mémorable, on ne pourra qu'applaudir la prestation, et rester impressionner par un tel résultat final. Vraiment, un film puissant. A voir de toute urgence.