Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Estonius
3 477 abonnés
5 453 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 3 février 2018
Voilà ce qui s'appelle un beau film et on ne voit presque pas le temps passer pendant les quelques trois heures du film. La distribution est sans faute, on a un peu peur au début en voyant la tronche de play-boy de Daniel Day-Lewis, mais force est de constater qu'il s'en sort admirablement, Juliette Binoche, en poupée fragile est également parfaite, mais c'est Lena Olin qui domine néanmoins la distribution éclairant le film de sa beauté et de son talent. La réalisation est soignée, inventive et les séquences érotiques sont particulièrement réussie (la séance de photo entre Binoche et Olin est anthologique). Les tribulations sentimentales et sexuelles des trois protagonistes sont adroitement mêlées aux évènements de 1968 en Tchécoslovaquie. Cela dit le film n'est pas sans faute, surtout dans sa dernière demi-heure où nous avons droit une abracadabrante scène spoiler: dans le bistrot où sert Juliette Binoche (il suffit d'y réfléchir 5 minutes pour constater que ça ne tient pas debout), une scènespoiler: avec le chien malade qui ne sert à rien et une fin facile et bâclée. Quant à la symbolique du chapeau melon et celle du petit cochon, vous l'avez compris, vous ? Pas moi ! Et puis bon le gars qui choisit un titre aussi pompeux a sans doute un message à nous transmettre ? Dans ce cas je n'ai pas vraiment compris lequel. Malgré ces quelques réserves cette œuvre reste belle et excellente.
Un Daniel Day-Lewis absolument remarquable tout jeune en plus dans ce film qui comme sont sujet est léger mais dans le bon côté de la chose. Une vrai réfection sur la manière de vivre la vie.
Inadaptable le livre de kundera ? allez dire ça à kaufman ! Quel film superbe ! Kaufman à depuis intégrer le cercle des ex grands réalisateurs rejoignant alan parker et bien d'autres . C'est bien triste .
Bon, c'est un peu longuet et plusieurs coupes, notamment à la fin, n'auraient absolument pas été de refus. Mais impossible de ne pas apprécier ce long-métrage exceptionnel, aux nombreuses séquences émouvantes et réalistes et au jeu d'acteur magnifique. C'est le film qui a fait de Juliette Binoche l'extraordinaire actrice qu'elle est devenue.
Un très bon film, le mélange d'intrigues sentimentales avec la crise du Printemps de Prague donne un scénario passionnant de bout en bout. Il y a plusieurs scènes qui sont de grands moments de cinéma, et les personnages sont profonds et magistralement interprété (et une fois de plus je trouve Lena Olin formidable).
Film d'une très grande qualité, léger comme son titre, un hymne à l'amour en face des horreurs du quotidien, avec des acteurs et actrices totalement investis. J'ai adoré. Pas de doute : la finesse et la délicatesse sont les qualités majeures de cette oeuvre qui fait vibrer. Bravo.
Les démêlés amoureux d’un chirurgien dragueur pendant le printemps de Prague en Tchécoslovaquie, et une belle histoire d’amour. On y voit Prague avant et après la répression russe, décrite avec puissance. Les acteurs sont excellents et la mise en scène solide, malgré quelques lourdeurs à la fin. N’ayant pas lu le roman de Milan Kundera, je ne peux rien dire sur l’adaptation cinématographique.
N'ayant pas lu le roman de Kundera, je dirais que l'intérêt de ce film repose essentiellement sur une mise en scène très soignée et sur le jeu des acteurs, plus que sur l'histoire elle-même. En effet, les décors sont somptueux, et l'ambiance de Prague en 1968 est très bien reconstituée. Daniel Day-Lewis, avec ses allures de play-boy irrésistible, Lena Olin, débordante de sensualité, et surtout Juliette Binoche, tellement émouvante, fraîche et spontanée, forment un superbe trio d'acteurs qui servent avec beaucoup de talent une histoire sentimentale sur fond d'évènements historiques. Il est ici question d'amour profond bien sûr (entre Tomas et Tereza), mais aussi de liberté, une liberté sexuelle que veut conserver Tomas, le héros du film, en multipliant ses avenures, et une indépendance que Sabina, sa maîtresse, tient elle aussi à préserver en refusant de s'engager et en choisissant de s'exiler au loin. Face à Teresa, sa femme, la question qui se pose pour Tomas est : acceptera-t-il de se laisser impliquer par ses émotions et d'accéder à un bonheur paisible auprès de la femme qu'il aime ? Un véritable défi pour ce séducteur impénitent...
A l'époque j'ai été surpris. J'avais trouvé ce film, disons, original. C'est tout de même un bon film avec de bons acteurs. En tout cas il m'a permis de découvrir les écrits de Kundera, et ça c'est une bonne chose!
Érotique et sensuel, L'insoutenable légèreté de l'être est un film porté par une sublime trame romanesque sur fond de conflit politique majeur. Les acteurs sont géniaux. La critique complète sur: www.cinemarium.fr
Une histoire qui touche parce qu'elle oscille entre légèreté, voire insouciance, jeu(x) et profondeur, troubles. Elle pose des questions essentielles : qu'est-ce que le bonheur, comment y parvenir, quelles concessions faire à sa liberté, quelle place trouver? Les acteurs jouent juste. Ils montrent chacun(e) des brisures, des fêlures, des souhaits enfouis, bafoués..., que ce soit dans la fuite en avant absolue érigée en dictat quand la peur du lien tenaille les entrailles, dans la jalousie qui ressurgit et qui ordonne un retour même dans un monde verrouillé, ou encore dans les mains liées dans le sommeil presque malgré soi... Une histoire profondément humaine sur fond de montée de totalitarisme, au moment du printemps de Prague. Il y a quelque chose de l'ordre de l'impossible bonheur, de la vulnérabilité absolue de l'être, que la caméra offre à nos regards, saisissant les méandres de ce qui lient inéluctablement les protagonistes les un(e)s aux autres, et ce, jusqu'au bout.
Film remarquable, à l'image du roman. Kundera y explore une fois de plus la force de l'amour sur la destinée des êtres. En fin de parcours, une question sans réponse. Qui à fait le bon choix ? Sabina qui pleure seule en Californie, ou Thomas qui meure heureux dans la campagne tchécoslovaque ? Le film est remarquablement servi par un jeu d'acteurs tout en subtilité.