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    Le Mal n'existe pas
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    150 critiques spectateurs

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    Mariano Carrera
    Mariano Carrera

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2024
    Une fable sur l'amour et le respect de la nature. Presque un récit initiatique. Simple et lent mais qui va l'essentiel. Clair comme de l'eau de roche, limpide comme de l'eau de source, très loin de notre écologisme de salon. Mais le sacré réclame des sacrifices...
    Tlepers
    Tlepers

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 avril 2024
    on s'ennuie à mourir dès les 5 premières minutes . Quelle prouesse !!. Un plan séance de 3 heures du héros qui coupe du bois avec sa tronçonneuse. J'ai perdu 15 € . .
    Baatoou
    Baatoou

    4 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 avril 2024
    Très déçu par ce film, j'en avais entendu beaucoup de bien et l'idée de base me plaisait. Tout dans ce film est à revoir : les personnages sont décousus et confus, certains inutiles. Si la scène de la réunion était très réussie et venait mettre en opposition 2 mondes qui ne se comprennent pas, le reste du film est complètement vide, et n'apporte même pas ne serait ce qu'une piste de réflexion sur la problématique. Et enfin la réalisation est catastrophique, des plans trop longs, la plupart du temps sans intérêt, qui viennent rallonger un film où il ne se passe déjà rien. Un choix de faire le minimum de mouvements de caméra ou de cut pour accentuer encore un peu la lenteur. A contrario de la musique qui se permet de couper à des moments random, sans même que cela ne se fasse sur un cut, encore une fois sans aucun intérêt derrière.
    Cat
    Cat

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 avril 2024
    Se passe de mots, on est dans la démonstration. La Nature et sa Loi. Finalement, c'est l'innocent qui paie comme dans tous les livres fondateurs.
    Pierre Phdb
    Pierre Phdb

    11 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2024
    Un beau film japonais.

    Un homme en osmose et respect avec la nature membre d'une communauté qui se trouve confronté a un projet de camping pour citadins en mal de nature. Deux visions de la nature, deux philosophies de vie. Le film raconte la confrontation entre cet homme et l'équipe projet.

    Un film lent dans ses débuts ce qui est normal pour un film japonais au Japon on ne parle pas de soit alors il faut observer l'autre le ressentir c'est a cela que le début du film invite. Il faut se laisser aller, se couler dans cette approche et on y est bien. Ensuite le film s'anime des relations se nouent, des évolutions se passent jusqu’à la scène finale déroutante ou simplement ultime stade de la confrontation des deux philosophies.

    Un très beau film servi par une belle image, mais demandeur d'action s'abstenir.
    euggeni14
    euggeni14

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 avril 2024
    Dommage, c’était prometteur. Quelques scènes sont intéressantes mais les personnes sont esquissés superficiellement et l’ensemble tombe à plat. On s’attend à être émerveillés par la nature et assister à un drame de société mais c’est assez décevant.
    Jen H.
    Jen H.

    31 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2024
    C'est parfois très (trop ?) lent ; même si je comprends l'intention, c'est trop pour moi, mais l'histoire est sublime, les personnages très bons et les dialogues si pertinents que je ne peux finalement qu'apprécier ce film.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 586 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mai 2024
    Lorsque nous allons au cinéma, c’est pour voir un film. Quand à la sortie de la projection, on relève que les deux plus grandes réussites de l’œuvre sont dans la beauté graphique de l’affiche et dans le travail autour du son et de la musique ; c’est faible pour du cinéma. « Le mal n’existe pas » ; le scénario très vite prend parti sur cette question et la réponse est sans ambiguïté et assez simpliste. Le monde urbain et capitaliste avec des prétentions de bénéfices avec la mode du « glamping » (camping glamour) veut faire plier le monde rural quitte à altérer le cadre de vie en dégradant la nature. Le mal est bel et bien l’urbain ; même si la nature et les ruraux qui la composent peuvent générer le mal pour se défendre de cette agression sournoise et cynique. Le rythme est lent, limite soporifique ; mais ce n’est pas là que se loge la défaillance du film ; accompagné par la musique c’est même agréable. C’est la vacuité du propos qui rend le film long, il a si peu de chose à raconter. Ryūsuke Hamaguchi, adulé par la critique française, reste une énigme ; à part « Asako », son cinéma est sans intérêt. La mise en scène vantée par ces mêmes critiques n’a rien de bien originale, créative ou même emballante. Selon moi sa réputation est surfaite ; les artifices comme cette fin énigmatique ne suffisent pas à camoufler la vacuité. Ca fait discuter dans les salons, mais chez moi cela génère de l’agacement et/ou de l’ennui.
    En un mot, je ne recommande pas… et je crois même que je vais arrêter d’aller voir les films de Hamaguchi.
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    110 abonnés 493 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 avril 2024
    Takumi est un homme à tout faire qui vit avec sa fille Hana dans une petite bourgade rurale perdue dans la montagne japonaise. Un jour, une société de Tokyo s'intéresse à ce lieu et racheté une parcelle de la forêt pour y installer un site de Glamping : du camping glamour. Les locaux tentent de faire comprendre à ces émissaires urbains l'importance de leur eau. En salle le 10 avril.

    spoiler: "le mal n'existe pas" est un loupé à mon sens. Ce film aurait pu être un chef d'oeuvre mais quelques erreurs rédhibitoires m'y ont rendu plutôt insensible et c'est très dommage. L'esthétique générale est sublime et certains plans sont très réussis par un jeu d'ellipses. La philosophie des villageois est intéressante et montre que la confrontation peut avoir lieu dans le respect et la persuasion. Par contre, j'ai été très rapidement perdu par le scénario dont je n'ai pas du tout compris la fin. Mauvais point également pour certaines scènes à rallonge (coupage de bois, cimes des arbres) qui apportent un côté snob au film. Leur longueur n'apporte aucune plus-value, juste de l'ennui.
    Marc Rome
    Marc Rome

    2 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 mai 2024
    J'ai je pense, un esprit tolérant, mais la, je dois dire que non, c'est pas possible.! voir quelqu'un couper du bois pendant 5 minutes sans dire un mot vous met dans un état que vous n'avez pas envie d'aller plus loin. Rien à retenir de ce film....
    Jmartine
    Jmartine

    154 abonnés 656 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 avril 2024
    Trois ans après "Drive My Car", qui avait reçu l'Oscar du meilleur film étranger, le cinéaste japonais livre cette fois-ci une fable écologique, auréolée d'un lion d'argent, Grand Prix du jury par la dernière Mostra de Venise…Mais devant une critique aussi élogieuse et unanime, j’aurai dû me méfier !!! C’est le sixième film de Ryūsuke Hamaguchi et celui-ci pas plus que les précédents ne m’a convaincu…
    Takumi et sa fille Hana vivent dans une maison au cœur de la forêt, à 200 kilomètres de Tokyo. Takumi apprend le nom des arbres à sa fille, il s'approvisionne en eau avec le ruisseau du coin, comme tous les villageois. Jusqu'au jour où deux représentants d'une agence de communication viennent présenter un projet de glamping (contraction du glamour et du camping). Un projet susceptible de polluer la nappe phréatique et de nuire au quotidien des locaux, de gêner la faune sauvage…et ce tandem de citadin qui reviennent tenter de subordonner Takumi, se retrouve plus ou moins basculant dans son camp, celui de la nature et du silence…Ryüsuke Hamaguchi amorce dans ce film un virage vers un cinéma plus contemplatif , beauté des plans forestiers sous la neige, soleil perçant au travers des frondaisons …et rareté des dialogues… mais qui peut tomber dans des artifices quant à la conduite de l'histoire ou à la mise en scène… chez moi, cela a généré selon les moments, ennui ou agacement…quant aux dernières minutes du film, je n’ai pas compris ce qui s’y passait !!!
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    119 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2024
    La dernière image ? Cette séquence de fin déchirante dans une brume matinale dirait-on... Une rêverie de crépuscule ou de petit matin. Qui sait ?

    Un film vraiment étrange mais pénétrant. Qui laisse des marques profondes, tout en ruptures, très personnel, entre transe musicale vivante, aérienne propre à la projection mentale et une réalité crue se déployant lentement dans un cadre (celui de la caméra) statique, empesé.

    En cela, le film restitue parfaitement le mystère de la nature immuable, insondable qui toujours nous met au défi d'exister, nous incite au travail respectueux, harmonieusement. Un labeur qui nous donne l'illusion d'une solidité, d'une permanence, qui ne sont jamais qu'illusion. La vérité se niche dans les basculements imprévisibles de la vie comme l'épilogue nous en réseve et qui soudain vous ramène à beaucoup beaucoup d'incompréhension et d'humilité.

    S'ajoute à ces sensations une réflexion fine et palpable sur le temps qui s'écoule différemment qu'on soit à la ville ou aux champs. Interminable d'un côté campagne, presqu'immobile. Et de l'autre, liquide, mouvant, d'un bureau à un habitacle, d'une visioconférence à une visioconference... Une affaire de sablier, d'argent qui brûle les doigts, de perte de sens...

    je tiens à souligner l'habileté de la mise en scène qui parvient à surprendre au moment de l'épilogue pour ce qui est une réflexion pleine d'émotion sur la fragilité de nos vies. Une surprise qui devient désarroi, désespoir, face auxquels la placidité apparente du héros laisse admiratif, sans voix.

    Reste une fin ouverte qui peut décevoir dès lors qu'on s'est attaché à tous ces personnages jusqu'au maire de cette petite bourgade. Et que l'on espérait légitimement peut être comprendre ou juste savoir... Parce que l'énigme de cette installation finale laisse un peu sur sa faim : Voit-on vraiment ce qu'on nous donne à voir ? Qu'adviendra-t-il par la suite ? On veut savoir. On a trop aimé vivre aux côtés de ces personnages tous vrais et attachants pour des raisons chaque fois différentes.

    Compte tenu de la multiplicité des points de vue revendiquée (depuis le regard abstrait d'un wasabi sauvage jusqu'à la caméra arrière d'un SUV en passant par le prologue vécu à travers les yeux et l'imagniation de la jeune Hanna) on peut tout à fait imaginer que cette séquence de fin soit la projection mentale d'un des personnages. Oui mais lequel ? Tout ici est affaire de "moment présent", dès que le temps s'accélère, que l'anticipation se fait jour, que l'on imagine ce qui viendra, alors le pire peut arriver... La peur engendrerait l'hésitation, l'hésitation engendrerait la réalisation de toutes nos peurs. Ici le projet du Gampling et sa malhonnêteté assumée pour des raisons bassement matérielles peut mettre en péril touts les équilibres dans ce coin de paradis. Par ailleurs, un simple cerf blessé par une balle perdue peut injustement provoquer la mort de l'innocence. Le fameux battement d'ailes du papillon...

    L'épilogue est là pour rappeler "how fragile we are"... Chaque être, chaque instant, chaque inspiration, chaque gorgée, le miracle de cette eau au fond de la vallée qui ne tient à rien... Nous sommes prévenus !
    ATON2512
    ATON2512

    53 abonnés 1 109 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2024
    De Ryūsuke Hamaguchi (2024).
    Un film écologique et énigmatique réalisé avec soin, calme et force à hauteur des arbres et de la nature qui en constituent plus encore le décor , un véritable personnage. Le film se regarde lentement au fil de l'eau qui coure de la montagne. C'est souvent bien filmé et la nature est magnifiée notamment au travers de la vie d'habitants qui vivent en symbiose avec elle. Un dualité entre la vraie vie et l'écologie bobo aseptisée decitadens de plus en plus éloignés de leur terre nourricière. Beaucoup d'émotions et de sentiments simples font de ce film un plaidoyer au dialogue et au respect de tous.
    Sans aucun jugement rapide, le film déploie lentement à hauteur d'hommes, les intérêts contradictoires des différentes parties pourtant autour dun projet qui au départ parait auréolé de nombreuses qualités.
    Avec une fin qui nous interrogera longtemps .
    Avec Hitoshi Omika, Ryo Nishikawa, Ryûji Kosaka.
    Corinne76100
    Corinne76100

    33 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2024
    Film onirique et envoutant. De très belles scènes apaisantes et des plans sublimes. Mais des facilités dans l'opposition ville/montagne, des incohérences matérielles sur le niveau de vie de l'homme à tout faire ...
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    22 abonnés 870 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 avril 2024
    Asako m'avait plu, même si je ne partageais pas totalement le parti pris du réalisateur. Drive my car également, mais un peu moins, bien que dubitatif sur la fin. Dans cette nouvelle oeuvre, je suis toujours très pris par le déroulement du récit, avec beaucoup de savoir-faire du réalisateur et des acteurs, mais la fin ruine, à mon sens, tout ce qui précède. Seuls les intellectuels esthètes de cinéma, du genre de ceux qui font des facs de cinéma, deviennent critiques de cinéma professionnels ensuite ou bien agents de conservation dans le rayon vidéo de la médiathèque municipale (j'en connais...), sont susceptibles d'apprécier manifestement. C'est leur droit.
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