Avis sur Ca va pas être triste

Un brocanteur ambulant et farfelu (Daniel Russo), un avocat lunaire (Henri Courseaux) et un magasinier de supèrette mythomane (Pierre Reggiani) dècident une attaque de banque à main armèe dans un bled perdu où il n'y a ni magasin ni cafè [...] Le film commençait plutôt pas mal jusqu'à l'arrivèe dans cette auberge de jeunesse! Si le comique à tendance nanardesque est à l'honneur dans ce film qui a toutes les composantes du nanar du dimanche soir, force est de dire qu'on reste un peu sur sa faim par une action souvent stupide et languissante dans l'auberge de jeunesse du bled, soulignès par des seconds rôles particulièrement mèdiocres tels que Darry Cowl ou Catherine Lachens (cf. les corn flakes au ketchup vous feront sombrer dans une « mer rouge » de ridicule). On retiendra surtout l'amusante chanson de Philippe Castelli qui ne s'oublie pas très facilement : « Merde, merde, merde y'a qu'des emmerdes. Brouille, brouille brouille y'a qu' des embrouilles. Y' plus rien qu'des "gna-gna" qu'est-ce qu'y z'ont contre moi ? » . Et puis Castelli sait si bien magnifier la cuisine française...

Sur la musique du grand tâcheron Pierre Bachelet-les corons, trois bras cassés préparent un hold-up dans un petit village. Au casting on retrouve Daniel Russo, Courseaux, Pierre Reggiani, mais surtout une ribambelle de gugusses genre Jean-Marie Vauclin ("Y'a pas le feu..."), ainsi que Catherine Lachens, Darry Cowl etc...Exemple de dialogue: "en Amérique il y a beaucoup d'Américains, ça m'a frappé". Malheureusement dans ce film seul les acteurs essayent de jouer leur rôle, les gugusses étant trop nombreux ça tourne rapidement au grand n'importe quoi. Côté scénario, on est dans ce qui faisait fureur à l'époque, les radios libres (c'etais ça ou les bidasses). On imagine le gros budget du film, des copains ont prêté une CB ont collé l'étiquette d'une boutique plus grosse que la Cb elle-même. Mais soyons indulgent, ce film est plutôt nanar que navet ou les deux peut-être? Mais il ne mérite pas non plus une note supérieure à 0,5.

Un film que j'avais loué dans les années 80 en VHS.
Et qui m'avait marqué par son coté Navet, mais on est quand mème mort de rire.
Le refrain est joujours dans ma tête.
J'ai pu le revoir, je n'ai pas été déçu .......