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loulou451
108 abonnés
1 503 critiques
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3,0
Publiée le 29 mars 2012
Une oeuvre singulière et attachante réalisée par Gary Oldman qui vient là s'illustrer aux antipodes des rôles de méchant qu'il avait l'habitude de tourner. L'acteur passe cette fois-ci derrière la caméra... ou plutôt s'essaye au dessin animé. Certes, son oeuvre est par bien des côtés réussies et originales, mais elle manque de cette force naïve qui font les grands dessins animés...
Avec Anastasia, 20th Century Fox a voulu sortir un dessin animé à la Walt Disney. Et il faut bien reconnaître que ce film ne s'en sort pas si mal, même s'il est encore loin de rivaliser avec les meilleurs dessins animés des studios de Mickey. A commencer par les musiques (et non les chansons, à ne pas confondre!), trop omniprésentes au point de rendre certaines séquences un peu lourdes, et qui n'apportent pas assez de magie comme pour un Disney (malgré le fait qu'elles soient belles). Sinon, on se laisse séduire par l'histoire, les personnages, les chansons et l'animation. Et je réajouterai que nous avons avec Anastasia des doublages français de qualité, avec entre autre Richard Darbois, Céline Monsarrat et Emmanuel Curtil. Un bon dessin animé!
Le seul bémol de ce long métrage d'animation classique et intemporel reste la qualité des graphisme, trop irréguliers pour être parfait. Anastasia fait partie de ses films qu'il faut voir mais aussi écouter, grâce à une bande son superbe, aussi touchante en anglais qu'en français. Un régal.
Que la révolution d’octobre 1917 emporte son histoire impériale et sa tragédie Romanovienne comme il se doit ! Il manque évidemment de punch à transpercer ses idées transcendante dans cette intrigue qui avait tout à réussir, la réunion des passions historiques entre en scène afin de troubler ces airs aristocrates monarchistes aseptisés. J’ai du mal à croire tant l’édulcorant fait effet sur le tableau sanglant durement violent de la révolution russe digne héritage de 1789. On a affaire au comble du ridicule, un classicisme comme cela s’est vu chez Disneyland, reléguant Raspoutine au rang d’infâme ténébreux burlesque déjà-vu, un célèbre personnage important d’ambiguïté dans l’histoire russe pré-révolutionnaire. Le grand et fort manitou mystique visionnaire macabre exerçant son contrôle mental sur le Tsar Nicolas II au destin funeste pronostic prédit sa famille fusillée, y compris la vraie Anastasia malheureusement. Ici trop peu éclairé sagement, impossible qu’elle ait pu survivre dans ces conditions rudimentaires. Tout est tellement facile dans un dessin animé laissant court à la rêverie, l’impératrice reconnue à la vitesse de la lumière sombre sa petite-fille Romanov attendant discrètement à l’opéra ballet. Une image de tendresse paternelle alors que ce fut le plus naïf des souverains, très superstitieux vieux seigneur féodal dyslexique, parfait pantin pour faire basculer la vieille immense Russie vers sa destinée. Les révolutionnaires bolcheviks en démarchant l’union des républiques socialistes soviétiques, favorables au concours des circonstances atténuantes. Une imposture prouvée juste sortie voit en même temps apparaître les tests d’ADN, le romantisme d’employé cuisinier valet et les yeux levés pour une duchesse orpheline, en prend un sacré coup chez les supporters d’Anna, disparue de la circulation mais bien sûr. Une rumeur persistante populaire pendant autant d’existence du régime anti-tsariste société d’arriéré n’aurait rien changé jusqu’à son effondrement, le cœur du peuple n’y était plus et le vent du changement a sonné. Bon la chauve-souris conscience rivale du méchant manipulateur, assure ses arrières comiques le final moyen naviguant cap au large d’un océan de mièvrerie.
Une réussite extraordinaire qui pour une fois ne descend pas de Disney, avec tout ce qu'il faut pour faire un dessin animé à succès à savoir des personnages à la fois drôles & touchants, des graphismes réussis, une histoire originale qui prend place dans la Russie du XXe et en bonus, des musiques entrainantes que l'on fredonne à longueur de journées. Le tout est superbement orchestrée par un rythme dynamique qui jamais ne retombe. Même le Happy End ne saurait gâcher un moment si agréable ! A voir pour les enfants, à voir pour les parents et pour tous les amoureux des films de princesse (et aussi pour tous les nostalgiques des animations comme celles ci qui apparaissent de moins en moins sur nos écrans). "Et au loin, un écho comme une braise sous la cendre.."
ANASTASIA prouve que Disney n'a pas le monopole des excellents comtes de fées. D'une rare beauté, ce film mérite amplement d'être placé à côté des CENDRILLON ou autres PETITE SIRÈNE ! Et si mes dires peuvent paraître exagérés, il n'en est rien ! Petit plus : sa non appartenance à la maison de Mickey permet de trouver ce film à des prix très raisonnables.
Le scénario aurait mérité une animation moins laide, un vilain moins grotesque et fantastique et des chansons aussi insignifiantes.c'est un presque raté!
Un beau dessin animé, des personnages attachants. Amour, humour et aventure se mêlent dans ce dessin animé rythmé par de belles musiques. Une belle histoire!
Bien qu'ennuyeux par instant Anastasia nous propose une œuvre engagée qui - ça en dérangera certains - prend le parti de la royauté mais qui propose essentiellement une vision somme toute simpliste du problème complexe de la prise du pouvoir par les communistes en Russie, et est malheureusement trop dans le cliché.
Néanmoins le film est beau artistiquement parlant et nous fait voyager efficacement.
12 137 abonnés
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3,0
Publiée le 20 février 2012
Fascinè par le destin mystèrieux d'"Anastasia", fille cadette du tsar de Russie disparue pendant la rèvolution de 1917, Don Bluth brode autour de ce personnage romantique pour signer ce beau dessin animè qui a connu un accueil triomphal dans le monde entier en 1997! Le rèalisateur de "Fievel et le nouveau monde" a souhaitè prèsenter la princesse comme une hèroïne forte, vèritable garçon manquè, qui va progressivement retrouver son passè après avoir ètè brutalement sèparèe de sa famille! De Moscou à Paris, les aventures tragi-comiques de la belle lui permettent de croiser de nombreux personnages sympathiques ou inquiètants! L'odieux Raspoutine ou l'amusante chauve-souris Bartok font partie des nombreuses rencontres qui rythment ses aventures! Avec son complice, Gary Oldman, Don Bluth s'est livrè à des recherches intensives sur les costumes et les dècors afin de rester fidèle à la rèalitè historique! La fluiditè de leur mise en scène renforce du coup la puissance de quelques scènes d'anthologie, accompagnèes par les chansons ècrites par Lynn Ahrens et Stephen Flaherty, duo mythique auteur de nombreuses comèdies musicales de Broadway...
Anastasia est l'un de mes dessins animés préféré. Tout est génial : la musique, les dessins, l'histoire, les personnages. Le Paris du XIXème siècle aussi ! Bref, un pur joyau.
Culte, enchanteur, musical évidement, féerique, les mots ne pourront jamais réellement suffire pour décrire cet animé de la fin du siècle dernier. Un récit mêlant superbement le fictif et le réel historique ou la plus grande dynastie monarchique Russe, ou Soviétique, voit son pays partir dans la révolte, brulant, écroulant et anéantissant une époque qui, comme en France en 1789, voulait donner le clap de fin à une époque désormais révolue. Un récit fantastique ou la célèbre Raspoutine et son second, se mette à la sorcellerie et rendent réel l'irréel, une v.f. impeccable pour des scènes d'humour ultra bien gérées. Notre princesse ou duchesse, orpheline, passant du très haut au très bas, découvre la vie et le scénario devient alors très basique mais pour autant, la direction et la bande-son encore une fois rend le tout bien plus original puisque le basique devient rapidement original avec le duo comique et "jeune" Dimitri et Vladimir dont la passion du théâtre et l'obsession pour la survivante des Romanov les pousse à de bien grandes folies. 1h30 ou la musique et les chansons, point N°1 du récit, font tous simplement chavirer les scènes des plus simples aux plus grandes. Des scènes ponctuées d'un visuel démontant pour l'époque ou les couleurs, costumes et décors sont simplement grandioses. Un récit de quête personnelle, de quête sur son passé mêler à une affaire de gros sous et de réputation théâtrale à construire. Une jeune femme séduisante et planeuse à la voix divine, un jeune homme ambitieux n'ayant peur de rien ainsi qu'un patriarche sage et professeur, l'un ou le plus grand classique animé de la fin des années 90 voir même, de la fin du 21ème siècle.
Un film d'animation de qualité dans son intégralité. Tout parait soigné dans l'histoire de cette légendaire Anastasia. Le graphisme du film est minutieux et les dessins dans leur ensemble sont splendides et retranscrivent avec grâce la Russie impériale. Le scénario inspiré de l'histoire de Russie et des légendes offre un scénario de qualité, parsemé d'aventures et de romances. Les répliques sont toutes aussi savoureuses et apportent la touche d'humour. Les personnages sont réellement bien pensés et les voix prêtées à ces personnages sont parfaitement choisies. Enfin, les chansons sont mélodieuses à souhaits et les paroles s'intègrent parfaitement à l'histoire et ne perdent pas le spectateur dans des paroles qui auraient pu être trop mielleuses. Un délice pour toute la famille.