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    La Dernière séance
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    maxime ...
    maxime ...

    202 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 décembre 2022
    The Last Pictures Show est de ces films beau et triste, une fusion d'un espoir qui se délite avec une bride de vie, une répétition en pagaille de vies déjà vécus.

    Peter Bogdanovitch, partit en début d'année signe ici un long métrage fascinant sur cette petite ville du Texas, de cet endroit ou tout le monde se croisent et se connait, dont les changements s'opèrent avec l'impact du temps et des bouleversements qui s'orchestre sans que la main soit maitre. Un film Magnifique pour ses raisons, entre autres.

    Du coté des acteurs et actrices, le terme est bien galvaudés par une trop forte utilisation - mienne y compris - mais oui, à bien des égards, ils et elles sont étincelants ! Une turbulence qui fout le camp, dont nous sommes témoins, pris à partit dans cette course contre le temps dont nous mêmes souffrons avec eux. Une ode à la sensibilité.

    La dernière séance, titre en Français tout aussi mélodique à de quoi raconté, encore et encore, au fil des âges, une histoire impérissable !
    Charlotte28
    Charlotte28

    95 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2022
    Dans un bichrome soulignant la nostalgie inhérente à ce genre cinématographique se tisse une histoire touchante illustrant les difficiles choix sentimentaux et itinéraires de jeunes adultes pris entre ambitions contrariées et dépits douloureux. Sans emphase ce drame porte un regard tendre sur la difficulté de la construction personnelle quitte à conserver une distante froideur qui empêche une implication pleine du spectateur. Doux-amer.
    PALMIGIANI Odile
    PALMIGIANI Odile

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    5,0
    Publiée le 25 janvier 2022
    Ce film fait aimer le cinéma , quand celui-ci était américain et européen à la fois.
    les années 70' témoignent d'une époque plus libre pour les cineastes de hollywood, avec moins de pressions puritaines et autres lobbys activistes présent aujourd'hui. A cette époque les films avaient du contenu à présent beaucoup n'ont plus que du contenant.
    Y Leca
    Y Leca

    21 abonnés 916 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2022
    Observation réaliste et pessimiste de la pauvreté et de la crudité de la vie sentimentale, sexuelle, et sociale de la jeunesse et des moins jeunes à Ploucville, Texas où il n'y a rien à faire. Démoralisant, d'autant plus qu'il y a surement beaucoup d'endroits où rien n'a changé...Un classique du cinéma US, avec une belle bande son country et des jeunes acteurs prometteurs.
    Yves G.
    Yves G.

    1 309 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2021
    Dans une petite ville quasiment déserte du nord du Texas, à la frontière de l'Oklahoma, en 1950-1951, La Dernière Séance raconte la dernière année de lycée de trois adolescents : Sonny (Timothy Bottoms) qui s'est trouvé avec Sam (Ben Johnson), le propriétaire du cinéma, un père de substitution, Duane (Jeff Bridges), qui ne rêve que de partir, et Jacy (Cybil Shepherd) qui, sous l'influence d'une mère (Ellen Burstyn) qui veut lui éviter les erreurs qu'elle a faites, se cherche le meilleur parti possible.

    "La Dernière Séance" est un film déconcertant pour qui le voit cinquante ans après sa sortie. Car c'est un film tourné au début des années soixante-dix dont l'action se déroule vingt ans plus tôt. Il est profondément ancré dans une époque, celle des années cinquante, dont il fait revivre l'ambiance, les décors, les costumes. Mais quelques indices - notamment les scènes de nus qui, à sa sortie, firent encore scandale - nous mettent la puce à l'oreille : un tel film n'aurait pas pu être tourné avant 1970.

    "La Dernière Séance" est l'oeuvre d'un jeune réalisateur, cinéphile obsessionnel venu de la critique de cinéma (il regardait environ quatre-cents films par an dont il rédigeait une critique pour chacun !). Bogdanovich nourrissait pour Hawks, Ford et Welles une admiration revendiquée. Son premier film s'inscrit dans cette généalogie. Son héros rappelle le James Dean de "La Fureur de vivre". Les événements qu'il vit dans la petite ville de Anarene, sans jamais en franchir les limites, rappellent l'enfermement des personnages de "La Poursuite impitoyable" de Arthur Penn. Il a lancé la carrière de Jeff Bridges et de Cybil Sheperd - qui était à l'époque la compagne de Peter Bogdanovich.

    Le film eut un immense succès. Il reçut huit nominations aux Oscars - mais deux statuettes seulement pour les meilleurs seconds rôles masculin et féminin. L'agrégateur de critique Rotten Tomatoes lui donne une note de 100 %. Son succès est mérité. "La Dernière Séance" est un film profondément mélancolique qui n'a pas pris une ride.
    Ricco92
    Ricco92

    182 abonnés 2 093 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 août 2020
    La Dernière Séance est peut-être le film le plus connu de Peter Bogdanovitch, cinéaste ayant une certaine aura auprès de la critique. Et pourtant il est permis de trouver cette chronique des émois amoureux et sexuels d’un groupe de jeunes adultes au début des années 1950 assez ennuyeuse. Filmant le tout en noir et blanc sûrement pour bien situer son histoire dans le passé, il n’arrive pas à nous passionner avec ces histoires qui donnent l’impression d’avoir été vues des dizaines de fois. Le tout ne possédant pas une véritable intrigue, La Dernière Séance est donc assez décevant et peu prenant malgré la présence d’acteurs qui feront une bonne carrière dans les années suivantes (Jeff Bridges, Cybill Shepherd, Ellen Burstyn…).
    MARYSE P.
    MARYSE P.

    2 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 février 2020
    ce film est tout simplement inoubliable, je l'ai vu plusieurs fois et je le regarderai encore, c'est un des rares films qui a réussi à me faire pleurer, cette désespérance des jeunes dans les petits "bleds" de tous les pays, pas seulement en Amérique, c'est tellement triste .. et celle des adultes frustrés par leur vie, ce n'est pas gai non plus ! et puis, l'ambiance, tellement bien réalisée qu'on a l'impression d'être avec eux, la musique mélancolique, les acteurs géniaux, attention chef d'oeuvre absolu !
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 581 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 février 2020
    Les premières et les ultimes images de « La Dernière Séance » ont ceci en commun : une petite ville du Texas aux habitations chiches, capturée en plan d’ensemble, est balayée par le vent, comme dans un western suranné de John Wayne. Ce film sonne à peu près comme l’ultime soupir du vieil Hollywood, avec donc le choix esthétique d’un superbe noir et blanc pour mieux coller à l’époque à laquelle il s’intéresse, les années 1950 pourtant depuis longtemps révolues (on est en 1972). Entretemps, le Code Hays a été abrogé et les cinéastes peuvent montrer sans pudeur des adolescents dénudés se tripotant à l’arrière d’une voiture ou dans des motels miteux. Un anachronisme judicieux, car Bogdanovich emprunte les codes cinématographiques contemporains de l’histoire mais avec la liberté possibles des 70’s. Il n’hésite donc pas à filmer des romances intergénérationnelles, ni à faire d’un fils de pasteur un pédophile en puissance. C’est aussi tout cela que Peter Bogdanovich s’échine à mettre en images, dans une Amérique profonde désenchantée, se vidant d’une jeunesse qui préfère fuir vers le Mexique, fût-ce de manière fugace, ou s’engager dans l’armée pour aller combattre en Corée. Mais dans le film le plus pessimiste du Nouvel Hollywood, ces deux échappatoires s’avèrent elles-mêmes éminemment décevantes : du Mexique, on ne rapporte que deux sombreros et une gueule de bois ; à l’armée, on continue à être hanté par un amour depuis longtemps déchu. Le lieu de l’histoire, la ville d’Anarene est d’un ennui profond. Finalement, le moyen le plus commode de se soustraire à la réalité demeure le vieux cinéma du quartier, où les jeunes adultes peuvent se peloter de manière insouciante au dernier rang, les yeux fixés sur une vedette hollywoodienne. Outre son cinéma désuet, bientôt dépeuplé en raison de la concurrence de la télévision, on y trouve un petit bistrot avec billard et un restaurant sans éclat, où une serveuse endettée et désillusionnée assure à un jeune client : « Je ferai encore des cheeseburgers pour tes petits-enfants. ». Trois lieux et trois tenanciers mentors des adolescents locaux ayant eux-mêmes surmontée leurs espoirs déçus et étant maintenant aux premières loges pour observer, anticiper et apaiser les soubresauts de la communauté. Tous les événements portraiturés par Peter Bogdanovich sont exposés à la même aigreur : les mutations paraissent douloureuses, notamment celles menant à la vie d’adulte ; les jeunes perdent leur pucelage à la sauvette, à l’arrière d’une voiture, devant les regards indiscrets et moqueurs de leurs amis, avec une fille aux mœurs légères, jugée moins avenante qu’une « génisse » ; l’adultère frappe certains mariages plombés par la lassitude et dépourvus d’amour ; les quadras et quinquas insatisfaites se laissent aller à des ébats avec des adolescents du voisinage… Adolescents et adultes ne semblent avoir que peu de plaisir y compris dans leurs relations sexuelles destinées simplement à se prouver que l’on existe. Toute la ville semble crier « No future ». « La ville est bien trop petite pour quoi que ce soit », fera même dire Bogdanovich à l’un de ses personnages, cristallisant en une réplique l’idée d’une géographie du désespoir. Heureusement que dans cet océan de morosité, Timoty Bottoms, Jeff Bridge et Cybill Sheperd insufflent une énergie et une candeur juvénile ; et cette dernière compose un personnage de jeune femme difficile à oublier. Un film peu connu figurant dans le top 100 des plus grands films américains par l’American Film Institute. Donc à voir impérativement.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    velocio
    velocio

    1 187 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2019
    Un très beau film en noir et blanc sur ce qui se passait en 1951 et 1952 dans un trou perdu du Texas, avec les histoires d'amour, les bagnoles, les jalousies, les adultères. Des débutants et débutantes, Timothy Bottoms et Cybill Shepherd et un presque débutant, Jeff Bridges, tous les 3 très prometteurs et qui, 48 ans plus tard, sont toujours actifs au cinéma, tout comme Cloris Leachman, 93 ans, et Ellen Burstyn, 86 ans. Et que dire de la bande originale : que des tubes de ces années là, ce qui s'est fait de mieux en matière de musique country, beaucoup de Hank Williams, et Eddy Arnold, Hank Thompson, Lefty Frizzell, Webb Pierce, ... tout cela venant de juke-boxes ou de postes de radio. En fait, "La dernière séance" est un des premiers films où la BO n'a pas été écrite pour le film mais réunit des chansons déjà enregistrées. A noter, quand même, que dans une séquence censée se passer en 1951, on entend "A fool such as I" qui passe à la radio, chantée par le canadien Hank Snow, une chanson publiée en 1952, disque sorti fin 1952 !
    Redzing
    Redzing

    949 abonnés 4 309 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2019
    Situé dans les 50's, "The Last Picture Show" décrit les errances d'une bande de jeunes de la petite bourgade Texane d'Anarene. Ennui, relations tumultueuses avec les filles, parties de billard et cinéma, paresse : le portrait de la jeunesse dressé par Peter Bogdanovich n'est guère flatteur ! Mais c'est justement ce qui fait la qualité de ce film, percutant et poignant, qui montre avec subtilité une vie dont il semble impossible de s'échapper. L'ensemble est porté par de très bons acteurs, qui parviennent à rendre attachants des personnages qui ne le sont pas toujours sur le papier : Jeff Bridges en grande gueule pas toujours très réfléchie, Timothy Bottoms en sensible paumé, et Cybill Shepherd en lycéenne qui séduit par ennui plus que par désir. Le tout filmé dans un noir et blanc très bien découpé. A noter également, la présence de nudité et de sexe, certes plus tolérés en 1971, mais encore pas si courant que ça. Sombre et légèrement déprimant, "The Last Picture Show" est donc un film intéressant, qui vaut son statut d’œuvre culte.
    Pascal Olivier
    Pascal Olivier

    5 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juin 2019
    Alors que les films sur les teenagers américains durant les années 50 nous montrent en général une vision douce et insouciante de la vie, "The Last Picture Show" nous présente également les mêmes obsessions (sexe, rock, filles) et les mêmes thèmes (ennui, conflit des générations, aspiration à une vie meilleure) mais sous une forme esthétique et narrative complétement désillusionnée et fataliste. Si les ados tentent de vivre une autre vie que celle de leurs ainés plongés dans le regret et la nostalgie, le film nous démontre que cette volonté d'émancipation fait déjà partie d'un parcours balisé d'avance, ce qui donne une image absolument désastreuse et nihiliste de l'American Way of Life. "La Dernière Séance" n'est pas un film sympa, mais une lente et cruelle désillusion de toute une jeunesse prisonnière d'un système social étouffant et annihilant. Le Noir&Blanc du film accentue cette impression douce-amère d'un lieu où le temps s'est arrêté, où les habitants sont prisonniers d'un espace-temps figé.
    Fabien S.
    Fabien S.

    469 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2019
    Un très bon film en noir et blanc de 1971 avec Jeff Bridges . Peter Bogodanovich realise un long métrage audacieux.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    82 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juin 2019
    Nommé huit fois aux Oscars en 1972, La dernière séance de Peter Bogdanovich y remporta ceux des meilleurs actrice et acteur dans un second rôle. Deux Oscars décernés respectivement à Cloris Leachman et à Ben Johnson qui remporta aussi le même prix aux Golden Globes de 1972. Ces nominations et ces récompenses parmi tant d’autres venaient saluer un titre emblématique du Nouvel Hollywood. Aux États-Unis, elles firent de Bogdanovich un scénariste-réalisateur reconnu dès ce troisième film de fiction. En terres américaines, il devint le chef de file des réalisateurs qui tournaient des films à l’européenne. En France, alors que La dernière séance s’inscrivait dans la veine de la Nouvelle Vague dont son auteur s’inspirait pleinement, l’accueil fut moins chaleureux. Étrangement, Bogdanovich n’a jamais bénéficié sous nos latitudes d’une presse favorable. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    48 abonnés 742 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2019
    Cette dernière séance n'a pas la fluidité de Paper moon, mais garde, outre le graphisme du noir et blanc, la faculté de nous emmener dans cette Amérique hors champ des lieux habituels de la réussite. Il ne se passe rien dans ce bled venté, les ouvrants sont délabrés, les jeunes ados cherchent une issue pour sortir du pétrole qui nourrit leur parents et de la campagne qui bride leur sens émoustillés. On y retrouve les jeunes Jeff Bridges et la Cyril Sheperd qui fera craquer de Niro dans Taxi driver. Les femmes sont garces à force de vouloir être libérées, le vieux Sam est mélancolique et fauché parce que le friqué du coin a rafflé sa dulcinée. Ambiance "Madison bridges" en moins romantique, on est en 52 et très loin des paillettes de "Singing in the rain". Un beau portrait social, dans lequel la musique country va bientôt se faire dévorer par le rock. DVD1 - avril 2019
    Maryse P.
    Maryse P.

    6 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 février 2019
    j'ai adoré ce film, d'une poésie et d'une justesse incroyable , triste et joyeux à la fois, comme la jeunesse !
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