Avis sur À la folie

Anne Parillaud et Bèatrice Dalle rèunies dans un appartement trop petit pour contenir la furie de leurs passions! Loin des chroniques intimistes qui avaient assurè son succès, la rèalisatrice Diane Kurys passe du diabolo menthe à la vodka frappèe avec cet affrontement choc entre la vedette de "Nikita" et l'hèroïne de "37°2 le matin"! L'une commence une grande histoire d'amour quand l'autre met un point final à son mariage! Les deux sont soeurs et vivent jusqu'à la folie cette relation d'amour-haine associèe à leur passè trouble qui resurgit par brides! Exclu de ce huis-clos sado-masochiste, Alain Chabat, à contre-emploi, interprète un mari dèlaissè! Un face à face passionnel avec le temps d'une scène la superbe chanson de Cock Robin "When Your Heart Is Weak"...

"A la folie" est le récit d'une relation trouble, équivoque, brutale entre deux soeurs que le comportement de l'une d'elles entraine jusqu'aux portes du thriller.
Le sujet rappelle celui de Barbet Schroeder dans "JF partagerait appartement" mais ce huis-clos, loin d'être palpitant, et dont le dénouement est si peu caractéristique du film psychologique "à la française" est tout sauf efficace. Sentencieuse et maladroite, la mise en scène de Diane Kurys use des artifices les plus éculés pour alimenter le caractère de personnages dont les façons affichées de concevoir l'amour n'ont rien d'original ni de transcendant.
Ce "psychologisme" superficiel amène alors, parfois, les interprètes à jouer faux et à révéler l'absence de sincérité et de naturel de leur rôle. Les évidences succèdent aux facilités et contraignent ce film d'atmosphère, genre que Diane Kurys, visiblement, ne maitrise pas, à n'être qu'un exercice de style monotone et verbeux. L'intrigue est à peine crédible, la progression dramatique tout à fait convenue.

Je viens de voir ce film pour la 2ème fois, 20 années plus tard.
Mes impressions sont revenues avec intensité: noirceur, histoire malsaine et glauque ...
Les personnages sont extrêmement bien joués. Alors on s'accroche et on tient bon. On veut voir la fin.
Catégorie drame malsain limite horreur choisie.
Note pour moi; ne plus jamais le voir.